Aleksy Konwinski, un homme comme les autres

Le physique qui me différencie
Cheveux blonds assez courts, souvent en batailles, on ne peut pas dire que je sois quelqu'un qui prends particulièrement soin de mon apparence, encore moins ma coiffure. Mes yeux sont bleus et portent souvent un regard attentif, chaleureux, et parfois inquiet, mis en valeur lorsque je porte mes lunettes pour utiliser un écran, soutenu par un sourire timide, ou une mine fatiguée.
Je ne suis pas spécialement très grand et j'ai une corpulence normale, me fondant dans la masse. J'ai une petite cicatrice sur le mollet après avoir été mordu par un chien dans mon enfance.
Dans le cou à gauche, je me suis tatoué un lotus il y a de ça 3 ans, symbolisant ma sensibilité, ma féminité et la recherche de ma paix intérieure. J'ai aussi un écarteur sur l'oreille gauche, me permettant une petite fantaisie pour me différencier des autres, sans que ça ne saute aux yeux.

Niveau vestimentaire, rien d'inhabituel. Un T-shirt parfois uni ou avec un léger motif, une veste et un blouson se raccordant à la couleur du T-shirt, et un jean, parfois coloré, mais souvent bleu. Je cherche à être bien habillé, sans pour autant entrer dans l'extravagance, ou à me démarquer. Ce doit d'ailleurs être la seule chose sur laquelle je porte attention au niveau de mon apparence : des vêtements bien accordés, neutres et simples mais agréables visuellement. C'est sûrement d'ailleurs cette attention particulière à mon style vestimentaire et celui des autres qui m'a poussé à devenir vendeur de vêtements...

Le psychologique qui m'habite
Calme, quelque peu réservé, observateur et attentif sont mes principales qualités. Je n'aime pas me vanter, m'imposer, je cherche généralement à rester en retrait jusqu'à ce que je voie que les gens ont besoin ou envie de me parler. Et j'observe souvent. Des fois les gens ont l'impression que je les espionne, et il m'arrive de les rendre mal à l'aise, mais je ne sais pas, j'aime observer les gens, tenter de déceler leurs pensées ou personnalité juste avec ce qu'ils dégagent, ce qu'ils portent, la façon dont ils se tiennent...

Vous l'avez compris, je fais un peu peur quelquefois, sans même m'en rendre compte. Je suis aussi assez tête en l'air et j'oublie assez facilement des choses. Il m'arrive également de m'exprimer de façon maladroite, de blesser ou vexer une personne sans le vouloir... Je suis aussi assez froussard. Lorsqu'il s'agit de sortir seul la nuit dans les rues de l'ombre, je lutte contre moi même pour ne pas rejoindre ma destination en courant. La présence de ces lycans et vampires me terrorisent... J'ai peur de la nuit, de ces êtres étranges et sanguinaires... Mais aussi des chiens, depuis cette fameuse morsure au mollet.
En revanche je partage une grande histoire d'amour avec les chats, et les oiseaux. J'aime l'affection que portent les chats, leurs ronronnements apaisants, et les doux et agréables chants des oiseaux de bon matin jusqu'au crépuscule. J'aime leur grâce, leur élégance, légèreté, aussi bien chez les chats que les oiseaux. Je peux passer des heures à ma fenêtre à les observer sans jamais me lasser.

Parfois, je les dessine. J'adore dessiner, et sans vouloir me vanter (je déteste ça), je suis plutôt doué dans ce domaine. J'avais déjà pensé à une reconversion dans les métiers de l'art, peut-être le stylisme, mais mon travail actuel me convient pour le moment.  Mais ça ne m'empêche pas de dessiner lorsque j'ai l'occasion et l'inspiration.

Le passé qui m'a construit
Mes parents ont quitté la Pologne peut avant ma naissance. Les conditions de vie régressantes, et les libertés de plus en plus rares dans ce pays, ils prirent la décision de partir lorsqu'ils ont su que ma mère était enceinte de moi. Ils ne m'ont jamais vraiment expliqué pourquoi ils ont choisi Londres, surtout au vu de ce qu'il s'y trame, peut-être n'avaient-ils pas pris le temps d'y réfléchir... Néanmoins, me voici, Alesky, né à Londres. Je suis fils unique, grandi ni riche, ni pauvre dans un vieil immeuble dans un quartier populaire de la ville.

Une fois, vers mes 9 ans, je jouais dans la rue avec des amis. Lorsqu'un chien est passé par là, sans doute errant ou perdu. Mes amis ont tenté de le faire fuir en l'effrayant, mais il a chargé en grognant et m'a choppé le mollet, alors que mes amis partaient sans moi... Mes parents et d'autres adultes du quartier ont réagit, mais depuis j'ai une peur bleue des chiens, même si j'essaie de vaincre cette peur.

J'ai étudié comme tous les enfants de mon quartier, sans parcours particulier. Je n'ai jamais redoublé et j'avais des résultats plutôt satisfaisants. Je n'aimais pas l'école, alors je me débrouillais pour la quitter sans avoir à faire d'années supplémentaires. Les amis que je rencontrais là-bas étaient d'ailleurs la seule motivation à venir tous les jours. Surtout Eva, une petite amie que j'avais à 15 ans, bien que cette relation ne durât pas plus de 7 mois. C'était néanmoins une des meilleures rencontres de toute ma vie. Mais la meilleure fût Jenna, ma meilleure amie, m'initiant au domaine de la mode. Je n'étais pas spécialement intéressé à cette époque-là, mais j'ai fini par y prendre goût, surtout lorsque je l'ai vu partir en stylisme. Pour moi, elle ne suit pas la mode : elle la créer. C'est un modèle pour moi, depuis mes 22 ans, et est une amie formidable sur laquelle je peux compter. Elle m'encourage fortement à devenir styliste malgré le fait que je me complaise dans mon métier actuel, pour l'instant.

A l'université, j'ai rencontré ma deuxième copine. Nous sommes restés ensemble trois ans, avant de se séparer, notre relation étant devenue trop plate. Et Jenna était toujours avec moi pour me soutenir, même en plein préparatif de son mariage.
Aujourd'hui, j'ai gardé bon contact avec quelques amis, et surtout mes parents à qui je rends parfois visite.