Nikolai des McHawks

Le physique qui me différencie
Soyons direct et concis. Je n'aime pas vraiment m'attarder sur ce genre de détail, préférant faire attention à ce que chacun à dans le coeur. Ainsi, je mesure 1m83 pour un poids total avoisinant les 90 kg, un peu plus peut être, j'avoue que j'y ai jamais fais attention. Ne vous méprenez pas, je ne fais pas partie de ces personnes pouvant manger sans grossir, je fais surtout beaucoup de sport. Ou du moins en faisait, du fait de mon métier dans mon pays. Aujourd'hui... Je vais sûrement devoir faire plus attention à cela. J'ai cependant été entraîné dès ma plus tendre enfance au combat et autre sport agressif et difficile pour un adolescent. Je sais donc à quoi m'attendre. Il faut dire que je devais être gardien de la meute après tout. Et je le suis devenu. Je n'aurais donc pas d'autres choix que de continuer le sport, après tout.
Je n'ai pas le visage des Norvégiens : mes cheveux sont châtains et mes yeux bruns. Autant dire même que je n'ai rien d'un homme du Nord. Je tiens cela de mon père. Un homme venu du sud. De l'Inde plus précisément. Allez comprendre pourquoi il est venu dans un pays aux antipodes du sien... Enfin. Là n'est pas la question. De ma mère, je ne tiens que son regard doux et mes doigts fins, du moins pour un homme. Je ne coupe que rarement mes cheveux, préférant les laisser tomber sur mon visage, cela me donne un air mystérieux, et est dans l'air du temps alors...
Mon teint est assez mat, du moins pour un norvégien. Merci papa. Autant dire que je me faisais facilement remarqué autant dans ma famille que dans mon entourage indirect. Je ne suis pas non plus à plaindre concernant la pilosité. Je ne suis pas un loup, au sens indirect bien sûr. D'autant que je garde généralement une barbe de trois jours sur mes joues. Ne le rasant que pour plaire à ses dames lorsqu'elles m'indiquent que cela "pique".

Du point de vue animal, je me transforme en loup brun/roux. A vrai dire, autant je peux facilement comprendre d'où vient la couleur brune, qui m'est naturelle, autant la couleur rousse m'est clairement incompréhensible. Mon père me disait souvent qu'il avait quelques roux dans sa famille. Peut être est-ce dû à cela. Qui sait. De la race des Yukon, nous sommes connus pour être des plus grands canidés existant.
Avec le temps et l'entraînement, j'ai aussi réussi à ne transformer que certaines parties de mon corps. Ma demi-transformation me permet ainsi d'augmenter mon poids à environ 130kg et de prendre plus de 50 cm, me faisant attendre les 2m40.
Lors de chacun de ces transformations, une seule chose ne change pas : mes yeux deviennent d'un noir sombre.

Le psychologique qui m'habite
J'aime la pression, j'aime l'action et j'aime aider. Voilà trois choses qui me font vibrer dans la vie.
De premier abord, je suis une personne bien vivante. J'aime les plaisirs de la vie, sans en abuser bien entendu. Ainsi, je ne suis jamais le dernier à dire oui à une soirée ou une sortie. J'aime aussi me montrer galant envers la gente féminine. Ces dames sont l'un de mes pêchés et je les respecte énormément. Ainsi jamais je ne me verrais payer pour l'un de leur service, j'attend toujours leur consentement oral et je les aime jusqu'au bout de la nuit. Jamais je ne voudrais leur faire de mal. D'ailleurs, je n'aime faire de mal à personne, ou presque, quoique ça n'est jamais un réel plaisir.
Certain disent de moi que je suis impulsif. Je pense que c'est parce que je ne réfléchis que très peu avant de prendre des décisions. Pourtant, n'allaient pas croire que je suis irréfléchi. Loin de là, je suis seulement mon instinct et fais les choses qui me paraissent le plus juste.
Je n'ai pas l'âme d'un bêta, je n'ai jamais été élevé dans ce sens. J'ai cependant l'âme du protecteur, c'est d'ailleurs pourquoi je me suis engagé chez les pompiers de Bodø, au nord de la Norvège, dans ma ville natale. J'aime secourir et j'aime que les gens autour de moi se sentent en sécurité. A vrai dire, je suis une personne que l'on pourrait qualifiée de sympathique, toujours un sourire ou un mot gentil pour mes voisins, toujours une petit blague pour détendre la victime que je viens secourir et toujours la gentillesse et la tendresse au bout des doigts. Je ne suis que très rarement brusque avec les autres, car, après tout, l'on ne reçoit que ce que l'on donne, n'est-ce pas ?

Néanmoins, je ne suis pas une guimauve, loin de là.
J'ai été entraîné, j'ai été éduqué dans le but de servir et protéger ma meute, ma famille. Et rien ni personne ne pourrait m'éloigner de cette tâche. Je suis capable de bien des choses pour la protéger, allant même jusqu'à tuer ses assaillants ou pire. Mais cela ne sera jamais fait dans la joie. Au contraire. Chaque homme, chaque femme que j'ai tué a fini par avoir un mot gentil de ma part, comme un "désolé". Bien sûr je suis toujours désolé d'ôter une vie, mais il y a des fois où l'on ne peut faire autrement.
Mais je ne défend pas uniquement ma famille. Non. Je ne supporte pas la violence gratuite, la méchanceté gratuite et ces hommes imbéciles et arrogants. Non. Je me bat contre cela et il m'est déjà arrivé d'en venir aux mains pour défendre la vertu d'une jeune dame en détresse.
Mieux vaut, ainsi, ne pas me chercher querelle. Je n'aime pas vraiment y répondre, mais je suis capable de violence et j'ai été entraîné pour cela. D'ailleurs, vampire, humain ou lycan, je n'ai pas de préjugés tant que vous n'en avez pas sur moi.

Que dire de plus... Ha si. Bien sûr. J'ai une peur, une seule : me retrouver seul. Après tout, je dois être en mesure d'empêcher que ma famille se sépare.

Le passé qui m'a construit
Né le 4 août 1904 d'Astrid Christiansen et Jagdish Ahluwalia, je suis fils métis norvégien-indien. Un drôle de mélange qui m'a crée moi. Oui, mettons tout de suite les choses au clair, mon nom de famille. Myklebust. C'est mon père qui a été changé son nom de famille. A cette époque, à ma naissance, le racisme existait et était dans les mœurs. Son nom de famille bien trop associé à un pays du sud ne lui permettait pas de trouver un emploi et pire, de se faire accepter dans la société. La vie ne tient souvent qu'à de petites choses.

Allons. Recommençons depuis le début.
1900. L'Inde est continent de l'Empire Britannique. Jagdish, un humain de la caste Kshatriyas, désire découvrir le monde. Par chance sa caste lui permet de voyager sans trop de mal, ce qui n'était pas le cas de bien d'autres indiens. Ainsi le voilà partit, au grand désespoir de sa famille qui voit leur réussite partir vers d'autre contrée, mais sous la promesse de revenir.
1901. Jadgsih pose le pied sur sa première terre d'accueil : la Norvège et plus précisément Bodø. Son accueil fut administré par une certaine Astrid. Je ne vous fait pas de dessin, mes parents sont tombés éperdument amoureux et s'en suit ce qu'il s'en suivit.
Leur relation eut bien du mal à être acceptée, surtout auprès de la famille de ma mère. Il faut dire que celle-ci, en plus de ne pas être humaine, faisait partie des bêta d'un clan lycan : les Christiansen. Comment donc, accepter que celle-ci se joigne à un non Norvégien et surtout un humain, cela signerait la fin de sa propre lignée si les enfants à venir n'étaient pas lycans.
Pensant bien faire, mon père changea alors son nom en un nom plus Norvégien. Et si les emplois vinrent plus facilement (c'est fou ce qu'un nom de famille peut faire), et avec elle une autonomie financière qui rassura un tant soit peu sa belle famille, cette dernière ne souhaitait toujours pas le voir arriver dans la vie d'Astrid.
Il fallut deux ans de dure labeur pour qu'enfin le mariage soit acté. Et un an plus tard, j'arrivais. Deux frères et une soeurs me suivirent alors.

A six ans passés, je commençai les entraînement. Je ne pouvais jouer, je ne pouvais faire comme les autres enfants, et cela, à vrai dire, me manquait. Mais enfant obéissant que j'étais, je m'exécutai sans rien dire.
Je grandis non loin de mes cousins, Lukas et Liv, ne comprenant pas pourquoi eux avaient le droit à une vie normale et pas moi ; ne comprenant pas non plus pourquoi je ne pouvais pas parler du fait d'être un loup et pourquoi maman partait toujours dès que la boule blanche apparaissait dans le ciel.
Ce fut à mes quinze ans que je compris enfin. Depuis quelque temps, ma mère m'enfermait dans un endroit, au beau milieu d'une zone désaffectée. C'est là où j'effectuai ma toute première transformation. Vous dire que cela fût une partie de plaisir serait mentir. J'aurais préféré mourir que de revivre ça. Je sens encore aujourd'hui chaque os, chaque muscle se disloquer dans des douleurs plus atroces les unes que les autres. Non. Je ne souhaite à personne telles douleurs... Et pourtant, je vis bientôt mon père rejoindre notre race, ma mère douce et aimante qui lui avait toujours refusé cela avait fini par lui céder...

Enfin. Notre sort étant scellé, je fus dès ma transformation rapproché de ma tante et de mes cousins. Près d'eux, j'appris tout ce que je devais savoir sur le clan Christiansen et mon rôle en tant que dominant bêta : je devais les protéger, protéger toute la famille.
A mesure que je grandissais, je pris une place à part entière dans la meute, remplissant mon devoir à merveille. Bien sûr tout ne fut pas rose, mais je tins bon et m'entraînai chaque jour sans relâche.
Désireux d'avoir une vie "à côté", je devins même pompier à l'âge de 22 ans : les entraînements et ma voie de protecteur avait décidé pour moi ce choix de carrière. J'adorais néanmoins cet emploi, tout comme j'adorais mon pays, et ma famille. Je ne pouvais être plus heureux. Ce bonheur dura une bonne centaine d'année où  je m'adaptai petit à petit aux changements du monde. Changements qui me rendaient d'autant plus heureux : la liberté, la folie... J'étais fait pour le monde moderne !

Pourtant, Lukas et Liv furent envoyé il y a maintenant 4 ans à Londres pour venir en aide à un clan allié, les MacHawks. Moi qui était si proche d'eux et surtout de mon cousin, ce fut un déchirement. Je me sentis soudainement abandonné par ma propre famille. Bien sûr avais-je mon frère et ma soeur, mais ce n'était pas la même chose...

Ce n'est qu'il y a trois semaines que ma tante s'est décidée à m'envoyer à mon tour là bas. Les MacHawks manquerait d'aide et sûrement devais-je manquer à mon cousin (l'on peut toujours l'imaginer, il ne faudra pas que j'oublie de le lui sortir quand je le verrais !). Ainsi fus-je envoyé à Londres, abandonnant mon métier de pompier et le reste de ma famille. Ce fut à nouveau un déchirement car je savais que je ne pourrais retrouver pareil cadre de vie dans cette ville anglaise.
Je me trouvai donc un emploi de barman dans un bar, le Sky, le temps de refaire fortune et de recommencer une formation de pompier. Quoique j'aime le boulot de barman, on fait beaucoup de rencontre, et je suis au courant de toutes les rumeurs de Londres...

Alors cousin, on s'revoit quand ?!