| #19376 [Terminée] DanaEliipsa~ Dim 19 Mar - 7:32
Dernière édition par Danae Eliipsa le Jeu 3 Mai - 9:47, édité 16 fois
DanaeEliipsa Identification Nom: Eliipsa Prénom: Danae Surnom: Date de naissance: 13 Janvier 1861 Sexe: Féminin Orientation sexuelle: Bisexuelle Pays d'origine: Angleterre Race: Vampire Groupe: Sanguinaire Emploi: ICI Supérieur immédiat: Damian Black… (--’)
| | Derrière l'écran Prénom: Secret of NANA (ouais un dérivé de la NASA) Surnom: Celui que tu veux. Âge: Plus qu’il n’en faut pour venir ici. Découverte: J’ai vu de la lumière et je suis entrée. Fréquence de connexion: Une fois par semaine. Autres personnages: Chléo Maters… Ouais la tête à claque ! Autres trucs sur vous: Je suis une licorne unijambiste ! Commentaires: Cher joueur, ce forum est révolutionnaire. Il a un bon graphisme et de bonnes personnes dessus.
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Le physique qui me différencie - Je n’aime pas que l’on me pose des questions, me coupant la parole, quand je parle. dit-elle.
Assise sur le bord du divan, ses longues jambes croisées sur lesquelles était posé son coude droit. Les manches courtes de son débardeur noir, laissait apparaître toute une série de tatouages. Sur la paume de sa main, elle maintenait son menton. Un sourire carnassier étirait ses lèvres maquillés d’un maquillage noir, dévoilant ses dents blanches aux canines allongées. Son maquillage sombre accentuait la couleur sanguine de ses pupilles habituellement d’un bleu très clair. D’une secousse vive de la tête, elle écarta quelques mèches mauves présentes devant son regard. Un collier dont le pendentif était une pierre noire aux reflets violacées, pendait entre ses deux seins.
Ses tatouages : Un bouquet de rose en noir et rouge sang éclaté sur l’épaule dont les ronces remontent au niveau de la nuque. Trois roses de tailles différentes s’allignent le long du bras pour être suivit d’un visage d’une femme au visage à moitié squelettique, juste sous le coude. Le bas de ce visage semble goutter pour former un collier en dentelle autour du poignet dont une pointe vers mourir sur l’annulaire en forme de bague avec un crucifix noir, ensanglanté.
Dans son autre main, elle faisait danser la langue ensanglantée du psychologue qu’elle avait délicatement découpée à l’aide du coupe papier de ce dernier. D’un geste délicat, elle vint placer ses cheveux derrière son oreille, présentant des percings en forme de rose noir et rouge tout le long du cartilage. Les roses, ses fleurs préférées. Elle laissa tomber le morceau de langue au sol et se leva. Bien qu’elle était mince de par sa nature, ses muscles étaient visibles. Elle alla s’asseoir derrière le bureau de l’homme. La vampire se saisit d’une feuille de papier et d’un stylo.
- Vu que vous avez les mains attachées dans le dos, laissez-moi donc écrire ma vie à votre place, voulez-vous ? Le psychologique qui m'habite Un large sourire mesquin se dessinna sur ses lèvres. - Pourquoi poses-je cette question ? Évidemment que vous le voulez ! Je vais commencer par vous écrire qui je suis… Commençons par les qualités, c’est souvent ce qui plaît le plus et fait le moins peur.
Le courage - On dit souvent de moi, que je suis une personne courageuse. Il faut dire que je lui prête à mettre mes peurs de côtés, ma fatigue de côtés, je suis prête à tout mettre de côté pour parvenir à mes fins. C’est une grande qualité, tu ne penses pas chéri ? Un nouveau sourire carnassier se dessina sur ses lèvres, certains même, appelle ça de la follie pure et dure mais je préfère dire que c’est du courage. Je suis capable de tenir tête à tout et n’importe quoi. Du moins presque, je ne tiendrais pas tête à notre grand leader, Damian Black. Il est d’ailleurs la seule exception à la règle.
La sociabilité - Quoi ? Pourquoi cette tête ? Qui a dit qu’on ne pouvait pas être sociable en étant dans les Sanguinaires ? Vous devriez cessez de vous enfermer dans vos livres et vous ouvrir au monde ! Je suis sociable, j’aime faire de nouvelles connaissances de toutes sortes évidemment, il ne faut pas oublier de le préciser. Je vais beaucoup vers les gens pour faire connaissances avec eux, je trouve que c’est une assez bonne qualité, surtout quand on essaie de trouver de nouvelles victimes à se mettre sous la dent… Ou à faire entrer dans les rangs.
La vivacité - Oui chéri, tu as du te rendre compte que je suis une vampire, quand même ! Regarde mes yeux rouges ! Tu sais que j’ai envie de toi. Mais on s’égare, étant une vampire, je ne suis pas forcément acceptée par tout le monde et, des fois, je peux me diriger vers les mauvaises personnes. Que se passe-t-il ? Un combat évidemment. C’est pour cette raison, qu’en plus d’être vigilante, je suis vive. Je ne tiens quand même pas à me faire tuer !
La logique : - C’est un point que je trouve très important aussi ! dit-elle en pointant le psychologue à l’aide de son stylo, sans logique on peut rapidement se faire teur. Du moins, de mon point de vue. C’est pour cette raison que je fais tout mon possible pour l’être le plus possible ! Bien évidemment, ma logique n’est pas forcément égale à celle des autres personnes mais elle est assez bonne et jusqu’à aujourd’hui, je n’ai pas eu de problème avec ce point. L’honnêteté : - Oui, parce que je ne vois pas l’utilité de mentir dans certain moment. Je suis pour être honnête et franche ! Dire les choses telles qu’elles sont. En fait, je le suis tellement que je me demande si je ne devrais pas considérer ça comme un défaut plus qu’une qualité… Bon évidément, je ne suis pas une sainte, alors oui, je fais des petits écarts des fois, mais je te fais confiance, ça reste entre nous, chuchota-t-elle avant de terminer sa phrase par un clin d’oeil malsain.
La loyauté : - Uniquement réservé à mon supérieur. Le reste, je m’en moque. J’en ai trop souffert dans ma vie pour pouvoir être loyale à qui que ce soit d’autre qui me soit égal.
La discrétion : - J’aime me tapir dans l’ombre et surgir quand il le faut. Je pourrais rester des heures sans faire le moindre bruit. Je ne me montre pas à tout le monde et je suis sage comme une image ou du moins, calme.
L’efficacité : - J’aime le travail bien fait et je le fais correctement, je m’organise, je fais des plan pour que ce soit rapidement fait mais avec le plus d’efficacité possible !
Le calme : - Je ne pense pas que j’ai besoin de t’en faire un dessin. Je suis calme de nature, je ne suis pas le genre de personne à courir dans les tous les sens pour un rien, à me prendre la tête pour quoi que ce soit. De plus, on réfléchit mieux quand nous sommes calme, n’est-ce pas ? C’est le chemin que j’ai décidé de prendre, il très d’ailleurs très difficile de me mettre en colère ou même de m’entendre crier.
L’observateur : - J’aime observer les gens. Je pourrais rester assise sur un banc, la nuit, à observer les gens passer. Leur démarche, leurs traits de visage, leur réaction, c’est tellement plaisant de voir tellement de diversité dans ce monde ! Il est rare de croiser deux personnes identiques. Vois-tu, même les jumeaux ne sont pas parfaitement identique. Grâce à cette fabuleuse qualité, je peux trouver les pires défauts des personnes et m’en servir contre elles… Toi… C’était la peur.
L’ordre : - Oui, vampire ne rime pas avec désordre ! J’aime quand les choses sont à leur place, bien rangé. C’est plus simple ensuite pour s’y retrouver, j’aime classer les choses en fonction de leur taille, leur forme etc etc.… Cela pourrait être comparé à de l’obsession…
Attentif : - Je suis attentive aux ordres que l’on me donne ! J’écoute sagement et j’applique ensuite. Je suis attentive aux moindres gestes des personnes à qui je m’adresse, aux détails qui change de la vie de tous les jours.
La jeune femme sourit, décoiffant sa chevelure derrière son oreille. Elle croisa les jambes et se pencha à nouveau au dessus du carnet dont elle tourna la feuille pour écrire au dos.
- Passons aux défauts maintenant.
Forte tête : - Ou têtue, cela dépend des personnes. Je dois avouer que je le suis un peu, lorsque j’ai une idée en tête, il m’en faut beaucoup pour me la sortir. Je ne dis pas que je la mettrais en application mais elle ne me quittera pas avant que je ne change d’avis, que je l’oublie ou qu’elle soit périmée.
La domination : - J’aime me sentir forte et supérieure. J’aime dominer dans toutes les situations, être la plus forte, la plus crains. Mais ce n’est pas le cas, Damian est bien devant. Je ne sais toujours pas d’ailleurs si je dois le prends bien ou pas, il est quand même plus jeune que moi… Mais je dois dire qu’il a toutes les qualités pour cela.
La perversion & le sadisme : - Ah ah ah, un passage que j’adore ! Là aussi je n’ai pas besoin de te faire un dessin, j’aime faire mal. Je n’aime pas forcément avoir mal mais j’aime énormément le faire, ça me donne une certaine satisfaction, voir ma victime me supplier de l’épargner, d’arrêter mes tortures, d’être clémente. J’ai l’impression d’avoir un sentiment de toute puissance dans les mains ! J’ai l’impression de… Dominer. Je n’arrive pas à me défaire de ce sentiment, j’en suis devenu accroc. Tu ne peux pas savoir ce que c’est toi… Tu es dominé.
Froide : - La luxure ? Ce n’est pas vraiment pour moi ce genre de chose, je le laisse à ceux qui le veulent. Ce n’est pas une chose qui m’attire. Tentez donc de m’amadouer, de me draguer, de faire quoi que ce soit, il est rare que je réponde. Si je répnd, c’est que vous pouvez sans doute m’apporter quelque chose de satisfaisant.
Impulsif : - Oui, j’ai dis que j’étais calme mais ça ne m’empêche pas à certains moment de ne pas être dans mon assiette ! L’es-tu tous les jours toi ? Évidement que non ! Je suis habituellement calme, c’est vrai. Mais je peux démarrer au quart de tour et bam… Je suis désolée.
Grande gueule : - Un autre défaut… Je l’ouvre beaucoup trop, je dis trop ce que je pense. Ce qui peut parfois être fatiguant, non pas pour moi mais pour les autres. De plus, ce n’est pas souvent pour dire des jolies choses mignonnes mais plutôt pour cracher du venin, un venin qui peut te brûler jusqu’à la moelle, chéri.
Provocateur : - Chéri… Ne crois pas que je sois amoureuse de toi mais j’appelle tout le monde comme ça, avec un air plus ou moins hautain selon la situation. C’est ma manière de provoquer, ce n’est pas grand-chose, je sais et c’est justement pour ça que j’aime ça. C’est tellement anodin que presque personne ne s’en rend compte alors… Je jubile intérieurement.
Mes relations avec les autres créatures… - Je pense que ça pourrait t’intéresser, tu ne penses pas ? Bon, ça va être simple et vite classé ! Les humains sont des repas sur patte et des joujous… Les lycans sont vulgaires sac à puce puant qui ne devraient pas exister… Haaaan, je ne comprends pas pourquoi ils s’obstinent à vouloir nous prendre Londres… Tout le monde sait que cette petite ville serait tellement bien entre les main des vampires… Tssss, quelle belle brochette d’abrutis !
Le passé qui m'a construit La jeune femme prit la feuille qu’elle plia jusqu’à ce qu’elle soit plus petite que la paume de sa main. Elle la déposa à ses côtés avec délicatesse avant d’ouvrir le stylo pour voir la quantité d’encre qu’il restait.
- Bon, c’était mon caractère… Maintenant, je vais te raconter mon histoire, hein ? Oui, parce que je pense qu’en bon psychologue, tu aimerais en savoir plus sur la mignonne petite Danae et pourquoi elle est devenue coomme ça ! Tsssss, vous êtes tous pareil ! Je vais juste te faire un résumé… Je trouve que j’ai beaucoup trop dit de chose sur moi ~dit-elle en écrivant sur la feuille.
Elle se saisit d’une règle pour souligner ce qu’elle venait d’inscrire. La vampire posa le bout de plastique un peu à l’écart avant de poser la mine sur le papier blanc qui ne demandait qu’à être remplit.
- Il était une fois, dans… un petit village au nord… de… l’Angleterre…
֍֍ Au commencement, le 13 Janvier 1861. Il était une fois, dans un petit village au nord de l’Angleterre, naquit une fillette dont les parents décidèrent de la baptiser Danae. Elle avait des joues rondes et rouges, comme les adultes aimaient tellement voir sur des petits poupons. Il faisait nuit et la neige brillait à la lueur de la pleine lune. Dès sa naissance beaucoup de personne fut ébloui par la beauté de ses yeux bleus tel son père… qui était nul autre le maître de maison pour lequel ses parents travaillait. Viol ? Amour interdit ? Personne ne le saura jamais mais Danae, elle, était maintenant bien présente et vivante dans ce monde qui était devenu le sien. Sa mère ne sachant comment réagir à cette découverte, la jeune Danae fut prise en charge par la gouvernante, Martha, une vieille femme à l’âge avancé et l’avait fait passé pour sa petite fille. Ce qui marcha pour le début.
7-8 ans, 1868-1869. Danae avait grandit, elle était devenue une petite fille énergique qui courrait tout le temps partout. Elle aidait continuellement aux tâches ménagères. Néanmoins, le maître de maison était loin d’être idiot. D’autant plus que certaines mauvaises langues de la maison, lui avait tout rapporté. Qui était sa véritable mère, la date de naissance. Instruit comme il était, il a pu faire le lien entre Danae, sa mère et lui. Sans compter le fait qu’il avait noté une large ressemble entre eux. C’est à ce moment là que tout commença pour elle. Le maître de maison fit tout ce qui était en son pouvoir pour lui compliquer la tâche, lui donnant des ouvrages de plus en plus compliqué à faire pour cette petite fillette de seulement 8 ans. Et lorsqu’elle échouait dans ce qui lui était demandé, elle avait le droit à une punition. Pas une punition que l’on affligeât aux enfants de nos jours, en les mettant au coin par exemple, mais elle pouvait recevoir des coups de fouet et même avoir les mains ébouillantées. Heureusement que Martha était là pour lui panser les plaies et, parfois, prenait même les punitions à la place de la fillette. Une femme de courage.
15-16 ans, 1876-1877 Aaaaaaah. La puberté. Lorsqu’une adorable fillette devient une charmante jeune femme. Trop charmante visiblement. Danae continuait à faire ses tâches ménagères, dans dire le moindre mot, elle était sage et faisait tout ce qu’on lui disait, elle acceptait des punitions plus violentes les unes que les autres, ne disait rien. Pourquoi ? Parce qu’elle aimait Martha et qu’elle ne voulait pas qu’elle prît à sa place. Elle détestait cet homme, elle le détestait plus que tout ! Bien qu’elle ne le montrât pas, elle voulait lui apprendre, lui faire vivre ce qu’il lui faisait vivre. Mais elle ne pouvait pas. Elle était trop faible. Un jour, alors qu’elle amena du thé chaud, elle le renversa « accidentellement » sur son pantalon. Bien qu’elle faisait semblant de s’inquiéter et de s’excuser, sa petite vengeance idiote la faisait rire intérieurement. Elle lui procurait une sensation de bien être. Ce ne fut que de courte durée. Elle voulut partir « chercher » de quoi essuyer le vêtement qu’il l’attrapa par le bras pour la plaquer face contre le bureau. Il lui maintenait la tête contre le bureau. Elle l’entendit qu’il retirait sa ceinture, la respiration de la jeune femme s’était accélérée quand il fut trop tard. Plaisir pour lui, déplaisir pour elle.
Depuis ce jour, Danae provoquait continuellement le maître de maison, elle se jurait qu’elle se vengerait. Qu’un jour, elle aurait le courage et la force pour lui faire regretter son acte. Or, Martha lisait en elle comme dans un livre ouvert, elle la supplia de ne jamais rien faire contre lui. Danae, à contre cœur, accepta et rangea toute sa rancoeur au fond d’elle.
20-25 ans, 1881-1886 Tenant sa promesse qu’elle avait faite à Martha, elle ne cherchait plus à se venger du Maître de maison. Sage, polie et courtoise, elle cachait toutes ses envies dangereuses. Elle s’entendait bien avec la nouvelle, une jeune fille discrète qu’elle avait prit sous son aile dès son arrivée. Danae se souvient très bien qu’une fois, elle était passée devant la chambre de son amie et avait entendu des cris, des appels à l’aide. Elle avait regardé par la serrure. Prise de colère, elle entra en furie dans la pièce, elle se saisit de la lampe à l’huile de la petite nouvelle pour violemment frapper l’homme au visage. Le verre éclata et son visage se mit à brûler. Danae était là, à la regarder… Le frisson l’avait parcourut, les cris de douleur la berçait, son cœur s’était mit à battre comme jamais. Bon Dieu, qu’elle aimait ce son. Elle serait bien resté si, son amie ne l’avait pas conduit hors de la chambre.
Le soir même Martha lui avait un bagage et l’avait recouverte d’une large cape, la suppliant de partir et de ne jamais revenir. Elles s’en sortiraient, Danae n’avait pas de soucis à se faire. Martha avait retiré son collier dont le pendentif était une pierre noire aux reflets violacés pour lui tendre. Elles se firent une dernière embrassade et Danae s’enfuit.
30 ans, 1891. Danae avait lentement refait sa vie dans un autre endroit, elle avait aussi fait la connaissance d’Elizabeth Rosenbach. Une femme tout à fait remarquable avec qui elle s’entendait bien. Danae avait fait en sorte de cacher ses origines pour pouvoir garder cette nouvelle amie auprès d’elle. Elle se prit rapidement d’affection pour cette ravissante rousse, elles devinrent de très bonnes amies. Elizabeth était une amie pas comme les autres. Lorsque le jour fatidique où elle prit son courage pour lui demander de la changer, Lizzie accepta. Danae s’était senti défaillir, elle pourrait enfin faire payer à cette pourriture tout ce qui lui avait fait. Ce qu’elle ne savait pas, c’est que la transformation n’allait pas être de tout repos. La douleur fut si grande pour la jeune femme, pourtant habituée, qu’elle en perdit connaissance.
Quand elle se réveilla, elle avait soif. Lizzie avait déjà tout préparé. Elle s’était nourrit et avait fait la connaissance de Dimitri. Les relations entre eux n’étaient pas des plus amicales. Lizzie prit le temps de s’occuper de Danae, de lui apprendre les rudiments de sa nouvelle vie de vampire mais, dans sa tête, un seul mot tournait : vengeance.
33 ans, 1894 Trois ans plus tard, elle retourna vers son ancien lieu de vie. Elle passa par la porte de derrière, elle ne voulait pas se faire voir par le Maître. Ce qu’elle voulait en premier lieu : voir Martha. Elle lui avait tellement manqué. Cependant, elle se retrouva face à son ancienne amie, évidemment elles se prirent dans les bras et s’embrassèrent, heureuse de se retrouver. Cependant la triste nouvelle tomba : Martha ne faisait plus partie de ce moment, elle avait été tuée par le Maître lui-même pour traîtrise. C’en fut trop pour Danae qui décida de passer à l’acte le soir même.
- Âme sensible ne pas lire ! TU AURAS ETE PREVENU ! Tu es le seul responsable si tu lis ça ! :
- Quoi donc ? Tu fais encore le timide après ce qu’on a vécu, toi et moi… Tu te rappelles ? Elle se pencha en avant pour mettre en avant sa poitrine, j’avais seize malheureuse années à cette époque. Seize pauvres petites années !
Son poing parti. Un craquement lui donna un frisson de plaisir. L’homme, nu attaché à sa chaise, avait la mâchoire fracturée. Il implorait du regard la vampire, la supplia de le laisser vivre, bien que ses mots étaient maintenant incompréhensibles. Danae avait ricané et s’était penché en avant, posant ses mains sur les accoudoirs, le forçant à la regarder dans les yeux.
- Est-ce que toi, tu l’as laissé vivre ? Hein ? Est-ce que tu as laissé Martha vivre ?! hurla-t-elle le frappa à nouveau dans la mâchoire, de l’autre côté, tu crois vraiment que je vais te laisser ? Tu t’en prenais à moi… Je ne disais rien alors tu as changé de victime parce que tout ce que tu aimes, c’est les cris de souffrance...Si tu savais à quel point je te comprends.
Elle s'agenouilla devant lui avant de lui écarter les jambes. La vampire leva les yeux pour observer son effroi en plus de le sentir. Le torse de l'homme se levait et s'affaissait rapidement. Elle crut même voir des larmes couler sur ses joues. Danae glissa sa main dans son dos pour aller chercher le couteau de cuisine qu'elle avait emprunté pour une durée indéterminée. L'immortelle regarda le reflet dans la lame.
- Tu sais ce qui est marrant dans l'histoire... dit-elle calmement en se saisissant du sexe de sa victime. Elle plaqua sa lame contre le pubis de l'homme, entamant des va-et-vient lent. Ce qui se passe en ce moment ne se serait jamais produit si seulement Martha était encore vivante. Tu as éliminé ta seule chance de survie.
La vampire se redressa et observa cet amas de chair dans sa main. Ses poils s'étaient dressés au son mélodieux des cris de souffrance de sa victime. Elle sourit et lui retira le bout de tissu qu'il avait dans la bouche pour le remplacer par sa propre chair.
- Je veux juste être sûre qu'un jour tu puisses réfléchir avec ton cerveau.
Ses yeux avaient virés au rouge. Cette vision fit pleurer l'homme de terreur. Le sang lui donnait envie de se désaltérer et elle le ferait mais avant elle avait autre chose à faire. Elle se saisit de son arme et vint graver sur le torse de son jouet : "I'm a monster." Le sang coulait et Danae y trempa ses doigts. Lorsqu'elle se redressa, elle les lécha, un large sourire aux lèvres, elle prenait plaisir.
S'en suivit une bonne heure de torture, une heure d'acharnement où Danae laissait d'écouler toute la haine qu'elle avait envers lui. Toutes ses années de souffrance. Si bien que le corps en fut méconnaissable par la suite. Danae grimaça, elle allait devoir chercher une nouvelle source de nourriture à présent. Elle ricana et laissa tomber son couteau au sol avant de sortir de la chambre. Elle s'en alla ensuite définitivement, se jurant de ne jamais mettre un pied dans cet endroit de malheur.
34 ans – 169 ans, 1895 - J-1. Cette période est très longue pour la simple et unique raison que Danae n’eut rien de bien nouveau dans cette nouvelle vie. Les Ancestraux. Après son petit acte barbare, Danae n’avait plus vraiment de but. Elle aurait bien pu retourner voir Lizzie mais avec Dimitri, elle en avait pas vraiment envie. Elle avait pourtant en elle, encore cette haine et cette colère qui la poussait à toujours être plus violente envers ses victimes. Grâce à sa sociabilité, elle fit la rencontre d’un autre vampire qui se disait faire partie du groupe des Ancestraux. Se disant qu’elle n’avait plus rien à perdre, elle le suivit sans faire d’histoire. Il s’agissait d’un groupe de vampire avec des valeurs. Elle fut surprise mais se laissa tenter par l’aventure.
Le diamant noir. Danae pensait vraiment être redevenu la jeune fille sage d’avant. Que nenni ! Bien qu’elle refoulait ses instincts au fond d’elle, la souffrance, les cris lui manquaient. Elle avait besoin de cette drogue mais elle se retenait. Pourquoi ? Parce qu’elle était loyale, trop même. Elle faisait ce qu’on lui disait. Puis elle tomba sur lui… Sur ce petit bijou : Damian. Danae l’avait tout de suite remarqué et son cœur pencha pour lui immédiatement. Elle était devenue moins respectueuses des Ancestraux, elle leur cherchait les ennuis mais était loyale envers Damian. Toujours là pour lui. Du fait son âge plus avancé, Danae veillait sur lui discrètement. La scission des clans Deux choix s’étaient offert à elle… Les Ancestraux ou les Sanguinaires. Sans réfléchir, elle avait suivit son petit diamant noir. Elle l’aurait suivit jusqu’au bout du monde si le fallait, toujours prête, toujours derrière lui, il suffisait qu’il demande, elle était là. Danae n’aurait pu rêver mieux comme vie, elle pouvait enfin se lâcher et laisser sa véritable nature parler.
L’éclatement du clan. - Bryan Grey… Ce chien… Ce sac à puce ! Si un jour je l’attrape celui-là, je me ferais un plaisir de lui faire comprendre comment je m’appelle, dit-elle calmement avant de reprendre ses écrits. Danae était assise dans les couloirs à lire des livres sur le soin quand elle entendit la porte s’ouvrir. Elle se crispa, cette odeur, elle la reconnaissait. Elle grinça des dents et alla en vitesse avertir Damian de l’arriver de la boule de poil. Ils fuirent ensemble, en compagnie de quelques sanguinaires. Elle espérait intérieurement que le plus de sanguinaire s’en sorte.
Reconstitution du clan. Elle fut attristé de voir que les Sanguinaires avaient perdu leur beauté d’autrefois. Qu’ils devaient à présent se cacher dans les égouts mais elle faisait confiance à Damian, il saura tout remettre sur pied.
169 ans, Jour J. On ne change pas une équipe qui gagne. Comme à la bonne époque, Danae veille toujours sur son petit diamant noir. Elle en prend soin et est toujours et encore là quand il en a besoin.
La vampire referma le stylo et observa les deux pages qu’elle venait d’écrire. Elle sourit et laissa glisser l’objet dans son poche. Elle se saisit des feuilles qu’elle relisait tout en venant se placer devant lui. La vampire leva les yeux vers le psychologue et lui fit un large sourire.
- Voilà, vous savez tout docteur…
Danae plia les feuilles qu’elle glissa dans son soutien-gorge. Elle passa sa langue sur ses lèvres avant de s’approcher vivement pour planter ses crocs dans le cou de sa victime. Fiche faite par Bryan Grey (Law) pour le forum Londres et Ténèbres.
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