Le passé qui m'a construitOn pourrait commencer cette histoire par le fait que Dimitri n’a jamais été diabolique, que sa cruauté sans égal et sa perversion ne sont venus que suite à un terrible drame dans la vie de ce jeune garçon tellement calme et aimant. Malheureusement, être diabolique n’est pas une nature secondaire chez Dimitri, au contraire. C’est inscrit dans ses gênes, c’est la définition de sa propre personne, de ce qu’il est.
Il est né entre deux flocons de neige, en Russie, le 3 Février 1782 de deux parents à la grande richesse, une grande famille riche. Sa mère était chanteuse d’opéra qui se présentait dans de grand théâtre Russe. Son père était écrivain et poète publié dans de grandes librairies. Enfant unique et, fallait clairement l’avouer, pas vraiment désiré. Ses parents ne souhaitait pas vraiment avoir un enfant, Dimitri était arrivé comme un cheveu sur la soupe. Mais ça ne les empêchait pas de l’aimer et de le chérir… Comme ils le pouvaient.
Déjà, dès son plus jeune âge, Dimitri n’avait pas le regard bon. Sa mère engageait des gouvernantes et des domestiques pour s’occuper de lui mais ils partaient tous les uns après les autres, sans rien demander, pas même leur paie. Tous racontaient des histoires à glacer le sang : cet enfant les insultait, les frappait, les mordait, les brûlait, les menaçait au couteau – selon certains, il était même passé à vouloir donner des coups de couteau. L’un des domestiques avait raconté s’être réveillé en sursaut au milieu de la nuit et d’avoir vu l’enfant à cheval sur lui, lui passant une corde au cou avant de tirer. D’autres avaient fuit en voyant le cadavre des animaux de compagnie pendre au plafond de leur chambre : tantôt les boyaux à l’air, déshabillés de leur peau, démembrés pour certains – dont les morceaux étaient parsemés dans la chambre y compris sous les draps. Pourtant, les yeux doux de Dimitri, plein d’amour pour sa mère, la faisait craquer. Ses pactes de ne jamais recommencer prenaient de plus en plus d’ampleur. Car, déjà à l’adolescence, il parlait de pacte de non de promesse.
Il faut bien différencier les pactes des promesses. Lorsque tu fais une promesse, c’est à la vie à la mort, tu ne peux pas la briser même si, après des années, tu changes d’avoir et de caractère. Tu peux encore moins demander à la briser car ça voudrait dire que tu es lâches et que tu n’es pas capable de supporter et assumer tes choix. Un pacte est un marchandage entre les deux parties : il peut être briser si celui qui a initié le pacte l’accepte.
Chaque fois, il ne cessait de faire des pactes avec sa mère mais à chaque fois il les brisait.
Je suis le détenteur du pacte. Je suis celui qui décide.
Son père s’inspirait de son fils, de ses actes et de ses réactions pour en écrire des romans d’horreur. Des romans parlant d’un enfant qui faisait des meurtres en séries mais que personne ne soupçonnait suite à son jeune âge. Des livres qui firent un tabac et fut traduit dans une centaine de langues. Dimitri ne fut pas au courant de cela au commencement. Quand il fut au courant, une rage le prit et il parti dans les villes de la Russie pour trouver des imbéciles heureux désireux de se faire quelques argents. Ce fut à ses 18 ans, qu’il s’assit dans la grande chaise d’écrivain de son père et qu’il le regardait se faire torturer par ses sbires. Les doigts croisés devant sa bouche, un certain plaisir malsain l’avait envahit. Il ne cessait de crier mais ce n’était pas grave, personne ne pouvait les entendre : Dimitri avait congédier tout le monde pour la journée et avait offert une journée opéra à sa mère. Personne hormi lui, ses sbires et son père était présent dans le manoir dans lequel ils vivaient tous. Ses yeux s’étaient posés pendant un instant sur cette feuille blanche sur laquelle son père avait commencé un nouveau récit sur lui. Dimitri la prit, la tendit à un de ses sbires…
Enfonce-lui au fond de la gorge, qu’il s’étouffe avec.
Ce fut ainsi qu’il vit son père mourir. Bien évidemment, il demanda à ses sbires de cacher son cadavre et qu’on ne le revoit plus. Lui, Dimitri Vladimov, n’allait pas toucher cet homme qui avait salit impunément son nom sans lui demander quoi que ce soit en retour. C’était inacceptable. En fouillant dans les affaires de son père, il tomba sur des carnets vides et en prit un. S’installa au bureau et, de la plume, nota cette soirée pour ne jamais l’oublier.
Au retour de la populace, Dimitri ne disait mot sur l’absence de son père et, comme on le connaissait bien, personne n’osait demandé ce qu’il s’était passé hormi sa mère. Un soir, elle vint le voir pour lui demander où était passé son mari, l’homme qu’elle aimait. Son fils ne lui répondit pas alors elle insista, l’accusant du meurtre de son père, lui hurlant dessus et le pointant du doigt. La gifle partit sans crier gare. Alors qu’elle était au sol à le regarder, choquée, il lui présentant un regard noir avant de lui tourner le dos sans dire le moindre mot. Deux jours plus tard, sa mère fut introuvable nulle part. Encore une fois, ses domestiques ne posèrent aucune question.
Le temps passait pour Dimitri qui, malheureusement pour lui, n’était pas immortel. Depuis 20 ans, régulièrement, il demandait à ses sbires de s’amuser avec une nouvelle victime sous ses yeux et il s’en délectait. Assis dans un trône fait sur mesure pour lui avec des pierres précieuses et du bois massif, il contemplait la victime hurlait à l’aide alors qu’elle se faisait arracher la peau avec lenteur. Cependant, il savait pertinemment que ça n’allait pas durer et que, à force, la mort aurait raison de lui. Un être humain ne vivait pas éternellement. Or, ses pratiques étaient devenues une drogue pour lui, il ne se sentait pas d’arrêter et ne voulait certainement pas arrêter. Il voulait continuer encore longtemps. Pour gagner la course contre la montre, il se mit à faire des recherches sur des solutions miracles qui pourraient le garder éternellement en vie. Après des jours de recherches, il finit enfin par trouver la solution : il entendit parler de créature de la nuit, plus communément appelé des « Vampires ». Ces créatures pourraient vivre éternellement. Il avait trouvé là, la solution à ses ennuis. Suite à de laborieuses recherches, il finit par en rencontrer un. Face à lui, Ivan Sparktoff, un vampire de plusieurs siècles se trouvait face à lui. Depuis quelques temps, il avait quelques soucis d’argent et la somme colossal que lui proposait Dimitri en échange d’une transformation allait l’aider à se remettre sur pied.
Dimitri Vladimov fut changer un 6 Juillet 1820.
Heureusement pour lui, son sire était resté près de lui pour l’aider à apprendre à contrôler sa nouvelle nature de vampire. Il lui dictait les lois à faire et ne pas faire, ce à quoi il devait faire attention et ce à quoi il pouvait se laisser aller. Dimitri comprit que, face à lui, se trouvait un gentil vampire. Ce genre de créature de la nuit qui refusait de faire du mal à un humain pour s’abreuver mas ce n’était pas le cas de Vladimov. Ayant fait une promesse à Ivan, celui-ci lui donna la somme qu’il lui devait et il retourna dans son manoir, dans lequel il vivait maintenant seul depuis 10 ans.
Cinquante ans après sa transformation, le 7 Août 1870, il posât enfin le pied sur un autre continent que la Russie. L’Angleterre lui avait semblé être la destination idéale pour une nouvelle vie. En Russie, son visage commençait à être connu et puis, maintenant qu’il était un vampire, il voulait être plus discret. Il était donc parti de la Russie sans avertir qui que ce fut. De toute manière, il n’avait plus personne à avertir à présent. Il n’était pas fou cependant, avant de quitter sa contrée d’origine, il avait prit le soin de se trouver un logement non loin de Cardiff. Un grand manoir, isolé au milieu de nul part dans le simple but de ne pas facilement être retrouver dans le cas où une victime serait à ramener chez lui.
Comme pendant ses années de vie en Russie, il sera seul dans son manoir. De temps en temps, lorsqu’il avait besoin de se divertir, il faisait appel à des sbires qu’il avait rencontré dans les rues de la ville et qui avait besoin d’argent.
En 1879, alors qu’il se baladait dans les rues de la ville vers la tombée de la nuit, une voiture passa à côté de lui. Son attention fut attiré par le son des sabots des chevaux qui tapait contre le sol. Il s’était retourné juste à temps pour voir cette femme à la chevelure dont la beauté, même entrevue, venait de le frapper violemment. Une nouvelle obsession venait de naître en son sein : il voulait cette femme et il était prêt à tout. Tout comme il avait entreprit les recherches sur une vie éternelle, il entreprit des recherches pour retrouver qui était cette femme et tout ce qu’il pouvait savoir sur elle. Sur cette Elizabeth Rosenbach. Il n’était pas rare que, la nuit, il venait se placer devant le manoir où elle vivait pour l’observer, humer son odeur et écouter son coeur battre. Expérience malsaine mais qui, pourtant, lui plaisait tellement.
Le 20 Décembre 1880, Dimitri fut invité au bal de Noël du Comte de Cardiff dont il avait fait connaissance pendant ses recherches sur Elizabeth. Sans se douter qu’
elle y serait, il avait tout de suite accepté. Le 22 Décembre 1880, il s’y rendit. Après y être entré et fait la connaissance de quelques invités, il la vit enfin. Sans terminer la conversation qu’il avait commencé, il prit congé pour s’en approcher et faire officiellement sa connaissance, sans pour autant préciser qu’il la connaissait déjà en réalité. Ils passèrent la soirée ensemble et, fidèle à lui-même, Dimitri se montra charmeur et attentionné envers cette jeune femme. Durant trois années, ils s’envoyèrent des lettres aux mots enflammés et au contenu plus que personnel. En plus de ces lettres secrètes, ils se voyaient régulièrement. Au grand mécontentement de Dimitri, c’était sous chaperon. Il aurait aimé être seul avec Elizabeth mais cette Mme Talling gâchait tout. Mais ce n’était qu’une question de temps.
Le 18 Janvier 1884, Dimitri décida à cesser ses enfantillages pour passer à des choses plus sérieuses. Il mit dans la confidence cette Mme Talling : il allait demander la main d’Elizabeth. Il lui explique :
J’aurais besoin que vous me rendiez un service. Je veux que tout soit parfait. Alors pendant que je m’en vais chercher ma douce, allez vérifié que le pique-nique soit prêt à la baie de Cardiff. Je la conduirais jusqu’à là-bas où vous serez aux premières loges.
Il l’avait regarder partir vers un pique-nique imaginaire, là où ses sbires l’attendaient dans un guet-apens. Ce fut la dernière fois qu’ils virent Mme Talling. Dimitri fera lever Elizabeth avant de finalement lui demander sa main, un genou à terre. Une fois qu’elle accepta, sans lui expliquer ce qu’il allait faire ni dans quel but, il la transforma. La satisfaction n’avait jamais été aussi grande pour lui : une nouvelle obsession qui venait de se concrétiser. Et maintenant qu’elle venait de se promettre à lui : aucun autre homme n’aurait le droit de s’en approcher comme elle n’aurait le droit de s’approcher d’aucun autre homme.
Pendant qu’Elizabeth était dans le coma, il en profita pour ordonner la destruction du manoir tout en faisant passer la gouvernante pour l’auteure de ce désastre et conduisit sa tendre jusqu’à son lieu d’habitation. Vivant seul, il du pendant des semaines s’occuper d’elle, veillant à son réveil.
Quand elle ouvrit enfin les yeux, il ne fut pas tendre avec elle. Il lui présenta le journal dans lequel il était marqué que la gouvernante avait mit le feu au manoir de son père avant de se noyer. Il présenta ses excuses à sa fiancée avant de lui présenter un repas vampire et de commencer une nouvelle vie de vampire à deux.
Tout se passait bien entre eux, Dimitri n’avait rien à dire. Il était comblé. En plus d’avoir la femme de ses obsessions en sa compagnie, il continuait ses petits spectacles personnels dans le dos de sa bien-aimée. Pourtant, une chose vint perturber leur quotidien tranquille : une humaine que sa tendre transformera sans lui en parler. C’était en 1891. Cette abomination avait reprit vie dans une des chambres de sa luxueuse demeure et son tendre avait tout préparé pour elle. Son regard s’était posé sur elle, sur cette Danae. À partir de cet instant, il mena la vie horrible à cette femme. Il ne se passait pas un jour sans que Dimitri la poussât à bout : il la plaquait contre les murs, la main sur la bouche, lui susurant des menaces, il lui donnait des coups sans raisons, il l’observait la nuit, dans un coin de sa chambre, il laissait entrer des chiens affamés dans sa chambre qu’il refermait à clé ensuite. Bien évidemment, il avait une grande pression psychologique sur elle. Il savait que Danae aimait plus que tout Elizabeth et lorsqu’elle menaçait de tout raconter à son amie.
Tu comptes tout dire ? Fait. C’est ta parole contre la mienne. Si tu es capable de rendre ton amie malheureuse, détruire son couple et son futur mariage juste par pur égoïsme, fait. Rends la donc malheureuse comme si avoir perdu son père et son lieu de vie à cause de sa gouvernante n’était pas assez douloureux pour elle.
Quand elle partit, ce fut un soulagement pour lui et il ne manquât pas de bien préciser à Elizabeth que Danae était partie sans dire un mot, sans avertir comme l’avait sa gouvernante.
À nouveau tout était au plus calme pour le couple : Danae était partie, Elizabeth reprenait sa vie et Dimitri continuait ses activités. Du moins jusqu’au jour où sa fiancée tombait sur l’un de ses carnets relatant ses récits et tout ce qu’il a fait depuis qu’il a commencé à écrire. C’était un jour de Février 1902. Folle de rage, Elizabeth avait prit ses affaires et était partie.
Tu reviendras, Darling. Je t’ai fait connaître les plus belles années de ta vie. Tu reviendras en me suppliant de te reprendre.
Mais elle partit et ne revint plus. Soit. Il laissait le temps s’écouler, un verre de sang dans la main devant une fenêtre qui donnait directement sur l’entrée en espérant qu’elle revînt un jour. Quand il en eut marre, il décida de faire des recherches sur elle, chercher ce qu’elle était devenue et ce qu’elle faisait. Ce fut ainsi qu’il découvrit l’existence de ce Louis Beauchamps. Sa rage fut énorme. Personne n’avait le droit d’avoir
sa création. Elle était à lui et à personne d’autres. Comme quand il l’avait rencontré, une nouvelle séance d’épiage commença.
Il sut que le 12 Juin 1914, elle s’absenta. Ce fut à cet instant qu’il agit. Il entra dans la demeure de cet homme. En entendant la porte s’ouvrir, il avait pensé à sa femme mais il tomba nez-à-nez avec Dimitri, accompagné de ses sbires.
Ce n’est pas elle. Vous m’en voyez navré, cependant, je viens tout de même récupérer quelque chose qui m’appartient de droit. Vous avez posé les mains sur elle, sur ma fiancée, il est temps que vous soyez puni.
Il le plaqua au sol, maintenant son visage avec sa main alors que ses sbires lui maintenaient mains et jambes. Et, vivant, il arracha l’oeil de ses propres mains. Il glissa ses ongles sous la paupière de l’humain pour les soulever et aller chercher l’objet de ses convoitises. Quand il eut le globe oculaire dans sa main, il se releva et ordonna à ses sbires de terminer le travail. Avant de s’en aller, il déposa un papier sur le rebord de la cheminée, marquage de son passage.
Tu n’as que moi.
Le soir même, dans sa demeure, il fit construire sa canne qui, aujourd’hui, l’accompagne partout. Dès qu’il perdit à nouveau la trace de sa création, il eut le rituel spécial de plaquer sa canne contre le mur, face à lui, et, un verre de sang à la main, il la contemplait pendant un long moment. C’était pendant la guerre. En parlant de guerre, Dimitri ne participera pas aux guerres, il en eut même pas les répercussion sur lui. Grâce à sa richesse, il put acheter sa tranquillité et sa liberté dans son manoir, éloigné de tout.
Le 31 Décembre 1999, alors qu’il se baladait, les feux d’artifices explosait dans le ciel, le colorant de mille et une nuances tout comme la chevelure rousse de sa création qui se trouvait juste là, sous ses yeux. Un sourire carnassier se dessinait sur ses lèvres comme lorsqu’un pédophile trouvait un enfant seul. Rapidement, il s’était approché d’elle et d’instinct avait glissé son nez dans sa chevelure pour en sentir l’effluve qui s’en dégageait. Quel bonheur de la retrouver. Cependant, quand elle se retourna, il lui offrit un léger sourire avant de disparaître en un quart de seconde, se disant que ce n’était pas le meilleur moment pour se montrer, qu’il devait faire quelque chose de plus spectaculaire encore.
Après l’avoir vu, il ne parvenait plus à rester en place. Il ne parvenait plus à réfléchir, il ne parvenait plus à penser. Il avait besoin de prendre l’air. Aussi, il fit ses valises et s’en alla faire un long voyage, s’arrêtant vivre dans différents pays du monde. Songeant à atutre chose que le fait de l’avoir, sachant qu’elle ne pouvait pas être dans les parages, il pouvait respirer et, à présent, il s’amusait à regarder ses petits spectacles dans d’autres endroits, avoir de nouveaux paysages.
Maintenant qu’il a l’esprit tranquille, qu’il est reposé, il a remit un pied en Angleterre, dans sa nouvelle demeure à Londres. Encore une fois, il fit des recherches sur les groupes des vampires à Londres. Il choisira les Ancestraux, ennemis des Sanguinaires. Pour se fait, il se liera d’amitié avec un Ancestral qui le fera entrer dans le groupe après quelques étapes pour montrer ssa bonne foi. À présent, il s’intéressait plus encore à sa créature, son côté indépendant et femme fière le rendait encore plus obsédé par le fait de la vouloir et qu’elle meilleur moyen de l’atteindre que de faire croire à un amour possible avec l’une de ses infantes ? Lina Delmald.