Andréas Johnson - Accro à l'adrénaline

Le physique qui me différencie
Andréas n'est pas des plus imposants. Plutôt menu, il ne dépasse pas les 1m70 et il faut dire que sa taille n'est pas son atout numéro un. Plus jeune, il fut très complexé par cette dernière, mais apprend progressivement à accepter ce défaut qu'il considérait comme majeur, jadis. Il n'est pas non plus très musclé, il ne s'entretient pas. Il court de temps en temps mais c'est davantage pour attraper son bus que pour véritablement se tenir en forme. Il n'a pas trop de complexes,  et s'apprécie comme il est. Ses petites épaules et son bassin étroit ne le dérangent pas, pas plus que ses yeux en amande qui lui viennent de sa mère asiatique, ou de ses cheveux déjà légèrement grisonnants au niveau des tempes. Il est toujours accompagné d'un sourire mutin qui lui donne un air assez adorable, accentué lorsque le bout de son nez très fin et plutôt petit, se plisse quand il sourit, ou rit. C'est un jeune homme assez décontracté qui vestimentairement, ne se prend pas vraiment la tête. Il est plutôt du genre à porter ce qui lui passe sous la main, et se fiche bien de mal accorder ses affaires. Il préfère néanmoins porter des t-shirt et des pantalons style slim, ou des joggings. Il n'apprécie pas les chemises, trop compliqué à mettre et à enlever, trop contraignant aussi. Il aime être libre de ses mouvements et n'être contraint à rien. Le genre sportif décontracté est celui qui lui va, et lui correspond le plus. Il porte aussi des lunettes de repos qui lui donnent un côté geek attachant qu'il assume totalement, côté dont il peut parfois jouer pour arriver à ses fins. Enfin, il est doté d'une petite particularité : une prothèse bionique connectée à son cerveau et qu'il peut faire bouger comme s'il s'agissait d'une vraie jambe. Il peut se déplacer aisément avec, et même courir. Elle est très résistante, et il se considère extrêmement chanceux de l'avoir.

Le psychologique qui m'habite
Andréas est probablement un être en manque constant d'action, pour ainsi être accro au danger. Il ne sait pas vraiment d'où lui vient cette addiction... Mais une chose est sûre, c'est profondément ancré en lui et il n'est pas prêt de parvenir à s'en débarrasser un jour.

Il aime être surpris, il aime ne pas savoir ce qu'il va se passer dans la minute, et se mettre dans des situations qui peuvent mal se finir. Il aime faire de l'urbex, se balader dans des lieux abandonnés et faire de nouvelles découvertes. Tel un explorateur, il n'hésite pas à sortir des sentiers battus, escalader des édifices et passer dans de petites interstices simplement pour découvrir ce qu'il se trouve derrière.

Andréas est doué d'une grande curiosité qui lui vaut très souvent un séjour à l'hôpital. Il n'a pas peur d'être blessé, il ne craint pas que son sang puisse couler. Il trouve même que cela lui permet de se sentir vivant. C'est un véritable casse-cou dans l'âme, fanât de nouvelles expériences. C'est aussi un grand amoureux de science-fiction, d'histoires futuristes en tout genre. Il veut faire carrière dans le web design et être le prochain à s'occuper des design de la prochaine licence vidéo-ludique basée sur le futur, qui sortira.

Il a des rêves pleins la tête et sait ce qu'il veut. Il n'est pas du genre à reculer devant un défi et aime relever des challenges, qu'importe s'ils se révèlent plus ardus qu'il le pensait. Loin d'être un lâche, il tient toujours parole. Ses promesses sont indéfectibles, et il est doué d'une très forte loyauté. Plutôt pacifique, et aime davantage suivre ses envies, et se laisser porter par les opportunités qui peuvent s'offrir à lui.

Il n'est pas du genre à commencer un combat, ni même à l'alimenter. En revanche, il saura vous ravir de son sarcasme à toute épreuve. Son côté rêveur peut parfois lui donner un côté naïf, accentué par son envie de découvrir de nouvelles choses, ou d'être le précurseur d'explorations pas encore menées. Ne pensez pas que sa prothèse à la jambe l'empêche de jouer aux ouistitis sur les murs de la ville...Loin de là. Dernier cri, elle lui permet d'avoir une jambe comme neuve et lui donne même une bien meilleure détente.

Les vampires et les lycans ne lui font pas peur. Il est probablement l'un des seuls humains à trouver leur existence incroyable. Nourri de contes et légendes, que ce soit dans les films ou les jeux vidéos, c'est comme si la fiction devenait réalité. Et quand on lui demande s'il désire devenir un vampire, il répond par l'affirmative.

Devenir vampire signifie devenir immortel, d'une certaine manière, et découvrir de quoi sera fait le futur. Est-ce que ce sera un futur cyberpunk ? Apocalyptique ? Il lui tarde de le savoir. Mais pour cela, il faudrait qu'il ne meurt pas prématurément.


Anecdotes :


• Il adore les soirées déguisées et est même le premier à en organiser.

• Il a une vie sexuelle active et même sur ce plan, il vit au gré de ses envies et ne se met aucune barrière.

• Il est capable de se déguiser et se faire passer pour quelqu'un d'autre, juste pour pouvoir entrer dans un lieu interdit. 

• Il est allergique aux poils de chiens.

• Il a terriblement peur des armes.

• Il aimerait être un ambassadeur des jeux paralympiques.

• Il a une page facebook où il publie ses dessins : The Dangerous boy. (Il est fier de son nom).

• Il adore les smoothies. 

• Il casse très souvent ses lunettes.

• Il est fan de Dracula de Bram Stocker. 

• Il connaît Star Wars sur le bout des doigts.

• Il veut être celui qui participera à la création du prochain vidéo à gros succès. 

• Il a un fort côté séducteur et a un faible pour les hommes et femmes plus âgés.

• Il s'identifie à Indiana Jones. 

• Il est sûr que Jack L'Eventreur était un vampire et vit encore dans la cité Londonnienne. 

• Il s'accommode parfaitement des Vampires et Lycans. 

• Il a déjà donné son sang pour qu'il soit vendu.

• Il peut accepter de faire quelque chose qui ne soit pas payé, sous prétexte que c'est dangereux et nouveau. Il peut alors être facile de le manipuler sur ce point. 

Le passé qui m'a construit
Andréas est né et a toujours vécu à Londres. Les seules fois où il a quitté le pays fut pour se rendre à Hong Kong dont il est originaire et rendre visite à sa famille maternelle. D’une mère chinoise et d’un père londonien, Andréas a été baigné très tôt dans la pluralité culturelle. Fêter deux nouvelles années, célébrer des fêtes chinoises, quand tous ses copains en avaient fini avec les fêtes et reprenaient l’école ; craindre le chiffre quatre et connaître la fameuse expression de ne pas perdre la face. Cela, sa famille maternelle n’a jamais cessé de l’y baigner et de lui inculquer des valeurs profondes qui volaient immédiatement en éclat à la seconde où il retournait à Londres et retrouvait ses copains. Andréas a eu une vie très tranquille et heureuse, une vie normale de petit garçon. Il aimait jouer avec ses copains, les invitait à tous ses anniversaires et vivait une existence heureuse, et paisible.

L’annonce de l’existence des vampires et des lycans ne choqua pas Andréas plus que ça. Âgé de 6 ans, il était bien trop jeune encore pour réaliser la portée de cette révélation, déjà plongé dans la science-fiction à cause d’un cousin complètement fan de cet univers et de trop de temps passé avec lui. Ses parents eux, eurent du mal à y croire et ne prirent pas la nouvelle au sérieux, jusqu’à ce que les choses se concrétisent véritablement. Cette nouvelle bouscula tout ce en quoi ils croyaient et n’ont jamais vraiment réussi à se faire à cette idée.

Comment les légendes pouvaient-elles devenir réalité ? Andréas, quant à lui, vivait le rêve d’un gamin, les séries télévisées et les films qui devenaient réalité. Hélas, ses parents ne le laissèrent plus sortir, au fil de son enfance, refusant qu’il devienne ami avec de telles créatures étranges. Evidemment, lorsque Andréas entra dans l’adolescence, ils ne purent plus vraiment dire grand-chose et durent se faire à l’idée que leur fils était trop sociable pour ne pas devenir ami avec certaines de ces créatures, dont il accueillait la différence avec joie.

Leur avis pour les vampires et les lycans finit même par changer lorsque Andréas fut victime d’un grave accident, alors âgé de 19 ans. Il était entré dans les études supérieures depuis 1 an et demi. Il rêvait de devenir web designer, et faire carrière dans le conception art de jeux vidéo. Son goût pour le danger, il l’avait déjà depuis tout petit. Terriblement casse-cou, il en fit voir de toutes les couleurs à ses parents, et particulièrement quelques jours après son anniversaire. Accompagné de trois amis : un lycan, et deux humains, ils s’étaient lancés dans l’exploration d’un lieu abandonné en périphérie de Londres. Une ancienne scierie automatisée ; que l’on disait hantée, bien évidemment.

Ils durent escalader de nombreux obstacles pour enfin parvenir à entrer et visiter les lieux qui n’étaient pas gardés. Evidemment, ils s’amusèrent avec les objets, s’amusant même à recréer un film d’horreur avec les objets tranchants abandonnés. Et puis, le drame survint. Sans trop savoir comment cela s’était passé, Andréas qui jouait avec une scie servant à scier le bois, trébucha et sa jambe droite fut coupée net. Il crut bien que sa dernière heure était arrivée, mais il fut aidé de ses amis qui appelaient les secours tandis que son ami le lycan se chargeait d’appuyer sur la plaie du mieux qu’il pouvait pour que Andréas perde le moins de sang possible.

Hélas, les secours arrivèrent à temps, mais pas assez pour la jambe qui de toute façon, représentait une coupe trop irrégulière pour qu’il soit envisagé de la recoudre. Après une transfusion sanguine, de nombreux mois passés à l’hôpital et l’acceptation de cette dure réalité : perdre sa jambe, Andréas se remis progressivement. Il reprit sa vie là où elle s’était arrêtée et refusa de lâcher prise, s’accrochant à la vie et désireux de faire de son unijambisme, une force.

Ses parents quant à eux, ne supportaient pas de voir leur fils avec des béquilles et peiner pour certaines tâches. Ils décidèrent d’inscrire Andréas à un programme sur lequel ils s’étaient renseignés. Un programme qui proposait à des volontaires de tester une toute nouvelle prothèse, dont des capteurs seraient connectés aux nerfs et contrôlable grâce à l’impulsion électrique des neurones. Il n’y avait pas à payer, car le patient acceptait de tester la jambe et de faire la promotion de cette jambe, et devenir, en quelque sorte, une image pour le créateur de la prothèse.

Andréas ne mis pas longtemps à accepter, fan de transhumanisme et rêvant au fond de lui de devenir une sorte de cyborg. La jambe était 100% étanche, ne craignait pas l’eau, ni les intempéries, c’était une aubaine pour Andréas qui dit oui très rapidement. Depuis quatre ans, il est propriétaire de cette jambe qui ne lui a jamais fait défaut, et va a des contrôles tous les 6 mois, n’hésitant jamais à faire de la promotion pour sa jambe, notamment sur sa page facebook où il publie tous ses travaux. Ses études terminées, il a désiré suivre des cours du soir, chez un web designer du nom de Matheus pour se perfectionner et trouver un bon travail.

A côté, il travaille dans un bar du nom de « The Woobly Symphonie », un bar dans lequel il apprécie énormément travailler et qui lui permet de devenir indépendant. Grâce à l’argent que ses parents avaient mis de côté pour lui durant toute sa vie, et à son emploi, il a pu se payer un petit appartement en périphérie de Londres. Pas bien grand mais qui lui suffit amplement. Sa jambe bionique ne l’empêche pas de jouer les casse-cou, bien au contraire. Il continue de se blesser de temps à autres et est donc parfois obligé de faire des séjours à l’hôpital.

Cela commence parfois même à devenir volontaire, depuis qu’il a rencontré Diane Needham, un médecin urgentiste d’une beauté fulgurante. Depuis quelques mois maintenant, il retourne très souvent à l’hôpital, ne cessant de demander à être soigné par cette dernière, sans jamais s’arrêter de lui faire des avances. Joyeux, avenant et souriant, cela a fait mouche dans le cœur de Diane qui a finalement accepté de revoir Andréas en dehors de ses heures de travail ; peut-être sûrement aussi pour lui éviter de se blesser plus gravement simplement pour espérer la revoir une nouvelle fois.