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Marie-Bertrand, le traumatisme d'une vie.

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Invité
Invité
Anonymous
#37851
Marie-Bertrand, le traumatisme d'une vie.
Message Dim 26 Aoû - 17:31


Dernière édition par Marie-B. De Champigny le Lun 27 Aoû - 15:58, édité 3 fois
Marie-BertrandDe Champigny


Identification

Nom: De-Champigny.
Prénom: Marie-Bertrand.
Surnom: MB ou tout ce que tu voudras.
Race: Lycan.
Sexe: Masculin.
Âge physique: 70 ans.
Date de naissance: 13 Janvier 1772.
Orientation sexuelle: Hétérosexuelle.
Pays d'origine: France.
Groupe: Libre pour le moment.
Emploi: Au chômage – anciennement vétérinaire et maçon.
Supérieur immédiat: Personne.

Derrière l'écran

Prénom: Prénom.
Surnom: Nom.
Âge: Age.
Découverte: En cherchant.
Fréquence de connexion: Aussi souvent que je le peux.
Autres personnages: Pleins.
Autres trucs sur vous: J’aime les cacahuètes.
Commentaires: On va rire !

Le physique qui me différencie
Tout le monde est-il vraiment censé ? Voilà une des questions idiotes que pourrait se poser son frère jumeau, Louis-Théodore De Champigny, professeur de philosophie dans une Université à Londres. Marie-Bertrand est incapable de répondre au nom de tous mais il sait que ceux qui s’occupent des définitions dans le Dictionnaire ne le sont pas. Il en est même certain. Pourquoi ? Si on va à « perfection », la photo de son corps ne sert pas de définition. S’ils sont sensés, ça aurait été le cas. Mais bon, ce n’est pas grave, il a tout de même plus grave sur Terre pour s’attarder sur un détail aussi insignifiant.

En tout cas, il fait tout pour avoir un corps à faire frémir d’envie les hommes et les femmes alentours. Il va régulièrement à la salle de sport – quand il ne fait pas de sport chez lui – pour dessiner les muscles qui forment son corps et éviter d’avoir une apparence de vieux, bien qu’il n’aie pas le choix. En plus de vouloir ne pas paraître son âge, il veut avoir un style de vie sain et équilibré pour reculer au maximum les aspérités dû au temps écoulé. Car il n’est plus très jeune ce cher Marie-Bertrand, avec ses 260 ans, de l’eau a bien coulé sous les ponts depuis sa naissance. Maintenant, il ne lui reste plus qu’à cacher l’apparence que 70 ans que Dame Nature lui a imposé. Une chose qu’il arrive très bien à faire ou presque. Cependant, bien que Marie-Bertrand tente de ne pas laisser son corps subir l’accumulation de graisse ou entre la « Voûte des croûtons » - comme il disait autrefois, il évite soigneusement de cacher certaines choses comme sa pilosité poivre et sel – ce qui fait craquer les dames. Une chose ne l’oppose pas à son frère : tous les deux savent à quel point l’apparence est importante, ils prennent tous les deux grandement soin de leur physique. L’un plus que l’autre selon les propos de Marie-Bertrand.

Le vieux lycan prenait soin de coiffer ses cheveux en un look un peu coiffé-décoiffé. Bien sûr, pour cacher ses joues creuses par le temps et quelques rides, il laisse pousser une bonne barbe bien épaisse qui est plus grise que poivre et sel. Contrairement à son frère qui commence avoir la calvitie, Marie-Bertrand a encore une bonne tignasse sur la tête. Des cheveux robustes, épais et denses, comme lorsqu’il n’avait qu’une petite vingtaine d’années, grâce à des implants capillaires. Pour paraître propre et distingué, il la brosse et la lave régulièrement pour la discipliner, les miettes à l’intérieur ou les poils qui s’emmêlent, ce n’est pas la chose qu’il préfère le plus au monde, d’autant plus que ce n’est pas très attirant. Les yeux sombres de Marie-Bertrand sont un échos à la couleur ébène qu’étaient ses cheveux avant que la vieillesse ne s’installe en son sein – ou en son pectoral, c’est mieux. La pilosité de son torse s’éclaircit aussi, laissant, avec le temps, la place à la blancheur.

Son style vestimentaire est bien simple. Oh non, il ne porte pas de veste en cuir ou des conneries de ce genre comme beaucoup pourraient se l’imaginer. Avec le temps, Marie-Bertrand est devenu quelqu’un de très classe. Il est passé le temps où il pouvait se permettre d’être cool et classe habillé de cuir, maintenant il opte plus pour des chemises, ouvertes sur les premiers boutons, surmontées d’un veston, moulant son corps large et musclé. Souvent, il met des jeans avec des baskets dont l’apparence s’approche beaucoup des mocassins, alliant l’utile à l’agréable.

Ne cherchez pas sur son corps une trace de percing ou de tatouage, vous n’en trouverez pas. Bien qu’il aime bien ce genre d’expression artistique, il trouve cela plus joli chez les autres que chez lui. Enfin, tout dépend de cela où se trouve. En tout cas, vous y trouverez des traces et des cicatrices qui relatent de son histoire difficile et semée d’embûche. Des cicatrices sur lesquels il ne veut pas s’attarder ni conter leurs histoires.

Étant donné que Marie-Bertrand est un lycanthrope, il est donc normal qu’il aie une forme lycane et lupine. Toutes les deux présentent un pelage noir comme une nuit sans étoile, seul le museau présente des poils grisâtres, montrant sa vieillesse et, bien qu’il ne la montre pas vraiment, sa sagesse. Cependant, alors que sa forme lupine n’est qu’un simple loup, sa forme lycane est un peu plus effrayante. Du haut de ses deux mètres, il impose une musculature saillante et forte, des griffes qui peuvent découper le bras d’un humain en un coup. Des dents si grandes qu’aucun os tombant dans sa gueule de résiste à la pression exercée. Êtes-vous sûr de vouloir le mettre en colère ?


Le psychologique qui m'habite
Marie-Bertrand a toujours été fidèle à lui-même comme fidèle à une femme quand il se met en couple – quand il se met en couple. Depuis sa plus tendre enfance, il est une personne énergique et dynamique ! La pitrerie est sa spécialité, il aime faire rire les gens, le rire est la plus belle des chansons selon lui, surtout après avoir vécu une vie comme la sienne. Il ne veut plus entendre de pleurs ni de cris de souffrance. D’ailleurs cette vie fait qu’il a toujours été le genre de type a avoir le cœur sur la main, à donner quand on avait besoin et qu’il pouvait, sans pour autant abuser car il savait dire non et ne valait mieux pas le mettre en colère. Une colère qu’il avait apprit à maîtriser avec le temps durant sa longue et tumultueuse vie semée de souffrance, de tortures et de mort. Tout comme il avait apprit à maîtriser ses larmes et sa tristesse, qui pouvait dire l’avoir vu pleurer ? Personne. Depuis longtemps, Marie-Bertrand a apprit à maîtriser toutes ses émotions en général, formant ainsi un bouclier contre le monde extérieur mais, des fois, ces émotions étaient trop fortes et pouvaient exploser au grand jour.

Très travailleur, il répond toujours présent face à la besogne. Il fait toujours rapidement dans ses travaux, s’attirant parfois le gourou de ses collègues. Mais quand il fait quelque chose, il ne fait pas semblant, il avance vite et bien, malgré ses pitreries. Si ça dérange, autant ne pas travailler avec lui ! Surtout quand on est susceptible, le filtre entre son cerveau et sa bouche a du être détruit avec le temps. Marie-Bertrand est le genre de personne à dire ce qu’il pense et tant pis si ça dérange. C’est comme ça et pas autrement.

C’est comme sa fâcheuse habitude de courir après les femmes, coureur de jupons comme il est. Certes, il est vieux et paraît vieux mais ça ne l’empêche pas de réussir quelques exploits. Même s’il s’est calmé depuis qu’il a prit Maïa sous son aile en tant que fille de cœur. Marie-Bertrand a un instinct de famille très développé, il aime ses proches et les protège plus que tout, surtout lorsqu’ils de la même famille que lui. C’est comme son frère jumeau qu’il chamaille tout le temps, c’est sa manière à lui de lui dire qu’il aime plus que lui-même.

Néanmoins, la séduction n’est pas sa seule passion dans sa longue vie. Il est aussi passionné par les bêtes, il aime toutes les petites bestioles au point d’en faire son métier. Il est attentif, très minutieux et prends beaucoup de précaution quand il s’agit de faire de petites manœuvres délicates. A contrario, il est brut de pomme quand il s’agit de faire de gros travaux et porter du poids, dû à son métier de maçon dans l’entre deux guerre.  

Ce qu’il pense des vampires et des lycans ? Dans les deux cas, il s’en moque. La nature ne fait pas le caractère, tant que le respect et la courtoisie est là, il n’est pas regardant. Cependant, cela ne veut pas dire qu’il fait tout de suite confiance, au contraire ! Il se méfie de tout et tout le monde, il ne donne pas sa confiance du premier coup, même s’il semble que ce soit le cas. Il ne faut jamais se fier aux apparences en compagnie de Marie-Bertrand. En regardant ses agissements, vous pourrez croire qu’il gobe tout ce que vous dites et que vous êtes son ami mais la réalité est tout autre. Il ne croit plus aux paroles, il croit surtout aux actes. Rares sont les fois où il croit juste la parole. Il faut aussi savoir que si on le trahit, il n’hésitera pas à trahir plus encore et même à tuer de sang froid s’il le faut, de ses propres mains.

À cause de son passé, Marie-Bertrand porte des fardeaux immenses dans la vie de tous les jours même s’ils n’ont pas l’air comme ça. Depuis longtemps, le vieux lycan n’a plus conscience du danger, il peut courir au milieu des balles pour  sauver sa famille s’il le faut. Bien sûr, cela ne veut pas dire qu’il ne réfléchis pas ! Au contraire. Avant d’agir, il réfléchis toujours à avoir la meilleure des solutions, celle qui fera le moins de morts et de dégâts, observant le moindre des détails pour avoir le plus d’informations possible. Mais il ne reculera devant rien ! Pourquoi ? Parce qu’il n’a peur de rien, littéralement. Son cerveau a disjoncté lors de la Première Guerre Mondiale et la peur ne fait plus partie de son vocabulaire depuis longtemps. Ce qui est plus encore terrible qu’avoir peur…

Puisqu’il peut se mettre en danger parce qu’il n’a plus peur et il peut mourir parce qu’il ne perçoit plus le danger.

Telle est la vie de Marie-Bertrand.
On peut dire que, malgré ses pitreries, malgré toutes ses tentatives à faire rire tout le monde, Marie-Bertrand est mort à l’intérieur, traumatisé par toutes ses expériences.



Le passé qui m'a construit
Part 1 – La Naissance
La naissance de Marie-Bertrand s’est faite le 13 Janvier 1772.
Alors que tous ses frères et sœurs étaient nés uniques et solitaires, lui avait eu un frère jumeau qui lui tenait compagnie dans le ventre de leur mère en ce temps-là : Louis-Théodore De Champigny. Tous deux était les 7ème et 8ème enfant d’une famille de douze enfants. Douze enfants nés de l’union entre Charles-Auguste et Reine-Aimée, ses parents.

Part 2 - L’enfance
Marie-Bertrand et ses frères et sœurs avaient toujours vécu dans une grande maison pour abrité tout ce petit monde. Sa chambre se trouvait à l’étage, une chambre qu’il devait partager avec ses frères, ses sœurs étant plus haut. Tous les matins, les garçons devaient se lever pour aller travailler la terre et les champs. Du moins, c’est ce qu’il était censé faire. De part son caractère de pitre, Marie-Bertrand passait beaucoup de temps à faire l’imbécile, montant aux arbres à mains nues sans prendre l’échelle, inventant des solutions à des problèmes inexistants mais, paradoxalement, grand travailleur, il faisait son travail très bien et dans les temps. Il se passait d’ailleurs la même chose à l’école, grand pitre, il se faisait souvent sermonner par les professeurs puisqu’il faisait rire toute la classe avec ses idioties mais avait toujours de très bon résultats.

Curieux de nature, il allait souvent voir ses sœurs faire pour apprendre la cuisine et la couture, il pouvait passer des heures à les écoutait de mode et vêtements. Mais son père ne l’entendait pas de cette oreille, les hommes devaient aller au champ et les femmes à la couture. Ce qui n’empêchait pas Marie-Bertrand d’apprendre tout de même un peu en cachette. Juste pour la curiosité qu’autre chose. Marie-Bertrand était un gentil garçon qui n’hésitait pas une seule seconde à faire le clown pour réconforter son frère ou sa sœur qui pleurait, a partager sa glace si le besoin se faisait sentir, toujours le cœur sur la main, à la tendre à toute sa famille et ses amis.

Part 3 - L’adolescence
Au début de son adolescence, rien n’avait réellement changé pour ce jeune homme. Il travaillait toujours autant et faisait le pitre plus souvent, se pendant la tête en bas sur une branche pour attraper les fruits au-dessous. Tant que les autres personnes riaient de bon cœur, il se moquait que ce fût de ses blagues ou de lui, il les entendait rire, c’était le plus important.

Ce fut à ses quinze années qu’il a eût sa toute première transformation. Ne se sentant pas très bien à ce moment-là, sentant des douleurs insupportables qui vibraient dans tous son corps comme des os se brisant, l’aîné de la fratrie lui avait ordonné de partir dans la forêt aussi vite qu’il le put, l’accompagnant s’il voulait. Mais Marie-Bertrand ne voulait pas. Faisant confiance à son frère aveuglément, il était parti seul pour ne pas faire de mal aux personnes qu’il aimait, s’isolant loin de tout et de tout le monde. C’était dans les pleurs, les hurlements et les larmes de souffrances qu’il sentait sa véritable nature sortir de ses entrailles. Après une nuit entière dans la forêt, il s’était réveillé nu sous un arbre, les deux aînés dans la famille avait passé la matinée à le chercher, une couverture et de quoi se restaurer en mains. Malgré ce douloureux souvenir, il avait reprit une vie ordinaire à faire rire tout le monde, comme si rien ne s’était passé.

Pourtant, il arriva un événement dans sa vie qui le marquerait au fer rouge pour le restant de ses jours, un évènement qui faisait qu’il n’avait plus envie de faire rire mais qu’on le fît rire à son tour. Ce 29 Août 1788, alors que Marie-Bertrand n’avait que 16 ans, sa sœur cadette Noëlla-Philomène changea brusquement de forme dans la maison. Ayant totalement perdu le contrôle de son corps et son esprit, elle avait tué les deux derniers encore très jeunes. Marie-Bertrand avait tenté de se métamorphoser, il avait tenté de sauver ses deux frères et sœurs mais il n’était pas parvenu, comme si son corps refusait d’obéir à ses envies. Impuissant, il avait assisté à la mort de ses deux cadets avant qu’Ulrick-Télesphore n’intervînt pour arrêter ce massacre. Pendant que l’aîné et Noëlla-Phélomène se battaient, Marie-Bertrand s’était jeté sur les corps sans vie et avait tenté de les réanimer… En vain.
Il s’en veut encore d’avoir été impuissant ce soir là. 29 Août 1788. Une date qui le hantera toute sa vie. Depuis cette date, tous les ans, le 29 Août, il fait une petite cérémonie pour se remémorer, non pas de l’accident – car pour lui c’en était un, mais de ses frères et sœurs qu’il ne veut pas oublier. Bien avait déjà le sens de la famille mais, depuis ce jour, son sens s’était plus développé encore et était devenu très protecteur envers les personnes qu’il aimât.

Son adolescence était vraiment difficile pour le jeune homme qui l’était. C’était à cette période qu’il apprit à avoir les épaules assez large pour supporter tout le poids que la vie allait lui infliger, et, ce sans réellement savoir ce qu’elle allait lui réserver.

Part 4 – Vie d’adulte
L’année des 18 ans fut tout de même assez différentes pour les jumeaux.
Alors que Louis-Théodore avait choisi de se marier à une jeune femme du nom de Alphonsine-Zéphirine Arrouy-Lacraverie Dit l’écrevisse, un nom de poisson à dormir debout selon Marie-Bertrand qui s’amusait à charrier son frère là-dessus. Cependant, quand il apprit le suicide de sa belle-sœur – qu’il appréciait vraiment beaucoup malgré son nom ridicule – Marie-Bertrand se sentait vraiment mal. Il avait essayé de remonter le moral de son frère mais sans y parvenir.

Le mariage pour Marie-Bertrand ? Certainement pas ! Il aimait sa liberté, il aimait courir après les jolies jeunes femmes, il aimait séduire et être séduit en retour. Il était heureux de constater que son frère, Wilfred-Philibert, était comme lui : il esquivait les mariage autant qu’il le pouvait. Au commencement, il pensait que c’était juste parce qu’il aimait être libre de ses mouvements et pas prisonnier des chaînes du mariage, il en fut tout autrement quand il annonça la réalité des choses : homosexualité. Sur le coup, Marie-Bertrand ne savait pas comment agir, il ne savait pas quoi penser. L’homosexualité était un mal, une maladie grave que l’on savait pas soigner correctement… Son frère en mourut sur la place publique à cause de cela. Marie-Bertrand se sentait mal de cela, il aurait aimé, comme ses frères et sœurs plutôt, sauver Wilfred-Philibert… Sans succés. Le lendemain de cette histoire, son père était venu le trouver pour lui demander s’il était homosexuel aussi. Il lui certifiait que non et son père lui ordonna de le prouver en ce mariant au plus vite s’il ne voulait pas finir comme Wilfred-Philibert.

Ce qu’il fit.

Rapidement, il se trouvait une jeune femme humaine du nom de Joséphine-Jeanne De la Fistinière, une belle femme à la chevelure d’or et aux yeux d’argent. Il s’était rapidement marié avec elle. Lui, ce n’était que pour montrer à son père qu’il aimait les femmes. Elle, elle était follement amoureuse de cet homme et voulait des enfants avec lui, ce qui retardait toujours et espérait tout le temps qu’elle ne tombât pas enceinte après leurs rapports. Il ne se sentait pas encore prêt, après toutes ces histoires, de supporter le non-contrôle de ses éventuels enfants et les voir s’entre-tuer. Le Ciel devait sûrement être de son côté car son épouse ne tomba jamais enceinte. À son plus grand soulagement.

Durant son mariage, une meute s’était formée dont le père de famille se trouvait à la tête. Charles-Auguste était heureux de voir que son fils s’était marié et avait rejoint la meute. Ce qui n’était pas forcément le cas de Marie-Bertrand qui le cachait comme il le pouvait. Pendant près de 5 ans, la meute coulait des jours tranquille contrairement à Marie-Bertrand dont le mariage ne le réussissait pas vraiment. Mais au bout de ces longues cinq années, il eut un retournement de situation… Une nouvelle mort dans sa famille par décapitation et, ce, malgré toutes les tentatives de la meute à la sauver. Cette histoire les avait obligé à rester plus discret et ne pas se métamorphoser en public. Suite ce terrible événement, Marie-Bertrand choqua son épouse. Alors qu’avant il la délaissait, après il s’en occupait correctement et faisait en sorte à ce qu’elle ne manquât jamais de rien : son instinct familiale s’était encore développé. Il se surprit même à vouloir un enfant avec elle mais, ce qu’il ne savait pas, c’est qu’elle était stérile. Il n’aura pas d’enfant de cette femme.

Ils n’étaient pas tous des lycans dans la famille, il y avait des humains aussi. Les humains vieillissaient et mourraient plus rapidement que les lycans Le dernier humain, Joseph-Herménégilde, mouru de vieillesse, comme la femme de Marie-Bertrand, ce qui fit que leur père perdit la tête et se tua. Il se trouvait alors sans plus aucun parents et, les frères et sœurs morts de vieillesses, uniquement entre Marie-Ermérentienne, qui reprit la tête de la meute, Louis-Théodore et Marie-Bertrand. Le lycan ne pouvait plus supporter tout cela. Il avait besoin de prendre l’air et de quitter ce cercle qui ne sentait que la mort et la tristesse. De temps en temps, dans les moments où il touchait le fond, il regrettait d’être un lycan et se demandait pourquoi ne tout simplement pas mettre fin à sa vie.

Du jour au lendemain, sans laisser de mot à qui que ce soit, il prit ses affaires et partit. Il dit juste à Louis-Théodore qu’il s’en allait aussi loin qu’il pouvait pour un long voyage, qu’il avait besoin de découvrir le monde et d’enrichir ses connaissances. Il ne savait pas quand ils se reverraient, ils se reverraient un jour.
Marie-Bertrand quittait alors la meute.

Part 5 – Nouvelle vie
Marie-Bertrand s’était éloigné de la famille qui lui restait mais il gardait une pensée pour eux. Les paysages qui défilaient sous ses yeux, lui donnait le sourire et il avait les yeux qui brillaient. Grâce à son apparence, il put se faire passer pour un jeune français et entreprit des études vétérinaires, passionné par les bêtes depuis sa plus tendre enfance. Il était érudit, il prenait le temps de travailler tous les soirs. Il reçu son diplôme en 1911.

Part 5.1 – Le Royaume Uni et Elizabeth Rosenbach
Le 3 Février 1913, après un apprentissage approfondi de la langue anglaise, il décidait de partir au Royaume-Uni, un pays qui avait toujours attiré ses désirs. Quelle joie immense quand il posait le pied sur le territoire britannique ! Il avait prit une grande respiration pour respirer l’air avant de partir à l’aventure de cette grande ville qu’était Londres.

Pendant son périple, il fit la connaissance d’une vampire du nom d’Elizabeth Rosenbach. Elle était une petit suffragette active, elle la trouvait fort mignonne avec ses cheveux de feu et ses yeux de jade mais, ça s’arrêtait là. C’était une vampire et, d’après ce qu’il avait entendu, les vampire n’étaient pas les meilleures créatures qui fussent. Cependant, il avait dépassé ses préjugés pour aller lui parler. C’était une femme charmante avec beaucoup de valeurs et qui militait pour une cause qui semblait juste aux yeux de Marie-Bertrand. Il appuyait le mouvement et aidait les femmes a obtenir ce dont elles avaient le droit. Après tout, elles étaient des êtres vivants ! Pourquoi devraient-elle être traités différemment ?

Après plusieurs mois de discussion avec cette Elizabeth, après avoir tissé une amitié avec une vampire, il décidait de rentrer chez lui, en France. Il perdit alors tout contact avec elle.

Part 5.2 – Retour en France et Première Guerre Mondiale
.
Il était de retour chez lui le 16 Novembre 1913. Bien qu’il fût fabuleux d’avoir visité un pays différent que le sien, rien ne valait un chez soi. Il était heureux de retrouver son petit appartement qu’il avait gardé. Non pas qu’il n’avait pas le sous, au contraire. Il en avait beaucoup et économisait chaque mois qui passait.
Les mois passaient trop rapidement, il ne voyait pas le temps défiler, jusqu’à ce 28 Juillet 1914 où tous les hommes en âge devaient aller se battre sur le front pour la Première Guerre Mondiale. Comme tous les autres, il devait aller creuser des tranchées dans lesquels ils allait devoir y vivre pendant quatre longues années, alors qu’on pensait qu’elle allait durer seulement quelques mois tout au plus.

Les balles fusaient quand ce n’étaient pas les obus qui explosaient à quelques centimètres de leurs oreilles. Il avait juste le temps de se jeter au sol pour éviter de perdre la vie. Chaque seconde qui passait, ses pensées allaient Louis-Théodore. Est-ce qu’il faisait la guerre aussi ? Marie-Bertrand espérait que non. Il passait d’un petit cabinet de vétérinaire à une guerre où coulait le sang d’hommes qui n’avaient rien demandé à personne et dont, certain, n’avaient jamais touché une arme de leur vie comme Marie-Bertrand.

A quel moment de la guerre avait-il perdu sa santé mentale ? Il ne se souvenait plus, il ne se souvenait plus à quel moment il avait perdu cette notion vitale qui est la notion de danger. À partir de ce moment-là, il partait dans les assauts tête la première, usant de ses habiletés de lycan pour prendre l’avantage sur le camp adverse. Quand les assauts étaient terminés, il n’était pas rare que quelqu’un fut laissé dans un trou d’obus et qui refusait de sortir, de peur de se faire tuer. Pourtant, Marie-Bertrand, n’ayant plus la notion de danger, il n’hésitait pas à sortir de ses tranchés sous les hurlements de ses confrères pour aller aider son collègue enfermé dans ce trou. D’une main forte, il le tirait brusquement pour le ramener dans les tranchés tandis que les autres leur tiraient dessus. Arrivé dans les tranchés, il ordonnait qu’on lui apportât le nécessaire pour le soigner.

Soigner ? Combien de temps avait-il passé, penché au-dessus d’un partenaire de combat, à recoudre une blessure comme tenter d’arrêter le saignement d’un membre arraché ? Quelle chance il avait d’avoir quelques notions de médecine, même si c’était vétérinaire… Mais avec les moyens de l’époque, il était compliqué pour Marie-Bertrand de parvenir à sauver qui que ce fut. Il vit beaucoup de ses partenaires mourir entre ses mains sans qu’il eût pu faire quoi que ce fut. C’était dur pour lui de vivre les choses comme ça, plus d’une fois il avait pensé à mettre fins à ses jours mais il ne l’a jamais fait. Son envie de retrouver son frère jumeau était plus forte que tout. De plus, ses partenaires avaient besoin de lui et de sa folie pour leur sauver le cul.

C’était d’ailleurs en sauvant un collègue qu’il reçu sa première cicatrice : pectoral gauche. Durant un assaut, le combat faisait rage mais ils finirent par rejoindre les tranchées pour se mettre à l’abri. Il se rendit compte que l’un d’eux s’était fait couper le mollet durant le combat et était destiné à mourir dans le No Man’s Land. Comme à son habitude, Marie-Bertrand tendit son arme à un autre homme et se jetait dans la gueule du loup pour aider son partenaire. On ne laissait jamais personne derrière soi. Pourtant, alors qu’il était entrain de le traîner sur le sol, il entendit qu’on lui hurlait de faire attention, suivit d’un tir d’obus. Quand il levait la tête, on obus piquait directement vers eux, ils eurent juste le temps de hurler en pleurant pour le blessé et jurer pour Marie-Bertrand quand l’obus explosa à deux mètres devant eux.

Marie-Bertrand avait été propulsé en arrière tout comme le blessé. Couché au sol, il ne bougeait plus sous les regards effarés de ses collègues qui n’osaient même plus respirer, pensant qu’il était mort. Au bout de deux minutes d’attente interminable, il ouvrit enfin les yeux. Tout était flou autour de lui, comme perdu, se réveillant en sursaut d’un mauvais sommeil, il regardait autour de lui, clignant plusieurs fois des yeux pour retrouver la vue. Des bourdonnements aigus l’empêchaient d’entendre ses camarades hurler de se lever rapidement. Le lycan se sentait poisseux et maintenant qu’il avait retrouvé ses sens, une douleur vive lui arrachait la poitrine, au niveau du pectoral gauche. Il était tellement sonné qu’il ne parvenait plus à se remettre debout. Après cinq minutes, deux de ses partenaires sortirent enfin de la tranchée et le tirèrent sur les cinq mètres qu’il restait pour arriver « en sécurité ». Marie-Bertrand gémissait de douleur alors qu’on le tirait sur le sol, un bras sous ses aisselles. Arrivé dans la tranchée, il s’assit et demandant qu’on lui apporte un couteau désinfecté à l’alcool et de quoi recoudre. Et il se soignait seul comme il put. Des infirmiers était venus le chercher pour l’amener à l’infirmerie mais, après un long moment d’hésitation, il refusait. Grosse erreur.

Deux jours plus tard, il fut emmené d’urgence à un hôpital pas loin de là. Sa blessure s’était gravement infectée mais, par chance, il échappa de peu à la gangrène. Il eût alors sa première cicatrice sur le pectoral gauche. Après un mois d’hospitalisation durant lesquels les médecins lui administraient la double dose d’antibiotique nécessaire, il fut renvoyé sur le champ de bataille. Il fut d’ailleurs surpris… De ne plus sentir la moindre peur.

Ses quatre années étaient vraiment longues. Marie-Bertrand ne pouvait plus de la mort qui flottait autour d’eux, la faim, la fatigue, le froid, la soif, les rats aussi gros que des chiens. Il en pouvait plus, bien qu’en quatre ans ils avaient eu quelques jours de paix entre les deux camps, de la tension qui régnait continuellement dans les tranchées. Comment dire le soulagement qui l’avait envahit quand il apprit que tout était fini. Quand une armistice avait été signé le 11 Novembre 1918. Le soulagement était tel qu’une fois loin des tranchés, il tomba inconscient et le restant pendant près de 15 longs jours.

Part 5.3 – Entre deux Guerres
Le 26 Novembre 1918, Marie-Bertrand ouvrit enfin les yeux sur un plafond. En examinant autour de lui, il s’était rendu compte qu’il était dans une chambre d’hôpital. Immédiatement, il levait sa chemise pour regarder sa blessure de guerre. Marie-Bertrand avait la chance de n’avoir qu’une petite plaie comme celle-ci et pas plus grave comme ce qu’on appelait les « Gueules Cassées ». Après 24 heures de remise en forme, il sortit de l’hôpital pour reprendre ses occupations d’avant-guerre.

Durant ces temps-là, les vétérinaires n’étaient pas les choses qui étaient le plus demandés. Aussi, il fit une formation de maçon pour aider sur les chantiers, reconstruire les maison et ce tout en gardant son activité de vétérinaire à côté. Petit à petit, la France se reconstruisait mais gardait cette cicatrice de la guerre, comme les hommes garderait sur leur peau le carnage de la souffrance.

C’était une bonne période pour Marie-Bertrand, en plus des économies qu’il avait avant la guerre, tous les mois il se faisait un peu plus d’argent avec lequel il pouvait vivre et se faire plaisir. Profiter de la paix et faire des folies. Suite à ses actes héroïques, il reçu la médaille du Héro de Guerre. Régulièrement, plusieurs fois par semaine, il se donnait rendez-vous avec ses compagnons de guerre pour faire des parties de carte et profiter des nouveaux temps qui courraient faisant tout pour oublier la guerre. Sans se douter qu’une autre allait arriver…

Tout se passait bien pour lui et ses amis, jusqu’à ce que les rumeurs commençaient à se propager comme quoi une nouvelle guerre arrivait. Des rumeurs dont il ne voulait pas entendre, il ne voulait rien savoir, il faisait la sourde oreille… Pas encore. Pourtant, il ne put faire la sourde oreille plus longtemps, le 1er Septembre 1939, le cauchemar recommençait.

Part 5.4 – Deuxième Guerre Mondiale
Marie-Bertrand le sentait… Entre les rumeurs et cette histoire de Pologne, quelque chose de grave allait exploser. La peur ? Il en avait pas mais une grande appréhension qui le désespérait Et ça ne manquât pas. Le 3 Septembre 1939 à 17 heures, la France entrait en guerre.

Comme pour la guerre précédente, il allait sur le front pour combattre. Comme pour la guerre précédente, il faisait de son mieux pour se défendre et aider les siens. Il avait perdu la tête et la raison depuis 1914-1918 ce qui faisait qu’il n’avait plus la notion du danger et de la peur : il fonçait tête la première, réfléchissant aux meilleures stratégies en quelques secondes. Il avait l’impression que sa vie était une mauvaise blague durant laquelle il devait subir la mort tout du long… Sa famille, la Première Guerre Mondiale, maintenant la Deuxième. Une boucle sans fin qui ne cessait de se répéter. Comment faisait-il pour être encore sain d’esprit ? Il pensait à Louis-Théodore et avait l’espoir de le revoir un jour.
L’espoir fait vivre, c’est vrai.  

Suite à une permission le 24 Décembre 1940, Marie-Bertrand rentrait enfin en France, un petit moment de répit. Vêtu de sa tenue de civile, il marchait dans les rues de Paris qui, malheureusement, avait été prise d’assaut par les Allemands. Saloperies, s’il pouvait les crever, il le ferait avec le plus grand des plaisirs. Ce fut alors qu’il apprit l’existence de la résistance ; il s’y engagea sans attendre. Pendant longtemps, il déraillait des trains pour récupérer ce qu’il se trouvait à l’intérieur, il attendait des colis aériens dans les collines, cachés, pour s’armer, il faisait des assauts pour sauver les résistants emprisonnés. Durant tout ce temps-là, Marie-Bertrand faisait toujours attention aux pleines lunes et à se contrôler correctement.

Un jour, ils reçurent un appel pour deux personnes qui souhaitaient rejoindre le groupe de résistants en échange de quelques informations qu’ils avaient sur les Allemands. Malgré l’hésitation du groupe, Marie-Bertrand se proposait alors pour y aller, proposant le code de « Loup Noir » en écho à sa forme lupine, encore secrète de ses partenaires résistants. Le temps coulait et c’était en début d’année de 1943, à Paris, qu’ils se retrouvèrent. Arrivé sur place, Marie-Bertrand vit un homme et une femme qu’il ordonnait à ce qu’on les fouillât par sécurité. Pendant l’inspection, il s’assurait qu’ils étaient bien de leur côté en leur posant quelques question avant de les aveugler avec un bandeau et les emmener jusqu’à la planque. Pendant le retour, il ne pouvait pas s’empêcher de les quitter du regard, ils étaient tous les deux des lycans, il l’avait senti.

Sur place, ils répondaient à toutes les questions, révélant des informations. Marie-Bertrand ne leur faisait cependant pas confiance, il n’oubliait pas qu’il avait été du côté de l’ennemi. Et s’ils les infiltraient pour en savoir plus sur eux et les dénoncer ? Ils allaient devoir prouver leur place. Ensemble, ils firent les coups habituels, Marie-Bertrand donnant des conseils à Adam et à Chloé pour qui il se prenait d’affection et d’amitié. Ils les trouvaient doués et tout ce qu’ils avaient dit étaient entièrement vrai. Après ces preuves, les résistants prirent la décisions de les laisser les accompagner à la réunion qui se passait à la « Maison du Docteur Dugoujon ». Alors que la réunion avait bien commencé, la Gestapo avait débarqué et ramassé tout ce qu’il pouvait ramasser. Par chance, Marie-Bertrand était parvenu à s’échapper de ce filet tendu, sauvant au passage trois de ses partenaires. Quand il voulu faire marche arrière pour aider d’autres résistants dont Adam et Chléo, il se fit prendre à son tour. Il se débattait comme il pouvait mais sans y parvenir.

Il avait été emmené, il ne savait pas où. Pourtant, il n’avait pas peur, il était toujours détendu et tranquille. S’il devait mourir, il mourrait. On l’avait obligé à descendre du camion sans délicatesse, on l’avait ensuite emmené dans une salle dans laquelle on l’avait attaché une chaise avec des liens trop serrés, sans le moindre vêtement sur lui. Devant lui, des Nazis qui voulaient des informations sur les résistants. Marie-Bertrand, comme à son habitude, faisait le pitre, se moquait d’eux au départ mais au fur et à mesure des coups, des brûlures de cigarettes, des entrailles aux couteaux des baignoires gelées dans laquelle on lui plongeait la tête de force pendant plus d’une minute, lui coupant la respiration avant de lui sortir la tête et de recommencer jusqu’à ce qu’il crachât le morceau, il se montrait plus virulent, les insultaient, tentait de les frapper et leur cracher même à la figure.

Pour le faire réfléchir, on l’avait enfermé, seul, dans une pièce sans la moindre source de lumière, sans la moindre source de chaleur et trop petite pour tenir debout, trop petite pour tenir couché. Marie-Bertrand grelottait de froid, n’ayant rien pour se couvrir, ne voyait rien dans l’obscurité, ne sachant pas s’il faisait jour ou nuit. Quand il était sûr que personne n’allait venir le déranger, il prenait sa forme lupine qui était plus agréable pour cette cage. Mais lorsqu’il sentait qu’on s’approchait de lui, il reprenait forme humaine juste avant qu’on ne le torturât à nouveau pour récupérer les informations que les nazis voulaient.

Il avait tenu deux mois comme ça, à subir tortures sur tortures. Les nazis étaient d’ailleurs impressionnés par la force de guérison de Marie-Bertrand et voulaient l’utiliser pour faire une sur-race de super soldat. Il fut envoyé dans un camp : le camp d’Auschwitz.

Là-bas, quand il ne faisait pas de travaux forcés qu’il refusait de faire – et était donc puni, il devait aller voir des médecins pour en savoir plus sur ses capacités hors du commun. Marie-Bertrand, malgré tous les supplices tenait bon. Louis-Théodore, Louis-Théodore, Louis-Théodore... Il se surprenait à prier qu’il fut le seul à subir un tel calvaire, il se surprenait à prier que son frère fut en sécurité, qu’il ne manquait de rien et que tout allait bien pour lui. Se mettait-il à croire en Dieu ? Possible. Il fallait bien croire en quelque chose pour survivre à deux guerres mondiales consécutives.

Juste après un « repas », Marie-Bertrand se trouvait seul dans les toilettes publics. Personne n’était dans les environs et personne ne surveillait les environs. Rapidement, il souleva la lunette juste en face de lui et se déshabilla comme jamais il ne s’était déshabillé. Intérieurement, il priait que personne ne rentrât et que son plan marchât ! En boule, il jetait ses vêtements dans les défécations collectives, les enfonçant bien au fond pour ne pas être vu, non sans une certaine forme de dégoût peinte sur le visage. Rapidement, il prit sa forme lupine et sortit de la grande salle. Lentement, le cœur battant dans sa poitrine, il marchait dans le camp, adoptant un comportement le plus canin possible pour passer inaperçu. Sans attendre, un soldat nazi s’approchait de lui, le cœur de Marie-Bertrand s’affolait comme jamais, allait-il tomber dans le piège ? Ce fut un succès. Le nazi lui caressait le crâne, le museau et le dos comme pour un animal ordinaire, rapidement suivit d’un deuxième soldat puis d’un troisième. Tous le trouvaient magnifique et voulait l’adopter.

Et merde…

Ce fut ainsi que Marie-Bertrand termina en tant que chien des nazis, un collier et une laisse autour du cou. Quelle humiliation, un passage de sa vie qu’il aimerait oublier. Mais cette opportunité lui permet de les voir… Adam et Chloé accompagné d’un troisième lycan au vu de l’odeur. Pourtant, il du s’empêcher toute réaction pour le moment, ne voulant pas leur attirer les ennuis. Pourtant, le soir, quand tous les nazis dormaient, il n’hésitait pas à leur voler un poulet ou quoi que ce fut d’autres pour les emmener à Adam, Chloé et Alexei, passant, quand il le pouvait un peu de temps avec eux avant de repartir style de rien. Marie-Bertrand continuait de faire son travail de chien pendant trois mois jusqu’à une nouvelle comme quoi des prisonniers s’étaient échappés résonna dans tout le camp. Il fut choisi pour les recherches et les retrouver. Quelle chance inespérée !

Durant la patrouille, quand son « propriétaire » et lui était enfin seul éloigné du reste du groupe, il cessa de renifler le sol pour se retourner contre le nazi et lui sauter dessus. Il tombait en arrière et Marie-Bertrand reprit forme humaine en lâchant un petit « Surprise » avant de lui donner une droite et de le tuer d’une balle dans la tête avec sa propre arme. Il dévêtit le cadavre et s’habillait de ses vêtements avant de fuir à toute enjambée et de disparaître dans la nature. Fini les tortures, fini la vie de chien, et enfin la liberté. Mais pour combien de temps ?

Combien de temps il courut avant de tomber sur un petit village ? Il ne saurait pas le dire mais il était enfin libre. Il reparti aussitôt en France pour retrouver ses comparses résistants. Marie-Bertrand avait retrouvé les résistants qui l’avaient accueillit à bras ouverts et à qui il avait dit où il avait vu Adam et Chloé. Malgré ce qu’il venait de vivre, il ne s’arrêtait pas pour autant. Il prenait sur lui pour combattre en compagnie des résistants. Chaque jour, quand il avait du temps libre, il tentait de trouver un moyen de sortir ses amis du camp… Jusqu’à l’arrivée de la libération. Quel soulagement ! Enfin fini ! Marie-Bertrand s’était alors mit à rire à n’en plus pouvoir, il riait, il riait s’en s’arrêter, s’époumonant sous les regards de toutes les personnes autour qui ne comprenaient pas du tout.

LA FIN ! Après cela, il profitait de connaître la langue pour se familiariser et tisser des liens avec les américains arrivés sur le territoire français. Cependant, Marie-Bertrand était meurtri. Il avait laissé derrière lui des recrues et des amis sans parvenir à les sortir de leur cauchemar. Il voulait aller les chercher et les ramener ici. Quand, juste avant qu’il ne partît, on lui indiquât qu’il avait un appel. Il l’avait prit avec un petit peu d’hésitation mais quand il entendit la voie d’Adam s’était le plus grand des soulagements. Marie-Bertrand était vraiment heureux. Il lui proposait un marché, qu’il acceptait volontiers ! Plus pour les revoir que pour le magot. Dès le téléphone raccroché, Marie-Bertrand savait qui contacter pour les aider.

C’était à Paris, en pleine nuit, Marie-Bertrand attendait sagement le retour d’Adam et ses deux amis. Il les accueillait avec la joie et l’énergie qui le caractérisait tellement. Il leur indiquait que Léon, un ami américain à lui, pouvait mettre à leur disposition un avion de cargaison pour leur petite magouille. Ce fut deux jours plus tard qu’Adam et les autres le rejoignit à l’aéroport où il les attendait, des hommes à qui il avait sauvé la vie durant la Première et la Seconde Guerre Mondiale aidait à porter la marchandise en guise de remerciement pour ses actes. Marie-Bertrand prit sa part et les accompagna pour le plaisir de les avoir retrouvés.

Arrivés en Amérique, aux États-Unis, Marie-Bertrand se laissait emporter dans l’histoire d’Adam : dévoiler des informations au gouvernement américain, prétendant être des résistants français – ce qui était vrai - qui avaient toutes les informations que voudraient les alliés. Plus pour s’amuser que pour le reste, il se laissât emporter et entra dans le jeu, balançant tout ce qu’il savait. D’autant plus, qu’en ayant travaillé comme chien des nazis pendant près de trois mois, il voyait tout et entendait absolument tout. Contrairement aux autres, il ne demandait pas de nouvelle identité mais bien la protection témoin du pays. Ce qu’il obtint. Or, il était temps pour le quatuor de se quitter. Marie-Bertrand préférait rester aux États-Unis encore un moment. Après quelques saluts, ils se promirent tous de se revoir un jour et finirent par se séparer. Sereins ou presque.

Part 6 – Nouveau départ
Il était temps pour Marie-Bertrand de reprendre une nouvelle vie. Encore. Il avait trouvé une maison et un travail en Amérique et il s’y plaisait. Quant à sa partie du magot que Adam, maintenant renommé Shun, avait trouvé, il était mit à sa banque, renflouant le compte plus encore. Fidèle à lui-même, après toutes les catastrophes de sa vie, il retrouvait les joies des belles femmes et des relations courtes qui faisaient plaisir.

Après des années chez lui, lorsqu’il avait amassé plus d’argent qu’il ne fallait. Il décidait de faire un petit voyage en commençant par le Canada, pays limitrophe au sien. Durant son petit tourisme, il fit la rencontre d’Emilia, une charmante lycane tout à fait sympathique qui était son guide. Sentant qu’elle était aussi lycane, pour avoir le plaisir de reparler avec quelqu’un comme lui, il était allé la voir pour discuter avec elle. C’était vraiment une femme charmante qui inspirait le respect. Tellement de respect qu’il ne voulu pas l’avoir dans son lit mais en tant que connaissance. Il s’étaient échangés les adresses d’abord puis les numéros de téléphone avant de rentrer chez lui. Ils gardèrent contact jusqu’au début des années 2000, avant de le perdre définitivement lorsqu’il commença son rêve absolu : faire un tour du monde total.

10 ans après, il s’installait en Irlande, là où il croisait de très belles femmes qui finissaient souvent sous son corps musclés, gravé du passé. Cependant, l’une d’elle avait fait chavirer son cœur de vieux loups décharné : Eléa. Ils s’étaient tous les deux mis ensemble et vivait une véritable idylle. Au début de leur relation en tout cas. Au bout de trois ans de relation, ils finirent par se quitter : Eléa était devenue addict aux substances et était trop violente, sans compter le fait qu’elle ne supportait plus la présence de Marie-Bertrand et lui faisait clairement comprendre en l’insultant et lui ordonnant de partir au plus vite. Une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, cinq fois, dix fois, vingts fois. Il partit donc retourner aux États-Unis comme avant, la laissant donc seule comme elle le voulait.

Part 7 – Adoption
La vie reprenait son cours, tous les jours Marie-Bertrand sortait, faisait du sport, avait des amis. Mais pas de famille. Avec toutes ses histoires, il avait perdu la trace de son frère Louis-Théodore et ne parvenait plus à le trouver. Est-ce qu’il était mort ? Une sorte de poids s’était abattu sur ses épaules. Il ne le souhaitait pas. Sincèrement, il en avait marre de la mort.  

Un jour, vers la fin des années 2030, alors qu’il se baladait, il avait entendu des gémissements et l’odeur du sang qui parvenait jusqu’à lui. Rapidement, il s’était précipité vers ceux-ci pour trouver une jeune femme qui avait été battue et poignardée. Il s’était précipité vers elle pour la secourir, appelant les urgences. Durant le temps de leur arrivé, il maintenait les plaies pour éviter que le sang ne coulât trop et qu’elle perdît la vie. Pendant ce temps, il regardait ses mains ensanglantées d’un sang qui n’était pas le sien. Encore… Quand est-ce que cela allait arrêter ? Quand l’ambulance était arrivée, il l’avait accompagné jusqu’à l’hôpital où il dit qu’elle était lycane et où il apprit qu’elle s’appelait Maïa Jones.

Quand les soins fut terminés, il eût l’autorisation d’aller voir la jeune femme qu’il venait de sauver. Il discutait de tout et de rien tous les deux. Il venait tous les jours pour lui apporter de nouveaux vêtements qu’il venait d’acheter ou de la nourriture plus appétissante que ce qui était servi à l’hôpital. Chaque jour qui passait, un lien se tissait entre eux. Marie-Bertrand le sentait. C’était avec le temps qu’il finit par en savoir plus sur elle ; elle avait besoin de nouveaux papiers parce qu’elle venait de fuir une secte. Pendant qu’elle se remettait de ses blessures, il profitait de son statut de témoin protégé pour demander ce service au gouvernement. Service qu’il eût rapidement.

Pour lui, Maïa était devenue une fille qu’il n’avait jamais eut. Elle était devenu ce morceau de lui-même qu’il ne voulait plus quitter, cette famille qu’il avait perdu. Quand elle sortit de l’hôpital, n’ayant pas d’autre lieu où aller, il l’invitait à vivre chez lui, comme une famille.

Part 8 – Direction Londres
La journée avait commencé comme toutes les autres ce jour-là. Il s’était levé tôt pour préparer le petit-déjeuner à Maïa, sa fille de cœur, quand son téléphone avait sonné. Une sonnerie qui indiquait que toute sa vie allait basculer à ce moment précis. Il l’avait prit et il avait décroché. Il se souvient toujours de ce jour comme si c’était hier. Quand ce numéro inconnu s’était affiché sur l’écran ce 22 Mars 2031.

Spoiler:


Après cette discussion avec Eléa, elle lui avait donné l’adresse de sa fille qu’il n’avait jamais connue. L’heure d’après, il avait dit à Maïa de préparer ses valises, ils devaient partir aussi vite qu’ils le pouvaient. Quant à lui, il avait juste prit un sac à dos avec quelques affaires jetées en boule à l’intérieur. Chaque seconde qui passait, était une seconde de moins avec Effy. Heureusement, il avait suffisamment d’argent pour acheter cash une maison à Londres mais pour le moment, tout ce qu’il voulait c’était retrouver sa fille et découvrir enfin son visage.

Il arriva à Londres en compagnie de sa fille Maïa. Le jour même, il put trouver et acheter une grande maison de trois chambres, étant libre tout de suite. Il put acheter une nouvelle voiture et quelques meubles pour vivre le temps de se refaire une vie correcte.

Il est temps de refaire une vie à Londres et de retrouver sa fille Effy.


Bonus – Les Médailles qui a reçu
Médailles :
Généralités :
- Médaille militaire

Première guerre mondiale :
- Ordre national de la Légion d'honneur
- Médaille d'honneur du service de santé des armées
- Médaille de Héros de Guerre

Seconde guerre mondiale :
- Ordre de la Libération
- Médaille de la Résistance française
- Médaille des évadés

Croix :
- Croix de guerre de 1914-1918
- Croix du combattant volontaire 1914-1918
- Croix du combattant volontaire de la Résistance
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
- Croix de guerre de 1939-1945
- Croix de la Valeur militaire
- Croix du combattant volontaire
- Croix du combattant

Fiche faite par Bryan Grey (Law) pour le forum Londres et Ténèbres.
Invité
Invité
Anonymous
#37856
Re: Marie-Bertrand, le traumatisme d'une vie.
Message Lun 27 Aoû - 14:03
Coucou !

Je viens de finir de corriger les fautes de ma fiche ! Elle est totalement terminée !

Merci !
Bizoux sur votre fesse droite !
Administration
PNJPNJ
Administration
Messages : 268
Points : 16492
Niveau de puissance : Infini
#37858
Re: Marie-Bertrand, le traumatisme d'une vie.
Message Lun 27 Aoû - 16:27
Tu es validé !

Bienvenue parmi nous ! Le pire moment est passé. Courage, c'est presque terminé !

Maintenant, c'est l'heure de la paperasse :
✦ Valider les règlements, si ce n'est pas déjà fait ➤ ici;
✦ Il faut recenser son avatar ➤ ici;
✦ Recenser son nom, si ce n'est pas déjà fait ➤ ici
✦ Recenser le double-compte, si c'est le cas ➤ ici
✦ S'il y a un emploi, il faut le recenser ➤ ici
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✦ Créer votre carnet d'évolution des RP et le maintenir à jour ➤ ici
✦ N'oublie pas d'inscrire le lien de ta fiche dans votreton profil et de générer et compléter ta feuille de personnage !

Et n'oublie pas: Amuses-toi bien parmi nous!

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Re: Marie-Bertrand, le traumatisme d'une vie.
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Marie-Bertrand, le traumatisme d'une vie.
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