Aimez-moi, regardez-moi, je suis l'objet de vos désirs. - Gael

Le physique qui me différencie
La première chose à retenir de Gael : C'est une personne avide d'attention, qui est prêt à choquer la population pour obtenir ce dont il a besoin. Plus les regards sont rivés vers lui, plus il se sentira satisfait et désiré. Son apparence est donc une des premières choses qui passe sous le scalpel du scandale, tout pour attirer les regards populaires bien garnis en jugement. Il est prêt à passer par des styles complètement impensable, voir se balader en lingerie dans la rue pour obtenir ce qu'il désire. Malgré tout, il garde toujours le même slogan pour les gens qui tendent à le rabaisser: «Si tu ne m'aimes pas, regardes ailleurs. Il y a trop de belles choses à regarder dans la vie pour perdre ton temps à faire chier avec ce que tu n'aimes pas voir.» - Gael Winchester

Vous verrez arriver sur le plateau de tournage un homme svelte, fier de sa taille. C'est un grand corps de deux mètres, maigre et peu musclé qui se trouvera devant vous. Un géant. Un spécimen rare, de par sa grandeur, mais aussi de par son apparence. De longues jambes drôlement féminines sont souvent fièrement exposés aux regards avides devant lui. Le claquement des talons hauts se font régulièrement entendre contre le gravier de la rue ou le carrelage du plancher. Son torse est peu musclé, ses bras sont sveltes, son corps ne contient presque aucune graisse apparente. Les os sont prédominants sur sa personne. Majoritairement de noir vêtu, cette personne aime se vêtir de différentes manières, des styles qui sauront capter toute votre attention. Portant des vêtements en dentelles, de la lingerie féminine, des robes, d'autres fois portant des complets très chics féminins, son style vestimentaire varie beaucoup selon les émotions de notre protagoniste. Malgré tout, il ne ment pas sur son corps: il ne porte pas de corset pour se forger une taille féminine, et il ne s'impose pas le port de soutien-gorge ni de rembourrage à ce niveau. Il affiche fièrement ses vêtements féminins sur son corps masculin.

Une fois cette étape passée, si l'on ose s'approcher d'avantage de sa personne, ses yeux accrochent notre regard avec tant de résistance, et avec raison. Vous pourrez faire de gros plans sur son visage pendant l'interview si vous le désirez, et mettre en valeur ces atouts! Son regard est passionné, il a un œil avide, envoûtant, attirant, demandant. On tombe vite enivré par ces yeux qui nous fixent. Ses iris portent une teinte bleu azurée, parfois aussi claire que la teinte du ciel en plein jour. Ses yeux sont délicatement retracée d'un trait de maquillage noir. Son regard est soutenu par une couche de mascara noircissant ses cils, et ses paupières sont charbonnées d'une couche d'ombre à paupières relativement sombre. Ses lèvres pulpeuses sont parfois gonflés au botox, et presque toujours retracés et mises en évidence par un rouge à lèvres flamboyant ou par un gloss très brillant. Ses joues sont naturellement creuses, et son visage est dégagé par une coupe très éclaircissante. Le côté et le dessous de ses cheveux sont majoritairement rasés ou très courts, et le dessus de sa tête est garni d'une chevelure longue, frisée et blonde, retombant souvent dans son visage ou sur le côté. Il a suivi des traitements d'épilation au laser pour le visage. cette étape fortement douloureuse lui a été bénéfique: il a maintenant droit à une peau fortement soyeuse, dépourvue de pilosité. Vous verrez lors de son arrivée, c'est tout un spécimen!

Le psychologique qui m'habite
Commençons notre interview en dressant un rapide portrait de ta personne. Je vais te lire un passage de ce qu'on m'a demandé de lire, bien que je trouve cru le langage employé. Tu es détra.../... je veux dire, tu as des problèmes mentaux graves, non? Les diagnostiques varient d'un spécialiste à un autre, mais tous retiennent la démence et le sérieux manque d'attention. La violence, l'arrogance, le manque de compassion et de remords font partis de ton quotidien, tu n'as aucune pitié dans tes actes, tant que ton ego démesuré est satisfait, tout te va. Tu es prêt à tout pour satisfaire des plaisirs, assouvir tes pulsions, et gonfler ton orgueil. Tu es égoïste, et égocentrique. Tu te sers des autres pour t'auto-satisfaire. Tu as également des tendances meurtrières, tu es suivi pour ça auprès de nombreux professionnels de la santé mentale et heureusement, ils ont réussi à contrôler cela. Ehm... Comme on m'a dit de le faire, j'ai lu ces passages devant toi, des passages crus, directs, voir insultants... et tu en es fier. Je ne m'attendais pas à une telle réaction de ta part, mais tu n'as même pas de lueur de regret dans les yeux, et tu approuves mes dires.

En dehors de ça, tu aimes traîner dans les bars. Tes conditions de libérations stipulent de ne pas aller dans ces endroits, mais tu tentes d'y aller discrètement. Tu réussis souvent à t'éclipser avant que les flics te reconnaissent, heureusement pour toi sinon c'est la prison, non? Tu fumes, cigarette et drogue, tu couches avec tout ce qui bouge, tu aimes être extravagant, tu aimes les styles vestimentaires qui sortent de l'ordinaire. On ce concentre surtout sur ce que tu aimes, puisque c'est tout ce que tu fais, non? La seule chose que tu es obligé de faire et que tu détestes, ce sont tes suivis psychiatrique. Sinon, tu as pour logique simple de faire simplement ce que tu aimes, parce que la vie est trop courte pour t'entêter à faire ce que tu n'aimes pas. C'est bien comme logique, tu sais? Par contre, il y a des obligations qu'un adulte doit remplir, comme faire ses impôts, payer ses taxes... chose que tu ne fais pas, semblerait-il? Ah, et j'allais oublier. Tu as une haine inconditionnelle envers les lycans et les vampires, non? Ce sont eux qui ont causés tes premières psychoses, et qui t'ont poussé au meurtre sordide d'un jeune vampire. Tu nous raconteras ça tout à l'heure, tu veux? Une chose est certaine, si tu apprends qu'il y a des vampires et des lycans dans la salle ici, tu quittes. N'est-ce pas? Je t'assure, pour cet interview, nous ne sommes que des humains.

Dire que tu n'as pas de peur, ce serait mentir... puisque nous avons tous peur de quelque chose. Dans ton cas, ce n'est rien de réellement matériel. En fait, on ne devrait pas appeler ça une peur, mais c'est ainsi que les spécialistes l'ont stipulé dans ton dossier: tu as transformé ta peur des lycans et des vampires... en haine. Lorsque tu as peur de quelque chose, tu développes une haine plus forte que cette peur, et tu rejettes tellement cette chose que tu n'as plus de raison de la craindre. Et puisque tu la rejettes, tu fais en sorte de ne plus avoir à l'affronter et tu t'en tiens à l'écart. Tu as peur... d'avoir peur? Ça pourrait peut-être être ça, en fait. Ta façon d'agir est d'une particularité... qui m'éblouie. Bref, c'est tout pour moi, je vais passer le micro à mon collègue.

Mes avoirs... j'suis avare et bizarre
Alors... Révisons ce que vous possédez dans la vie. On va se le dire, vous êtes dans les rares gens qui trouvent les bonheurs dans les petites choses de la vie. Vous n'êtes pas collectionneur, ni ramasseur, mais vous aimez posséder des choses.... ma foi hors du commun! Par contre, ce que tout le monde a, c'est hors de question pour vous. Par exemple, vous n'avez pas de voiture. Il est donc carrément impossible que l'on vous croise au volant d'une quelconque bagnole. Vous n'avez même pas vos permis de conduire! Semblerait-il que vous avez déjà eu vos permis, mais ce n'est plus le cas puisque vous n'aviez pas pu les payer en prison... n'est-ce pas? Malgré tout, vous n'aimez pas conduire, alors vous ne risquez pas d'avoir de voiture dans un futur proche... ni même éloigné. Vous préférez marcher et prendre les transports en commun.... vous.... attirez d'avantage... les regards curieux de la population... de cette façon.

Vous vivez dans un petit appartement piteux dans un quatrième étage, bien installé dans un bloc au bord de l'insalubrité, dans un quartier malfamé... Votre propriétaire est un homme très irresponsable, pour qui l'argent est tout ce qui est important. Il ne répond pas aux plaintes des autres locataires, et cela prend un dégât d'eau ou un désastre grave pour qu'il intervienne. Ma foi, vous n'avez pas choisi le meilleur quartier pour vous mettre les pieds. Heureusement, avec l'assistance sociale, vous arrivez à payer ce logement très peu cher. Vous sortez souvent fumer sur votre balcon... en lingerie féminine.... sans scrupule. Il n'est pas rare que l'on vous voit en serviette, dévisageant les passants dans la rue. Le manque de pudeur en vous attire le regard, c'est le cas de le dire!

Il peut également arriver que l'on vous voit, sur votre balcon, relaxant dehors le téléphone portable à la main... en compagnie de... Attends, ais-je bien lu? Une... chèvre? Vous cachez une chèvre dans votre appartement? Vous avez réussi à faire passer votre chèvre pour votre animal de soutien émotionnel auprès de votre propriétaire, et également auprès de certains spécialistes de la santé... Certains n'approuvent pas le choix de l'animal, mais faut croire qu'en mentionnant avoir une phobie des chiens et des chats et ce même si c'est faux... on met un peu plus de pression sur leur dos...! Vous avez tout fait pour rendre... Betty... hygiénique. Bordel, elle a même un nom, votre chèvre. Cela dit, l'apparence de votre appartement, l'état de celle-ci et la salubrité des lieux, pour vous c'est le dernier de vos soucis, et ça, c'est le cas de le dire. Votre canapé doit être déchiqueté à grand coup de dents de chèvre, votre matelas doit être dans le même état! Les coins de murs doivent sûrement être massacrés à coups de sabots... et vos voisins font des plaintes au propriétaire semblerait-il, des plaintes qui n'aboutissent jamais. Vous êtes chanceux sur ce point, Gael.

Le passé qui m'a construit
C'est à moi de parler, c'est bien ça? Parfait. Ahem. *toussotte un peu* Ahem... Par où commencer. L'honorable personne que je suis est née à Londres, d'une famille peu commune. Peu commune si on dit ça comme ça, parce que c'est pas une famille vraiment recommandable. Malgré tout, dans les quartiers malfamés de Londres, il était fréquent d'avoir des enfants munis d'un géniteur qui s'est barré avant la naissance pour ne pas voir la tronche de leur enfant et d'une porteuse alcoolique sur la drogue vingt-quatre heures sur vingt-quatre pour qu'elle essaie d'oublier le fait qu'elle ait voulu des enfants pour les allocations... non? De ce genre d'accouplement, il naît des gens un peu loufoques, des humains qui ne sont pas très bien dans leurs têtes, des êtres vivants morts de l'intérieur qui se droguent et qui consomment aussi souvent qu'ils changent de culottes... Des gens comme moi, quoi. Ma scolarité a été marqué par la pauvreté. Je portais souvent les mêmes vêtements parce que la greluche qui me servait de mère ne faisait pas la lessive souvent, je mangeais rarement quelque chose dans mon lieu d'apprentissage, je mangeais un petit déjeuner rapide chez moi pour éviter de crever la dalle sur les bancs d'école. Ma génitrice: responsabilité, zéro. Moi: la grosse merde de l'école sur laquelle on devait taper, parce que peu importe ce qui se passait, la grosse merde que j'étais semblait trop pauvre pour que sa dite mère lui paye un avocat. Allons l'aider à creuser sa tombe. Ce cirque a duré jusqu'à mes quatorze ans. Pas le harcèlement, non! Le cirque, je parle bien de l'école. C'est tôt, quatorze ans pour arrêter l'apprentissage... je sais. Regardez ce que je suis devenu, regardez-moi!

Bon... Ahem... Pour reprendre du sérieux, ma dite mère s'est fait assassiner par un de ses... sex-friends? Du moins, c'est ce que j'en avais déduis lorsque j'étais entré dans mon appartement piteux pour y découvrir le cadavre de ma génitrice en lingerie et ensanglantée sur le sol. Au coin de l'appartement, un jeune homme se tenait là, un vampire. Les lèvres rougies par le sang de ma génitrice, en panique, en détresse. Il finit par se lancer en bas du balcon de l'appartement. Le hic: un vampire, ça ne meurt pas comme ça, et le pauvre homme ne semblait pas le savoir. Probablement un jeune vampire pris sous la panique. Même si j'aimais pas ma vieille, je ne pouvais pas cacher la peine que je ressentais suite à cela. À l'époque, j'étais jeune, innocent, et la misère était tout ce que j'avais connu... Depuis ce jour, la crainte de tomber sur un vampire était présent. Trop présent. J'avais été jusqu'à prendre l'habitude de traîner un couteau avec moi. Après le meurtre de ma donneuse d'ADN, j'avais été mit en famille d'accueil. J'aurais préféré aller en famille d'accueil d'une autre façon qu'après le meurtre de ma mère biologique. Ma mère était une vraie greluche. *Se lève debout et imite sa mère, une femme hystérique et égocentrique* «Oh, regarde, un soutien-gorge en dentelle noire à 250€, j'vais me l'acheter plutôt que d'acheter des chaussures pour mon enfant qui s'est fait volé les siens à l'école. Oh, un collier à 150€! J'vais arriver à couper dans la nourriture du mois, j'suis capable de ne pas manger, Logan aussi va être capable! J'vais pouvoir me la payer et faire mon show off au bar!» Oh... Ehm... je me suis laissé emporter, désolé.

Logan... oui. Parce que j'ai changé d'identité, Logan est mon ancien nom. Je vous explique tout, après la pause!

Ah, il n'y a pas de pause? oh...

Bon, on reprend, alors... Un long suivi psychiatrique et un processus de réhabilitation psychosociale avait été nécessaire. Je n'avais jamais été adopté, mais je continuais l'école à la maison. Celle-ci avait les moyens de me permettre cela, et m'éviter le cauchemar de l'intimidation. Pendant trois ans, j'avais vécu avec cette femme qui me considérait comme son enfant. C'était une femme que j'avais su considérer comme une mère pendant ces trois ans, une personne que j'avais appelé maman de façon plus sincère que ma mère biologique. J'avais réalisé à ce moment dans quel misère j'avais vécu par le passé. Malheureusement, ça a pas duré. Trois ans. C'était tout. Ce soir là, je m'en rappellerai toute ma vie. 17 ans, toutes mes dents... ou presque. J'avais été manger au restaurant, et en retournant chez moi le soir, ma mère adoptive était là, devant moi, les lèvres et les yeux rougies, me regardant avec un oeil noir. Un bond, elle se précipitait sur moi. *Gael continue de réciter avec un ton mystérieux, un ton faible, laissant durer le suspens, avant de finir par lever le ton au cours de son explication, suivant et emplifiant les émotions.* Ses crocs acérés me faisaient peur. Elle voulait me dévorer. Elle avait perdue le contrôle. Elle venait d'être transformée en vampire.

Vampire. Celui qui a tué ma mère biologique? Non. Les vampires ne sont pas tous pareils.

Trop tard. Ma main avait agrippé le couteau de poche que j'avais de caché sur moi. Mon poing s'élevait, frappant la vampire au torse, abîmant son cœur. C'était un moyen de défense. Je cherchais à l'empêcher de me sauter dessus d'avantage. Celle-ci tombait en convulsion près de moi. Je le voyais. Elle était morte. Je le savais. Je n'avais plus besoin de faire quoi que ce soit... mais mon corps bougeait de lui-même. J'étais pris de peur... je ne me contrôlais plus. Les derniers souvenirs que j'ai s'arrêtent là. Les spécialistes m'ont dit que ma mère adoptive avait été tuée par plus d'une cinquantaine de coups de couteau, et que le vampirisme n'avait su la sauver vu que le cœur avait été atteint en premier. Les témoins racontent qu'ils m'ont vu me promener dehors, dans la rue, en panique, tenant par les cheveux la tête de ma mère adoptive, le couteau dans l'autre, couvert de sang. Mes souvenirs reprennent quand j'étais dans l’auto-patrouille. Encore, c'est flou, je me rappelles seulement de mon regard vide, mon esprit inoccupé. J'avais resté silencieux. Un tour à l'hôpital avait été nécessaire pour traiter le choc nerveux, et un internement s'en était suivi pour me médicamenter suite à cette fameuse psychose. Un internement en prison, étroitement suivi par les psychiatres. C'était le début de ma folie.

Mon procès avait lieu à Londres, devant les témoins de ce qui s'était passé. Prison à vie, avec 15 ans sans possibilité de libération. Je me retrouvais donc bien vite derrière les barreaux. En prison, j'en avais fait pas mal des conneries.... et je m'en étais fait faire beaucoup, aussi. J'avais essayé de m'imposer, de voler les repas, de faire le genre de brute qui s'en était prit à moi lors de ma scolarité... mais malheureusement pour moi, c'est ma gueule qui se prenait des coups. J'ai vite appris à me tenir à carreau. Mes quinze ans de prison se sont déroulés assez calmement. Il n'y a rien vraiment à y raconter, outre que je suivais mes thérapies, que j'étais médicamenté et étroitement surveillé. Je faisais mon petit sage, je restais tranquille. Je voulais me faire discret. Des coups de pieds en pleine tronche c'est moins sympa que d'échapper son savon dans les douches......

quoi que...

Quinze ans terminés, j'étais sorti de prison. La première chose que j'eus fait était de changer d'identité. Déjà, avec mes années en prison, j'avais prit le goût à un côté féminin que j'avais pu affirmer enfin avec un nom unisexe: Gael. Cela dit, si j'avais envie de passer pour une meuf (de 2m10, mais quand-même), bah je pourrais le faire! J'étais en réhabilitation sociale, je m'étais trouvé un petit appartement piteux et pas trop cher et j'avais décroché l'aide sociale, touchant une prime relativement petite mais suffisante à ma survie. J'arrivais à payer mon logement, et bien vite, je m'étais refait une vie, une garde-robe. J'achetais les vêtements et de la lingerie féminine que je trouvais plutôt jolie. Plus les années avançaient, plus j'avais ce goût. Je prêtais mon cul aux gangs de rues contre de l'argent, me permettant de me placer plus rapidement niveau monétaire. C'pas catholique comme méthode, mais j'me la branle!

Puis, Betty est entré dans ma vie. J'ai eu un coup d'coeur pour cette chèvre quand elle était bébé. J'ai pas pu faire autrement que de l'adopter et d'en faire mon animal de soutien émotionnel. Je m'étais lié à elle comme un être humain normal se lierait à son chat ou à son chien... sauf que moi, c'était une chèvre. Plus tard, je m'étais acheté un aquarium ainsi qu'une truite. Après deux bêtes accidents (Betty qui défonce l'aquarium et qui fait des dégâts d'eau!) J'ai décidé d'abandonner le projet d'avoir d'autres animaux avec elle. Si elle détruit l'aquarium (tuant Gérard, la truite, à chaque fois) bah elle ferait quoi si ce serait un chat ou un chien... elle lui défoncerait le crâne? Elle le piétinerait à coups de sabots? Bref, mon appartement n'est pas très propre. J'ai bien élevé Betty, mais elle fait encore ses sabots sur les murs, et défonce encore les meubles à coups de tête. Elle a un malin problème de manger les coins de sofa également. Ce sont des mauvais plis à corriger, Hein, Betty?

Depuis que je suis sorti de prison, j'ai prit cinq ans. J'ai prit goût au maquillage, j'ai commencé à affirmer mon côté non-binaire, ou encore, ma préférence du jour. J'ai appris à m'habiller comme je le désirais, au diable les commentaires des autres. Ayant été trop discret en prison, j'ai développé une dépendance à.... l'attention des autres. J'aime attirer l'attention. J'suis sur l'aide sociale, j'me prostitue à temps perdu quand j'ai besoin d'un extra monétaire... Bref, j'ai une vraie vie de dévergondé, quoi... Bref, voilà le résumé de la vie du grand GAEL WINCHESTER! *Fin théâtrale*