[+18][viol]On ne change pas ce qu'on est [Pv Kelly Green ]

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On ne change pas ce qu'on est
«Sanguinaire même si je ne le veux plus…»
15 novembre 2032

J'ai toujours aimé me promener dans les parcs de Londres. Et sentir l'herbe fraichement coupée m'a beaucoup manqué durant mon escapade. La nuit est claire et propice aux ballades de couples, propice également aux doubles repas. Et j'ai faim. Ou plus exactement, j'ai soif. Je m'étais toujours imaginé ma vie de vampire, toujours dis que je ne ressentirais jamais cette envie. Qu'elle sera toujours assouvie au premier signe. Occupé à rire et à boire avec ma famille dans l'insouciance générale. Mais ma vie a pris un tel virage, que je ne me suis pas préparé.

J'étais de retour à Londres depuis le mois de juillet. J’avais très vite appris que les sanguinaires avaient enfin quitté les égouts pour un manoir. Et qu'ils étaient à diriger par Amelia. L'une de mes anciennes sœurs m'avait donné l'adresse. Et pourtant, je n'y suis pas allé. Beaucoup de choses ont changé, je ne suis pas le simple Klaus sans nom. J'ai à présent une véritable identité. Je ne regrette pas mon passé, je ne déteste pas ma famille. Je ne me trouve juste pas à ma place. Je ne me vois pas y retourner tout simplement. Damian n'est plus, depuis qu'il a abandonné la famille. Depuis qu'il m'a abandonné, j'ai senti un vide profond. Une peine immense que je n'ai toujours pas réussis à calmer, mais juste à transformer en colère. Il était revenu peu avant moi, j'avais refusé de prendre contact. Et de toute façon, il n'avait pas pris la peine de venir me voir. C'était pourtant à lui de faire le premier pas. Il savait que ma plus grande peur c'était qu'il m'abandonne et pourtant …. Mon poing se serre. La colère monte en moi, à présent qu'il est mort. Je le regrette tant. Je n'ai pas pu lui dire ce que je pensais, je n'ai pas pu lui crier toute mon amertume à son départ. Mon désir de quitter la famille, de créer ma propre vie.

Parfois, je me dis que c'est pour un mieux. Durant mon voyage je m'étais déjà persuadé à sa mort. L'annonce de celle-ci a donc été moins brutale. Mais pas moins mal. C'était mon père, il m'a élevé et m'a formé à cette vie de vampire. Si j'arrive à me contrôler alors que je suis encore si jeune c'est grâce à son éducation. Je le sais, j'ai beau ne plus vouloir rester dans le clan. J'ai l'impression que toute mon âme est liée à celle-ci. Mes ongles entrent dans la chair molle de ma main, pas assez pour percer, mais suffisant pour y laisser une trace blanche. Je la regarde un instant, je ne ressens rien. La douleur n'est pas suffisante pour me faire frissonner. Je soupire, j'ai besoin de me changer les idées, une occupation qui ne me fera pas réfléchir à la proposition d'Amélia.

Mes pieds nus caressent l'herbe, écoutant les roucoulements des humains imprudents dans la nuit. Les activités de groupe que j'aurais rejoint volontiers il y a quelques mois encore. Je les évite, je n'ai pas envie de faire un gros carnage, je veux juste combler ma faim avant qu'elle ne me devienne insoutenable et que je ne résiste plus à la moindre envie. Et mon bonheur n'est pas très loin. Entre deux bosquets, cachés à l'abri des regards, mais par des oreilles. Un couple, ivre d'amour et d'alcool. La passion de l'ébat caresse mes narines et j'affiche un sourire amuser. Sexe et sang ? N'est-ce pas les deux loisirs qu'on m'a appris ? Je fais assez de bruit pour attirer leur attention tout en restant cacher. Et le brave courageux quitte sa belle pour venir voir ce que c’est. Je peux le voir tituber en se relevant alors qu'il s'approche de moi. Se jetant littéralement dans mes bras en trébuchant. Je ne lui laisse pas le temps de comprendre ce qui lui arrive, mes doigts se sont refermés sur sa langue et la déloge de sa cavité dans un mouvement rapide. Mes dents plongeant directement à son cou, alors que je le tiens bien fermement contre moi.

Il aurait pu se débattre un peu plus s'il était un peu plus apte à réagir. Mais l'alcool aidant, je me délecte de son sang, sans les moindres soucis. Je m'en nourris, rapidement. À l'affut que la demoiselle ne bouge pas. Mais elle est bien trop occupée à rire seule, demandant à son Richard s'il n'est pas tombé dans sa pisse. Le corps devient inerte, un dernier sursaut, un dernier battement. Et son Richard a rejoint le pays des merveilles. J'ai gaspillé son sang en lui arrachant la langue, mais qu'importe, un autre repas m'attend. Je balance le corps sans la moindre reconnaissance et m'approche de ma seconde proie. Ayant gardé ma dernière gorgée en bouche pour savourer pleinement le gout.

Elle est là, étendue sur une couverture, à moitié nue. Sans prévenir de mes attentions et profitant de la pénombre, je la tourne sur son ventre et me colle à elle. Elle me confond avec son mec, se plaignant qu'elle a froid et que j'ai été trop long. Sans lui répondre, ma main glisse sur sa cuisse remontant sa jupe pour dévoiler sa fesse nue. Elle a froid ? Alors, pourquoi venir se coucher dans un parc en plein mois de novembre ? Pas d'inquiétude, je vais la réchauffer.

Viol:

Et de l'avoir assez étourdi pour m'enlever et me rouler sur la couverture. Refermant mon pantalon en soupirant de plaisir. Elle est vivante, elle a les yeux fermés et a même encore la force de tourner la tête de l'autre côté n'osant me voir. Comme si ça lui permettait d'effacer l'idée de ce qu'il vient de passer.

Elle est trop faible pour faire quoi que ce soit d'autre, si ce n'est se rouler en boule sans oser bouger. Je l'entends pleurer, mais ce n'est pas ce qui m'inquiète. Me relevant sur mes coudes, je regarde la personne qui s'approche de nous. Pas assez près pour pouvoir l'identifier visuellement. Un ami, un ennemi ? Je me redresse accroupis pour rester cacher par les buissons et me glisser hors de sa vue et de sa portée. Je ne suis pas contre une petite bagarre, non en réalité je ne serais pas contre une mise à tabac. Sentir la douleur sur moi, me sentir réveiller, je pense que je ne me défendrais même pas.

Mais mon instinct me dit que rester près d'un cadavre et d'une fille à moitié morte n'est pas la meilleure des solutions. J'évite les lumières et la foule. Je profite de la fontaine pour nettoyer le sang sur mes mains et ma bouche. Refermant mon blouson pour cacher d'éventuelles taches d'éclaboussure. Quand je suis assez éloigné, je me laisse tomber contre un arbre je peux sentir une forte odeur de pisse sur celui à proximité. Celui d'un lycan ? Tant mieux, ça camouflera mon odeur.

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