Le journal d'une lycane

Moi, Andrea CollartJ'ai ouvert ce journal.

Nom complet: Andrea Collart
Date du début du journal: Décembre 2032

«Who cares if one more light goes out? Well, I do»

Journal, page 1.

Cher journal,

Il est mort. Abel est mort. Je ne te cache pas que j’ai mal, comme si on m’avait arraché le coeur de ma poitrine. Ce sentiment est horrible. Les dernières paroles que je lui ai dit était de faire attention à lui. Il a été tué brutalement comme s’il était rien qu’un pantin. C’était horrible de voir son corps inerte. De ne plus sentir son pouls, ni sa douce odeur propre à lui. Non, rien de tout ça. Il sentait le sang, la mort, un cadavre. Pas l’odeur que je ne connais. Je ne te cache pas qu’il me manque. Pourquoi est-ce que les gens que j’aime finisse par mourir ? Tu vas dire : “C’est la vie Andrea, il faut que tu t’y fasses.” Non, je m’y ferais jamais ! Il est hors de question que j’accepte sa mort aussi facilement. Pauvre Abel… A-t-il souffert ? Était-ce rapide ? Je l’ignore et je n’ai pas le pouvoir de le savoir.

Ils ont annoncés sa mort aux nouvelles, ça fait la une des journaux. Mon coeur s’est arrêté croyant qu’il voulait sortir de ma poitrine. Une partie de moi voudrait le rejoindre, mais l’autre me force à continuer pour que je devienne plus forte. À protéger les innocents ainsi que moi-même. Je ne me suis pas empêché de le voir à la morgue. Ils ont tentés de m’empêcher de le voir pour une dernière fois, mais je les ai convaincu que j’étais sa famille proche. Je lui avais prit la main, qui était froide, glacée à mon contact. C’était horrible de le voir ainsi.

Le médecin légiste avant pris tous ses affaires qu’il avait mit de côté et que je pouvais prendre ce que je voulais. Bien sûr. Je regardais pour la dernière fois mon petit ami. Un dernier baiser sur son front. Certain trouverait cela infecte, mais je m’en fichais. Je m’étais éloignée de Abel pour regarder ce qu’il y avait dans la boîte. Ses vêtements et autres choses jusqu’à ce que mon regard tombe sur un bijou. Je la prenais tandis que je la regardais avec intencité. Une bague muni d’une pierre bleue. Elle était magnifique. Je gardais cet objet laissant le reste là, si jamais ils en avaient de besoin. À ce jour, je garde le bijou près de moi, près de mon coeur. J’avais glissé une chaîne en or blanc pour l’accrocher à mon cou. C’était une autre manière de l’avoir auprès de moi.

“Should've stayed. Were there signs I ignored?
Can I help you not to hurt anymore?
We saw brilliance when the world was asleep
There are things that we can have but can't keep

If they say

Who cares if one more light goes out
In the sky of a million stars?
It flickers, flickers
Who cares when someone's time runs out
If a moment is all we are?
Or quicker, quicker
Who cares if one more light goes out?
Well, I do

The reminders pull the floor from your feet
In the kitchen one more chair than you need
Oh
And you're angry, and you should be, it's not fair
Just 'cause you can't see it, doesn't mean it isn't there

If they say

Who cares if one more light goes out
In the sky of a million stars?
It flickers, flickers
Who cares when someone's time runs out
If a moment is all we are?
Or quicker, quicker
Who cares if one more light goes out?
Well, I do

Who cares if one more light goes out
In the sky of a million stars?
It flickers, flickers
Who cares when someone's time runs out
If a moment is all we are?
Or quicker, quicker
Who cares if one more light goes out?
Well, I do
Well, I do”

Oui, je m’en soucis. Je t’aime et je t’aimerais toujours Abel Logan.

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