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| #44665 Joseph Sane Ven 7 Juin - 6:19
Dernière édition par Joseph Sane le Ven 7 Juin - 17:33, édité 1 fois
JosephSane Identification Nom: Sane Prénom: Joseph Surnom: Smile Race: Vampire Sexe: Masculin Âge physique: 31 ans. Date de naissance: 1er novembre 1915. Orientation sexuelle: Bisexuel Pays d'origine: Amérique du Nord. Groupe: Vampire Libre. Emploi: Gérant d’un night-club / trafiquant d’armes. Supérieur immédiat: La sonate de la guerre.
Choix de jeu: [ ] Avec Destin [ X ] Sans Destin
| | Derrière l'écran Prénom: - Surnom: Hybris Âge: 28 ans. Découverte: Top 50. Fréquence de connexion: Régulière. Autres personnages: Nope ! Autres trucs sur vous: Compositeur et guitariste à mes heures perdues. Commentaires: Contexte très chouette et la structure m’a rapidement séduit … !
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Le physique qui me différencie Le corps mince et de grande taille, on peut me reconnaître aisément avec le bruit de mes pas, mes talons claquant sur le sol tel un empereur d’une nouvelle ère. Propriétaire d’un night-club, ma garde-robe ne manque pas de vêtements et de style, oscillant entre les blousons en peau de serpent ou de crocodile, des vestes en cuir noir, des hauts sombres et rapiécés et des chaussures de combat… La représentation parfaite du « gangster » raté des années 80 à qui on aimerait naturellement lui mettre une bonne droite. Mon tempérament insolent se lit dans mon choix vestimentaire comme dans un livre ouvert. Comme cette volonté de m’éloigner à tout prix de cette mode victorienne qui pourrait me faire ressembler à un digne aristocrate avec une cape qui accepterait de garder un parasol ouvert dans le cul. Mes doux hommages, Dracula, je ne suis pas de cette lignée.
Mon visage pâle se détend à la lumière du public avant de s’obscurcir à nouveau dans la solitude. Mais un seul rictus apparaît le plus souvent, étirant mes lèvres comme un névrosé au bord du précipice. Même en éveillant la sympathie la plus sincère, mon sourire carnassier semblable à un requin devient immédiatement inquiétant. Cette simple grimace m’a valu d’être reconnu par le doux nom de « Smile » pour de raisons très peu innocentes. Elle doit sans doute rappeler à chacun que derrière cette gueule d’ange aux yeux cernés se cache une bête à la faim insatiable. Etant un homme de guerre, mon regard figé et perçant est toujours prêt à pourfendre celui de mon interlocuteur. Comme un horrible parasite recherchant à scruter les parois de l’âme humaine avant de la butiner sans vergogne. Le contact avec mes yeux marron est un détail qui se grave dans la mémoire. Que cela soit afin d’échanger sur les sobriétés de la vie quotidienne, aux conversations plus profonde autour de l’art, de la philosophie ou de la politique de notre époque. Mes lunettes d’aviateur d’un rouge carmin viennent habiller ponctuellement mon visage, dissimulant ainsi le malaise que mon regard pourrait faire transparaître chez certains de mes clients. Mon existence de vampire n’étant pas de tout repos, il est normal que mon corps soit teinté de brûlures graves des combats du passé et de nombreux tatouages, dont un numéro gravé dans ma nuque qui rappelle instantanément mon ancienne vie parmi les rebelles de Londres. Enfin, mes mains ornées de tatouages religieux sont parfois recouverts de bandages ou de mitaines en cuir pour les dissimuler, ces dessins étant devenus tout simplement infects à mes yeux. Durant certaines occasions, il m’arrive de brûler ma propre chair en effaçant ces symboles afin de ne plus les voir pendant plusieurs courtes minutes … Le psychologique qui m'habite - +18:
Brutaliser le système nerveux d’un homme innocent jusqu’à ce que la matière fécale s’échappe de ses fesses. Taillader le visage d’une voleuse jusqu'à avaler les éjaculations sanguines de ses plaies organiques. Procéder à l'ablation testiculaire à coups de pince d’un flic à la retraite avant d'écraser ses rognons juste sous ses yeux.
Et le tout ponctué par un sourire harmonieux. Voici les premières notes qui définissent la frénésie animale que j’ai héritée suite à la morsure de mon géniteur. Séduit par cette nouvelle puissance, Je suis rapidement devenu une tête brûlée malgré moi, un ange exterminateur en manque qui ne fait aucune différence entre le fantasme et la réalité. Impertinent et pragmatique, je me laisse bercer par une vie sans limite, flirtant avec le danger comme le plus intime des amants. Je suis devenu bien plus qu’un vampire, un chien enragé à qui l’on vient de retirer la laisse de la mortalité. Une nuit, je me pavane comme le plus prestigieux des paons, enivré par mon tempérament festif et mon envie insatiable de mettre le feu au monde. Alors que la nuit d’après, je deviens aussi morose qu’un alcoolique aux idées suicidaires, silencieux et le cœur lourd de conséquences. Accablé par les miens à cause de mon tempérament, ma paranoïa est en constante ébullition, mon cerveau ne se reposant pratiquement jamais. L’adrénaline est parfois si haute que je risque l’overdose, ce qui me pousse à me dépenser et à vider mon crâne en usant de méthodes parfois peu orthodoxes. Frapper un passant inconnu dans la rue, incendier une voiture, hurler à la lune en étant complètement nu dans les rues, une partie de jambes en l’air avec une femme à fort caractère, parfois un homme car un trou reste un trou … En somme, vivre l’immortalité à 340km/h, bébé. Le seul moment où je parviens à gagner en sérénité, c’est en endossant mon ancien rôle de rebelle, et plus particulièrement celui de trafiquant d’armes. Froid et calculateur, je parviens toujours à entretenir de bonnes relations avec certains de mes fournisseurs. Mais je ne suis qu’un petit poisson dans la vaste marée de Londres. Bien que mon stock soit florissant, je ne suis pas dupe. Je reste un concurrent déloyal qui attire l’œil de nouveaux adversaires, mais aussi de mes deux très chères familles. Bien que je sois toujours un vampire recherché par les autorités policières, je me retrouverai bientôt face au mur et on m’obligera à prendre une décision en jurant allégeance aux Sanguinaires, à moins que les Ancestraux décident de me tomber dessus le premier pour me châtier de mes actes meurtriers et gratuits qui salissent notre si belle image. S’il y a bien une chose que je conçois, c’est qu’on n’emmerde pas le boss. En effet, malgré mon comportement quelque peu maniaque, je possède encore suffisamment de maturité pour ne pas aller à l’encontre de leur autorité. En revanche, mes semblables devraient savoir qu’on n’emmerde pas non plus une créature de mon espèce. Se confronter à un être incapable de faire la distinction entre le bien et le mal est une chose, partir dans une croisade génocidaire en espérant mourir le plus violemment possible juste pour prouver que l’autre au eu tort en est une autre. Misanthrope depuis ma nouvelle nature, je garde une dent contre les humains que je perçois comme une race tout simplement inférieure, une espèce qui a irrémédiablement besoin de la technologie et de la science pour arriver au même niveau que les nocturnes. Je ne les déteste pas, ils ont simplement besoin de me prouver qu’ils ont bien leur place dans cette cité perdue. Les autres Nocturnes (vampires et lycanthropes) constituent des groupes où je peux plus aisément partager un respect singulier envers mes semblables. Ma plus grande peur ? Suite au massacre d’innocents qui s’est déroulé à Okinawa, je n’aimerai pas être rattaché à quelqu’un. Par affection, par amour ou une autre connerie de ce genre. Cela signifie que j’aurai bien quelque chose de neuf à perdre. Et si un jour je viens à franchir cette ligne infernale, si mes émotions prennent le pas sur ma raison, de sombres souvenirs du passé pourraient revenir à la surface et détruire ce qu’il me reste comme santé mentale. Enfin, étant un ancien rebelle de cette cité londonienne, je ne suis pas non plus apprécié par les anges de la justice, tenus fermement en laisse par leur gouvernement. Certains de mes compatriotes rebelles ont eux aussi décidés de me renier. Je ne marche pas non plus dans les pas des miens, les Ancestraux et les Sanguinaires, qui n’arrêtent pas de se déchirer mutuellement la gueule au nom du pouvoir et de la tragédie. Je n’ai même pas le foutu bon Dieu de mon côté, aucune trace d’un sentier de paix qui se dessine juste sous mes pieds. Seul et isolé, la guerre et la mort sont donc devenues la floraison cadavérique de mon jardin spirituel. Le passé qui m'a construit Ce que Joseph Sane désire le plus aujourd’hui en 2030 ? Bordel, je dois admettre que je suis un homme simple. Je veux une clope. Une pochette de sang. Que la nuit brille. Que le monde brûle. Je veux dormir afin d’oublier. Pour changer le passé. Je veux flairer le parfum des femmes dans mon lit et le goût du canon de leur flingue dans la bouche. Je veux sentir quelque chose de vivant. Détruire quelque chose de beau. Je veux des munitions illimitées et un permis de tuer. Mais l’ensemble de toutes ces délicieuses envies n’est que le fruit amer de plusieurs drames qui ont débuté depuis ma première naissance… 1er novembre 1915 Autrefois, j’ai été élevé dans un orphelinat situé dans les bas-fonds de la Californie au nord du continent américain. A cette époque, nous n’avions pas encore les panneaux publicitaires en nombre qui affichaient la dernière bière tendance ou un moyen d’agrandir son sexe pour seulement trois mille dollars. On s’amusait avec des bâtons et quelques cailloux, laissant parler notre égo en dominant les autres à coups de coudes. C’est dans une atmosphère compétitive comme celle-ci que j’ai appris à être entouré de jeunes gosses de mon âge, enveloppé dans la chaleur maternel d’une infirmière de l’orphelinat qui n’a jamais cessé de me partager son amour jusqu’à mes dix-huit ans. Les conflits étant nombreux avec mes pairs, mon visage gratifié d’ecchymoses et de contusions profondes ont dû éveiller sa sensibilité envers moi. Je me souviens de sa main s’ouvrant religieusement dans ma direction afin de lui accorder l’autorisation de nettoyer mes blessures. La gorge asséchée, je l’ai laissé me caressé les joues, puis sentir son étreinte sur mon menton avec la même douceur d’un ruisseau qui s’écoule paisiblement. J’ai senti pour la première fois la chaleur d’une femme aimante. Quelque chose de beau et de divin. Un sentiment captivant, presque céleste… Mon poing est venu heurter son visage de plein fouet.Par peur de l’abandon, je n’étais pas encore prêt à recevoir de l’amour. Ce n’est d’ailleurs pas l’éducation que j’ai reçu en interagissant avec mes semblables. Ici, c’est marche ou crève. Il a fallu que je reste dans cette logique pour grandir avant de survivre. Malheureusement, j’ai été rapidement expulsé hors de l’orphelinat à cause de mes pulsions violentes qui ne sont jamais vraiment éteintes. 26 mai 1933 Où mène donc le destin d’un chien enragé sans maître ? Facile. On m’a cordialement invité à suivre une décision : effectuer mon service militaire afin que je puisse apprendre les valeurs fondamentales de mon pays ou passer ma vie dans une cage à l’intérieur d’une cellule miteuse en prison. J’ai donc choisi de m’enrôler dans les US Marines et de m’identifier dans ce nouveau rôle. La loyauté, l’esprit de camaraderie et l’amour envers son propre pays. Tu connais la chanson. J’ai appris à marcher au pas. A tenir et à utiliser une arme. A éteindre chacune de mes émotions en incarnant une machine froide et impitoyable. Après plusieurs années d’entrainement, j’ai été affilié chez les francs-tireurs de la Delta 7-1. Une deuxième guerre mondiale semblait approcher à grands-pas et nous étions conditionnés à nous préparer en tout temps. J’ai été chargé de suivre des opérations furtives sur les terres libyennes. D’autres escarmouches ont eu lieu tout autour de l’Afrique du Nord. Des éliminations de cibles prioritaires à la défense de VIP, en passant par des missions de sauvetage dans des villages civils. Ma vie avait un sens. Elle était équilibrée. Je me battais au nom de la justice et de la sécurité mondiale. Je me sentais intouchable. En paix. Mais le Seigneur aurait dû m’étouffer dans mon berceau s’il savait que j’étais sur le point de m’asseoir sur le trône de l’infamie.Le 3 avril 1945 La guerre ne meurt jamais. Telles étaient les paroles de mon sergent instructeur. Tels étaient les mots qui ont défini la véritable naissance de Joseph Sane, âgé de seulement trente ans, pendant le conflit militaire du Pacifique. Naviguant cette fois-ci dans les mers agitées d'Okinawa à bord d’un bateau motorisé, je me suis retrouvé parmi quelques frères patriotes contre l'empire japonais. Ou plutôt "les faces de citron" si l'on reprenait le jargon crasseux de mon supérieur direct. Les soldats de cette époque se sentaient dans l’obligation de vomir quelques provocations racistes pour canaliser leur détresse émotionnelle. Après tout, qui aurait pu leur en vouloir ? Nous étions au centre des tueries sauvages et la nervosité nous dévorait continuellement nos pensées. - +18:
Les jours se sont succédé, et nous n’avons jamais cessé d’enjamber des corps brutalement arrachés et déformés dans les barbelés des tranchées, leurs boyaux à l’air libre. D’autrefois, c’était leurs tendons déchirées qui se noyaient dans la boue, écrasés fermement par le cuir de nos chaussures. La puanteur de la viande calcinée, les excréments noircis par les cendres, le sang … Tout ce sang inondant nos vêtements comme une seconde peau, s’imprégnant dans notre salive comme un viol inconscient. J’ai vu et senti la pestilence abject de mon espèce.Le 11 juin 1945 Toujours dans les contrées d’Okinawa, nous étions conduits à intercepter et détruire un convoi de ravitaillements avant que celui-ci n'atteigne les troupes japonaises. C’est avec une demi-cigarette au coin des lèvres que j’ai été convié à suivre cette nouvelle mission pendant que je contrôlais l’état de mon fusil. Une fois l'embarcation arrivée à destination, mon escouade et moi-même sommes partis en reconnaissance pour pister la route que le convoi allait emprunter d'ici quelques heures. Le timing était crucial. La jungle était profonde et la végétation des marais nous étouffaient. - +18:
Mais animés par leur cause, mes compagnons redoublaient d'efforts et misaient sur la furtivité pour éviter d’être repérer par des patrouilles ennemies, plantant leurs lames profondément dans les gorges de certains ennemis quand la situation semblait propice.
A la tombée de la nuit, nous étions enfin arrivés sur le point Delta, une position stratégique pour attaquer le convoi ennemi. Tout en synchronisant notre montre, quelque chose d’inattendu s’est dessinée à l’horizon : un camion arrivait doucement. Puis un second. Et enfin, un troisième. Cela n’était pas normal du tout, nous devions attaquer un seul convoi. J’ai attendu un ordre de mon sergent, mais celui-ci a décidé de se combler dans un mutisme profond. Ses yeux exorbités témoignaient une envie pressante de tuer pour l’Amérique. La sueur au front, il nous murmura un ordre à l’ensemble de l’escouade. « CONTACT !! »Peine perdu. Notre sergent nous a ordonné immédiatement de tirer sur le convoi. Les armes se sont donc levées au-dessus de la pénombre, crachant leurs munitions dans un bruit assourdissant. Le pare-brise du premier véhicule explosa en mille morceaux, son conducteur remuant de tous les côtés à chaque coup de balle. Désormais debout, nous nous sommes mis à charger en direction des deux autres camions. Notre artilleur armé d’un puissant lance-flamme a brûlé l’arrière des camions afin d’éviter que les soldats japonais ne puissent sortir pour se défendre. - +18:
Des hurlements inhumains ont explosé dans la nuit profonde de cette jungle, accompagnant avec une harmonie funeste le bruit de nos mitraillettes. Les portes arrières des véhicules ont commencé ensuite à s’ouvrir et des civiles en feu se sont enfui en s’égosillant. Des hommes, des femmes et des enfants innocents, les flammes purificatrices de notre haine dévorant leur chair avec avidité… "Bordel, CESSEZ LE FEU ! "Les yeux angoissés, j’ai répété cet ordre continuellement en m’égosillant comme un sombre con, bousculant mes frères d’arme qui continuaient à ouvrir le feu en tuant impunément les villageois. Seuls deux de mes camarades avaient également compris cette terrible catastrophe. - +18:
Sous mes yeux, une mère se prit une balle dans la tête en sauvant son enfant. Celui-ci, déjà anéanti par son jeune âge, hurla à la mort en se mettant en boule contre la nouvelle charogne de sa mère ensanglantée. Un père tenta de riposter mais il fut calciné par l’artilleur et son lance-flamme meurtrier. Impuissant et désorienté, le massacre ne dura que quelques minutes. Une odeur de charogne carbonisée émanait dans l’air. Le sang abreuvait abondamment la terre écarlate sous nos souliers.
Nous étions tétanisés. Un silence de mort total s’est aussitôt installé. Je me suis tenu au milieu de tous ces corps, désemparé et honteux face à cette boucherie. Des petites têtes pas plus grandes que mes poings embrassaient la boue. Un rapide calcul m’a permis d’entrevoir la sinistre vérité de notre victoire : un seul soldat américain a péri contre quarante-six villageois japonais. La gorge nouée, mes phalanges se sont resserrées de toutes ses forces. Ce n’est qu’après une longue minute que mon sergent, l’artilleur sur ses pas, venait à notre rencontre.
« C’est du bon boulot les gars ! L’Amérique est fière de nous. On les a … »
BLAM. Une détonation venait d’arracher la moitié du visage de l’artilleur. Le sergent s’exclama et regarda fixement mon revolver encore fumant pointée sur sa sale gueule de sous-merde patriote. Mes frères à côté de moi restaient immobiles, bien trop désemparés pour réagir.
« QUE … Qu’est-ce que tu fous ?! Tu l’as buté ! C’est de l’insubordination !»
D’un simple regard vitreux, je me suis tourné en face de mon supérieur hiérarchique, ma main tenant solidement l’arme de poing. Un faible murmure s’extirpa de mes lèvres déchirées et souillées par le sang.
« Mange le corps de notre frère. »
Désœuvré, le sergent resta un instant muet, ne parvenant pas à comprendre la nouvelle tournure de cette situation. Il commençait à trembler d’effroi. Mais il pouvait comprendre une chose : dans un moment aussi morbide, je parvenais à lui sourire en découvrant une rangée de dents sanguinolents.
« Pour l’Amérique, je veux que tu plantes tes dents sur son visage. »
Impuissant, son regard s’est tourné dans la direction des autres guerriers. Mais mes compagnons sont restés silencieux. A croire qu’ils suivaient aveuglément ma justice animale. A cet instant, ses lamentations ont commencé à fuser, des larmes s’écoulant sur chacun de ses pores. Il a sangloté comme le ferait un gosse devant un jouet brisé, la nervosité poussée jusqu’à son paroxysme. La morve épaisse, la salive mousseuse, la sueur brillant sur son visage … Puis, ses dents ont commencé timidement à pénétrer dans la joue de la charogne. Peu à peu, la viande ensanglantée s’étira et retomba mollement sur ses lèvres. Une fois le premier morceau avalé, il sortit la langue et l’introduit à l’intérieur de la plaie béante. J’ai senti que l’un de mes camarades s’est immédiatement retourné en manquant de vomir à tout moment. Moi, je n’étais pas malade. Au contraire, cette scène a su me révélé un message absolu. Je n’ai plus cru en l’Amérique. Je n’ai plus cru aux ordres. La laisse du gouvernement a décidé de se rompre. Le 3 septembre 1945 Bienvenu dans les terres sacrées de Londres, perverties par des grandes puissances mafieuses qui ne manquent jamais de se foutre sur la gueule de jour comme de nuit. L’armée américaine a pensé que j’ai déserté mon unité après avoir effectué ce long périple. En venant m’établir ici, j’ai espéré retrouver un peu de paix. Retrouver une vie stable, quelque peu normal et un chez moi. Mais chez moi, c’est partout là où il y a la guerre. Entre l’hostilité de mes voisins, les hurlements angoissés qui explosent pendant les nuits et la pression constante d’un meurtre qui peut tomber à tout moment, je me suis rapidement senti épanoui dans ce milieu. J’ai profité de poser mon cul pendant un temps dans une vieille chambre d’un motel. J’ai passé deux longs mois à réfléchir, à monter un plan qui pouvait me permettre de survivre dans ce nouveau territoire. Devenir un trafiquant d’armes n’est pas un métier religieux, mais c’est un trafic où je peux facilement exceller car je connais les règles du jeu. Il ne me reste qu’avoir des cartes en main et un peu de cash en retrait pour monter cette opération. Le 28 septembre 1945 Ce soir-là, la nuit s’est montrée glaciale. La tête contre la fenêtre d'un garage poisseux, on m’avait donné rendez-vous ici concernant une nouvelle transaction d’armement militaire. Mais mon client habituel n’est jamais venu. A la place, je me suis retrouvé confronté face à un homme vêtu d’une manière trop élégante pour notre époque. La situation puait amèrement le traquenard. C’était la première fois que je faisais face à un vampire, mais je n’en avais aucune idée de sa véritable nature à l’époque. Après seulement deux minutes, la fenêtre du garage a explosé en mille morceaux, et mon corps a pris son envol en accompagnant les débris de verre. Agonisant par terre, je me suis mis à ramper pour fuir cet adversaire bien trop redoutable. Mais un coup de pied fut projeté contre ma petite gueule avant de ressentir des crocs à l’intérieur de ma joue. Les prochaines années ont été les plus laborieuses. Je me suis à nouveau retrouvé à suivre aveuglément des ordres, une laisse invisible enserrant mon cou comme un petit cabot de fortune. Enfermé à l’intérieur d’un container entreposé dans une usine désinfectée, mon géniteur m’a obligé à maîtriser la bête qui était présent en moi, imbibant mes pensées par une faim redoutable. Planter mes crocs sans exploser la tête de ma proie était un exercice difficile. Le processus évolutif de la transformation devenait pénible et terriblement lent. Mais avec le temps, je suis parvenu à mieux accepter les souffrances de ma nouvelle nature. Le 28 septembre 1970
Après avoir passé plusieurs appels téléphoniques, je suis parvenu à renouer le contact avec les anciens de mon unité. Les conflits en Syrie et en Irak continuent de faire des ravages et des factions à une échelle plus réduite ont décidé aussi de prendre le contrôle de certains territoires. Bien que la seconde guerre soit terminée, il y a de la demande et mes hommes sont installés en Afrique pour armer les gens. Les envoyer là-bas, c’est facile. Mais le plus difficile, c’est de faire entrer les armes à l’intérieur du pays. A chaque fois, il faut soudoyer ou faire disparaître quelqu’un, c’est mauvais pour les affaires. Une fois les armes à l’intérieur de Londres, je recherche à m’en débarrasser le plus vite possible. Il m’est déjà arrivé de planquer mes armes à l’intérieur de quelques veaux morts qui étaient destinés à l’abattoir. Maintenant, je déplace des armes, je profite de la circulation. Il y a un cessez-le-feu au Libéria et les factions revendent leurs armes plutôt que de jeter deux milles tonnes d’armes dans la mer. Ils me les vendent et je leur revends lorsqu’ils commencent. Le reste vient des anciennes armées françaises, néerlandaises ou belges lorsqu’ils ont quitté leurs colonies dans les années soixante. On peut croire que certaines armes ont beaucoup servis, car elles ont été vendues, puis rachetées et enfin revendues. Sauf que les armes ne sont pas biodégradables. Seuls les morts sont biodégradables.Le 14 février 2015 Le boom médiatique de l’an 2015 m’a permis de créer mon premier Nightclub, le « Slaughterhouse », afin de posséder une couverture pour mon réseau d’armement. Il a suffi de rénover un abattoir désaffecté en une boîte de nuit pour les vampires. L’environnement s’ouvrant pleinement au fétichisme, les collaborateurs du club sont vêtus d’un uniforme léger en cuir ou en latex afin d’attiser les fantasmes de nos clients. De plus, des douches sanguines sont fixées au-dessus de deux pistes de danse et se déclenchent pendant le « Happy Hour », inondant ainsi les danseurs de cette pluie écarlate. Une salle d’opium est également disponible pour les humains qui souhaitent s’évader allégrement. Des affaires peuvent être menées dans l’obscurité de ce lieu insolite. Les autres races peuvent également y être invitées, mais il vaut mieux qu’elles restent sur leurs gardes … Par simple mesure de précaution. Les affaires sont florissantes et le club vit exclusivement de ses clients les plus fidèles. Un jour, peut-être que les familles en auront assez de mon insolence et décideront de planter fermement leurs crocs sur ma gueule avant de quémander leur part du gâteau. Et ils auront raison. Ce sera à moi de leur démontrer que je ne suis pas qu’un simple « Outsider », mais bien un homme de principes. Fiche faite par Bryan Grey (Law) pour le forum Londres et Ténèbres. | Alexeï Klaus Doubrovski Vampire libre Messages : 1487 Points : 3312 Feuille de personnageRace: VampireÂge réel: 22 ans (Mai 2010)Emploi: Chef de sanguinaires,voleur, seducteur | #44676 Re: Joseph Sane Ven 7 Juin - 14:50 Ho wahou... Bienvenu chez nous! On peut dire que t'es un beau sadique toi! J'aime bien ta boite! ça donne envie de venir y faire la fête! Bon amusement sur le fo.
| | #44683 Re: Joseph Sane Ven 7 Juin - 15:38 Merci du p'tit mot, Alexeï ... ! Venant du noble chef des Sanguinaires, ta prochaine consommation est sur ma note... ! | | #44684 Re: Joseph Sane Ven 7 Juin - 15:42 Bienvenue sur le forum, Tu es un peu trop sanglant à mon goût.... Mais ton bar semble bien, je verrais si Vergil veux bien m'y accompagner. | Bryan Grey Chef Brigade Messages : 2719 Points : 4785 Niveau de puissance : Louveteau Feuille de personnageRace: LycanÂge réel: 27 ansEmploi: Mercenaire | #44686 Re: Joseph Sane Ven 7 Juin - 16:00 Bonjour à toi! Bienvenue parmi nous! Ta fiche s'est lue comme un charme; très belle plume! Personnage intéressant, tordu juste comme je les aime! La simple chose que je te demande, ce serais de mettre en spoiler 18+ les passages qui sont glauque. Les membres n'ayant pas tous la même sensibilité d'esprit et les fiches étant publics, j'aimerais éviter de froisser certains visiteurs. Sinon, pour le reste, superbe fiche! Ne manque plus que l'approbation d'un autre membre du staff pour s'assurer que je n'ais rien oublié, et la mise en spoiler de certains passages glauque! Bon jeu parmi nous, et bon courage à Londres! | Ljøl Nygård Humain libre Messages : 172 Points : 2556 Feuille de personnageRace: HumainÂge réel: 28 ansEmploi: Serveur au restaurant | #44687 Re: Joseph Sane Ven 7 Juin - 16:01 Bienvenue et bonne future validation ! J'espère que tu te plaira parmi nous | Andrea Collart Lycan libre Messages : 299 Points : 2525 Niveau de puissance : Loups Feuille de personnageRace: LycanÂge réel: 22 ansEmploi: Serveuse de nuit | #44688 Re: Joseph Sane Ven 7 Juin - 16:18 Bienvenue sur le forum en espérant que tu t'y plaira parmi nous | Matheus Howells Vampire libre Messages : 61 Points : 2108 Feuille de personnageRace: VampireÂge réel: 52 ansEmploi: Professeur de dessin | #44689 Re: Joseph Sane Ven 7 Juin - 17:00 *nosebleed*Bienvenue, toi Tu tombes bien, je songe justement à acheter une arme ** ! | | #44690 Re: Joseph Sane Ven 7 Juin - 17:40 - Bryan Grey a écrit:
- La simple chose que je te demande, ce serais de mettre en spoiler 18+ les passages qui sont glauque. Les membres n'ayant pas tous la même sensibilité d'esprit et les fiches étant publics, j'aimerais éviter de froisser certains visiteurs.
Aucun sushi de mon côté, je comprends naturellement le besoin. Les spoilers ont été ajoutés. Merci de me redire si quelque chose cloche à nouveau. Merci à tous pour vos retours, mon trafique est certes ouvert aux intéressés ... Bien hâte de partager quelques RP ! | Evelyne De Valencia Membre Ancestral Messages : 2317 Points : 7637 Niveau de puissance : Vampire Respectée Feuille de personnageRace: VampireÂge réel: 235 ansEmploi: Assassin | #44691 Re: Joseph Sane Ven 7 Juin - 23:06 Bienvenue! Tu as un personnage très intéressant et original! J'ai bien hâte de le voir évoluer dans Londres! En espérant que tu te plaise parmi-nous Je vais peut-être bien lui rendre visite dans son commerce | Administration PNJ Messages : 268 Points : 16492 Niveau de puissance : Infini
| #44692 Re: Joseph Sane Ven 7 Juin - 23:08 Tu es validée ! Bienvenue parmi nous ! Avec l'ajout des spoiler, tout est beau! Le pire moment est passé. Courage, c'est presque terminé ! Maintenant, c'est l'heure de la paperasse : ✦ Valider les règlements, si ce n'est pas déjà fait ➤ ici✦ Il faut recenser ton avatar ➤ ici; ✦ Recenser ton nom, si ce n'est pas déjà fait ➤ ici✦ Recenser le double-compte, si c'en est un ➤ ici✦ Recenser ton emploi (même si tu n'en as pas) ➤ ici✦ Penser à indiquer ton niveau de popularité / discrétion au sein de Londres ➤ ici✦ Une section sera crée à ton nom pour y faire ton carnet de relation et suivi de RP à faire personnellement ➤ ici✦ Tu peux également poster une demande (Rp, lien, logement, etc) ➤ ici✦ N'oublie pas d'inscrire le lien de ta fiche dans ton profil et de générer et compléter ta feuille de personnage ! Et n'oublie pas le plus important : Amuses-toi bien parmi nous ! Et si tu as la moindre question, n'hésite pas à t'adresser à l'équipe du staff, il y aura toujours quelqu'un pour te répondre. Que ce soit par MP ou dans la section FAQ. | | #0 Re: Joseph Sane | + options du sujet + Joseph Sane | |
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