| #25776 Verity Shield Jeu 4 Mai - 22:12 VerityShield Identification Nom: Shield Prénom: Verity Coleen Surnom: Aucun actuellement Âge: 38 ans Sexe: Féminin Orientation sexuelle: Hétérosexuel quoique peu active Pays d'origine: USA Race: Humaine Groupe: Rebelle Emploi: Inner Circle + Psychiatre + Interne à mi temps en infectiologie Supérieur immédiat: Inner Circle
| | Derrière l'écran Prénom: Mine Surnom: Nothing Âge: 24 ans Découverte: DC Fréquence de connexion: Trop souvent Autres personnages: Lizzie Autres trucs sur vous: <3 Commentaires: <3
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Le physique qui me différencie « Miss Shield ? » Une jeune femme brune se leva. Chemise blanche, gilet et pantalon noir, sa tenue m’indiquait qu’elle venait de quitter son poste. « Bonjour, Verity. » La saluai-je en la laissant entrer dans le bureau. « Zachary. » Comme à son habitude, elle me saluait professionnellement. Nos entretiens étaient les rares moments où je pouvais l’apercevoir sans sa blouse blanche qui lui donnait cet air si sérieux. Ses longs cheveux noirs flottaient derrière elle, alors qu’elle s’approchait du divan. Elle avait encore perdu un peu de poids. Son mètre soixante-dix semblait, en effet, s’allonger à mesure de sa perte de poids. Que devait-elle faire aujourd’hui ? 52 kilos ? Moins ? C’était possible… Doucement, elle s’assit. Je sentis la résistance de ses membres alors que ses genoux se pliaient. Verity ne devait pas être dans une bonne phase aujourd’hui. Elle s’assit enfin et posa ses mains fines sur ses cuisses pour m’observer silencieusement de ses yeux gris. Ces derniers ne reflétaient guère son état actuel. Depuis que je la connaissais, Verity avait toujours eu cette étincelle de joie, cette petite flamme au fond de ses iris. Elle n’abandonnait jamais, et cela se reflétait en elle. Fière et douce jeune femme, elle était toujours d’un calme absolu, et aujourd’hui ne faisait pas exception. Cette femme adoptait toujours la même posture : droite et fière, un sourire amical pendu à ses lèvres fines. … A vrai dire… Elle avait beau être ma collègue et patiente, Verity était une femme agréable à regarder. Ses 38 ans commençaient seulement à se voir avec les quelques ridules qu’elle prenait soin de me faire remarquer tous les jours, mais elle semblait rester d’une jeunesse à toute épreuve. La preuve en était tout le sport qu’elle faisait, ou tout du moins essayait de faire. Peut-être sa perte de poids était-elle dut à ce trop-plein…
Le psychologique qui m'habite Je m’assis en face d’elle. Elle n’avait pas encore ouvert la bouche. C’était habituel. Verity était ce genre de personne ne désirant que très peu s’ouvrir à autrui. Elle avait toujours préféré faire parler les autres plutôt que de parler. Pourtant c’était notre quinzième séance… Elle devrait avoir l’habitude… Mmph… Oubliez ce que je viens de dire… Verity aimait ses habitudes et risquait d’être légèrement perdue s’il venait à en changer. C’était d’ailleurs l’un de ses gros défauts ! Elle était réglée comme une horloge et ne supportait même pas le retard de ses propres patients – quoique je ne l’aie jamais vu faire la moindre réflexion à ceux-ci. A 6h45, Verity Shield, dites Docteur Shield, arrivait à l’hôpital. A 7h00, la blouse enfilée, elle allait boire son chocolat chaud à la cafeteria. A 7h15, après nous avoir tous salué, le Docteur se rendait dans son bureau, sa « remise à émotions », comme elle aimait à l’appeler. A 7h30, le premier patient arrivait et sa journée pouvait commencer. Elle ne quittait son bureau que pour aller manger, de 13h00 à 13h30, sauf si une urgence avait lieu, auquel cas le repas était sauté. A 15h00, enfin, Verity quittait son poste et rendait sa blouse blanche. Elle se rendait alors dans le service infectiologie, où elle terminait son apprentissage de la matière en internat. Le Docteur Shield terminait toujours sa journée vers 22h00. Ses repos en tant que psychiatre ? Elle les passait toujours à l’hôpital, les utilisant pour ses gardes. Verity était une acharnée… Elle ne vivait que pour son travail et ses patients, ce qui avait, aujourd’hui, le don de m’inquiéter du fait de son état de santé. « Comment allez-vous ? » Elle m’avait, dès notre première séance, intimé l’ordre de la vouvoyer, comme tous mes patients alors même qu’elle se permettait de me tutoyer… C’était là le paradoxe de Verity. « Cigarette fumée, je suis détendue. » Me répondit-elle en riant. « Verity… » Nous lui avions déjà demandé d’arrêter de s’abîmer la santé avec ce bâton de la mort, mais rien n’y faisait, elle s’entêtait à respirer cette fumée nauséabonde. « Non, non. Ça va, je t’assure. Je ressemble un peu à un piquet aujourd’hui, mais tout va bien. » « Bien »… Verity allait toujours « bien ». Pourtant, ce n’était pas ce que son corps nous disait. Plus raide, plus difficile à mouvoir voire douloureux. Cela faisait maintenant un peu moins de 4 ans qu’on lui avait décelé une SEP, autrement appelée Sclérose en Plaques ou Maladie de Charcot. C’est d’ailleurs à la même époque qu’elle s’est éprise de l’infectiologie… Sûrement pour espérer trouver, à termes, une raison à cette SEP. « Bien… » Continuai-je. « Comment se passent vos journées ? » Elle hésita quelques instants. « Elles suivent leur cours. Ces temps-ci, je peux m’adonner à ce que j’aime. » « Ce que vous aimez ? » « Oui ! Le bricolage. Je refais tout chez moi ! Tu sais à quel point j’apprécie la nouveauté tant que je la décide ! » Elle fit un clin d’œil. En dehors de ses consultations, Verity était une personne taquine, qui aimait plaisanter, et même lorsque nous étions en séance, il n’était pas rare qu’elle tente quelques plaisanteries, même sur les sujets les plus sombres. « Verity… » Dis-je alors. « Avant de commencer la séance à proprement parlé… Il faut que je te dise quelque chose… » Elle m’observa, l’air surpris. « Cela sera notre dernière séance. » Doucement, la femme perdit son sourire, retrouvant son visage neutre, trop sérieux pour l’occasion, mais me permettant de continuer. « J’ai été muté. En Irlande du Nord. » Elle me sourit à nouveau. De façade. Elle n’avait jamais aimé montrer ses propres sentiments, préférant se dissimuler derrières boutades et sourires amicaux. « Alors profitons de cette dernière séance, veux-tu ? » Sa voix me rassura un tant soit peu sur son état d’esprit. Enfin, je savais qu’elle était saine d’esprit mais depuis le début de sa maladie, j’avais toujours peur de la brusquer, comme une petite chose fragile, ce qu’elle détestait au plus haut point.
Redevenant professionnel, j’acquiesçai.
« Bien, alors... Reprenons à notre dernière séance. Je vous demandais de me décrire votre humeur lorsque nous nous sommes arrêtés. » « Ha... Hé bien je dirais que je suis plutôt de bonne humeur. Je ne me laisse jamais abattre, tu le sais. Et puis... Prenons ça avec le sourire ! Cela m’a permis de mieux comprendre certains patients et de les aider plus facilement ! »
Ha ça... On pouvait dire qu’elle était dévouée à ses patients. Elle aurait fait n’importe quoi pour eux. Verity avait cette... Justice en elle, cette envie de sauver tout le monde. D’ailleurs, cette envie entraînait souvent quelques soucis à la hiérarchie. Elle aimait à déconstruire les choses pour les faire à sa sauce, ce qui n’était pas au goût de tous... Mais c’était notre Vérity... Nous l’aimions comme ça, d’ailleurs, elle n’était que rarement détestée, sa gaieté, son humour et sa passion nous atteignait tous !
« Pourtant... » Je l’observai, un peu surpris, elle n’émettait que rarement des doutes. « Quelque chose bloque en moi... Je... Zach, j’ai... peur... Peur de mourir... » La surprise était à son comble. Jamais elle n’avait encore exprimé sa peur. « Non... En fait... J’ai peur de ne plus rien contrôler. Je ne veux pas terminer comme un légume sans être utile à la société ! Je... Je veux être utile... Je SUIS utile... » Elle observa ses mains trembler. «As-tu déjà pensé à devenir... ? » Elle releva la tête brusquement. « Non. Peut-être. Je ne sais pas. Je n’ai rien contre vampires et lycans, mais... L’humanité a beaucoup de choses positives. Je... Tu me demandes de choisir entre cette humanité et la guérison. C’est impossible... » Dieu... Que dire à cette femme, cette amie... Comment soulager un mal que l’on ne peut prendre ? Je secouai légèrement la tête. Non. Elle était ma patiente, en suivi psychologique pour cette maladie ! Je devais me reprendre !
Le passé qui m'a construit Je me redressai dans mon fauteuil. « Bien... J’aimerais que nous parlions de vous... » « C’est le but ! » S’amusa-t-elle.
Elle avait le chic pour me déstabiliser.
« Oui... En effet... Enfin. Parlez-moi de vous de votre histoire... »
« Ho... Très bien... Alors... Commençons par le commencement. Nous finirons en apothéose.
Je suis née en 1992, le 22 mai pour être exacte, à 13h56. Mon père est Lucius Shield, et ma mère Clarence Roberty. Ils étaient âgés de 30 et 18 ans. Je suis née à New York, aux Etats-Unis. Nous sommes partis pour Londres à la demande de mon père. Je n’ai jamais su pourquoi il avait voulu partir, mais je n’avais que 2 ans, je ne m’en souviens plus. Enfin, nous sommes donc arrivés à Londres en 1994. A cet instant, beaucoup de choses ont changé. Mon père biologique est parti un an plus tard pour je ne sais quelle raison. Ma mère s’est trouvé un nouvel ami, mon beau père, mon vrai père. J’ai eu une enfance tout à fait normale. Excellent élève, j’étais assidue et sérieuse en cours. Jamais une note sous la barre de 15, jamais de commentaires négatifs. J’étais pour ainsi dire l’élève parfaite. J’ai passé mes examens haut la main et à 17 ans j’intégrai l’école de médecine.
Je ne peux pas nier que se furent des années difficiles. J’ai dut travailler d’arrachepied. Mais à force de nuit blanche et de révisions, j’ai pu passer mes années sans problème jusqu’à arriver en service de psychiatrie.
J’ai eu beaucoup de chance, mon père et ma mère m’ont beaucoup soutenus et ont même payé mes études au King’s College of London. Je leur doit beaucoup !
Enfin... J’ai terminé mes études. Et je suis entrée ici, à l’Hôpital en tant que praticienne.
Il y a trois ans, comme tu le sais, l’on m’a diagnostiqué une Sclérose en Plaque. C’est à cet instant que j’ai pris conscience de ce que je devais faire. Je me suis immédiatement inscrite en infectiologie, avec l’accord de notre chef de service. J’ai toujours l’espoir de changer la donne, de trouver un remède à la SEP...
Et puis... Tout a encore changé l’année suivante... Laisse-moi te raconter... Je ne l’ai jamais dit... A personne... Mais il est temps... Je suis rentrée chez moi, un soir comme tous les soirs. Et j’ai découvert dans ma boîte aux lettres une carte. Ca n’arrive jamais ! Je suis bien trop absorbée par mon travail pour avoir des amis. Enfin ! Curieuse, j’ouvris la lettre. Il s’agissait de mon père ! Mon père biologique ! Apparemment, il venait de mourir. Ce qui, en soit, ne m’étonna guère. Maman m’a toujours dit qu’il avait été dans des affaires troubles dès leur arrivée à Londres. Mais cette lettre était très particulière. Elle me demandait de me rendre à un endroit précis, au port. A cette époque, la maladie avait beaucoup pris le pas sur mon mental d’acier, et c’est donc sans trop de résistance que je m’y suis rendue. C’est derrière une porte que mon destin changea. Enfin... Destin est un bien grand mot pour quelqu’un qui mourra prématurément. »
Elle se tut quelques instants. Jamais encore elle n’avait raconté sa vie de la sorte. Pendu à ses lèvres, j’attendais la suite de son histoire...
« L’on me fit entrer grâce à l’invitation dans la carte. Là-bas, quelques heureux habitants de Londres m’attendaient, assis autour d’une table ronde. Tous les sièges étaient pris. Tous. Sauf un. Le plus âgé se leva. Il se présenta comme le porte-parole des Rebelles. L’on m’expliqua alors le rôle de mon père biologique. De petit mafioso de quartier, il était devenu en 30 ans l’un des chefs de l’Inner Circle, le cercle décisionnaire de la Mafia Rebelle Londonienne. Malheureusement, il avait été tué peu de temps avant l’envoi de la lettre par on ne sait quel clan ennemi des Rebelles. L’on me proposa alors deux possibilités. Soit je restais et dirigeait avec eux, soit... Ils me tuaient sur le champ. Non pas que la perspective d’une mort plus douce que celle qui m’attend désormais ne me plaisait pas, mais... Tu sais Zach... Ce monde mérite mieux. Enfin je veux dire... Nous voyons à l’hôpital passer nombre de personnes en pitoyable état pour des bagarres de rues, de races, de territoires... Si tu avais le pouvoir de changer tout cela... Le ferais-tu ?.... »
Je restais muet.
« Bien sûr... Tu aurais trop peur du pouvoir... Mais je n’ai pas peur de celui-ci. Je veux changer les choses. Je veux être utile ! J’ai donc rejoint les Rebelles, dans l’Inner Circle... Aujourd’hui, je dirige la plus grande Mafia du pays. J’ai trouvé un sens à ma vie, qu’elle soit courte ou longue. Je promets de vider Londres de tous ses détracteurs et de faire régner l’ordre et la justice. »
Enfin, elle se leva pour me faire dos.
« Enfin... Ne t’en fais pas, mes patients resteront mes patients et je serais toujours là pour eux. » Termina-t-elle en se retournant, un doux sourire à ses lèvres.
Elle quitta alors le cabinet. J’étais hébété. Verity, douce Verity, charmante Verity était l’une des chefs de la Mafia ? Elle était l’une des principales investigatrices du crime à Londres ? Je n’arrivai pas à y croire. Et elle venait de me servir toute cette histoire sur un plateau d’argent... Je n’avais qu’à aller voir la police pour la dénoncer et la Mafia pourrait tomber... Mais elle était mon amie... Comment pouvais-je ?... Tiraillé entre mon devoir d’amitié et mon devoir de citoyen, je décidai de laisser passer la journée.
A 18h, enfin, je poussai la porte de mon appartement. Ce fut la dernière chose dont je pus me souvenir. Le noir et le froid prirent place en mon cœur. Face à moi, un homme, couteau à la main, venait de me trancher la gorge. Et derrière lui. Verity souriait. « Dommage collatéral » Prononça-t-elle alors que je m’effondrais au sol.
Verity... Un double visage pour une double vie... Mon départ... Avait été le point d’ancrage de sa douce vengeance. Je l’avais compris... Personne ne devait rien savoir de cette vie qu’elle menait. Solitaire et dure. Verity devait se cacher de tous.
Le lendemain, on apprit ma mort dans le journal. « Représailles des Rebelles » Pouvait-on lire en dessous d’un appel au calme lancé par cette même Mafia.
Les Rebelles reprennent désormais du service, envers et contre tous, ils désirent faire sauter toutes ces strates pour ne créer qu’un bel univers d’égalité dirigé par leur soin. Prenez garde clans et ennemis de l’égalité. Les Rebelles reviennent enfin sur le devant de la scène.
Fiche faite par Bryan Grey (Law) pour le forum Londres et Ténèbres.
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Evelyne De Valencia Membre Ancestral Messages : 2317 Points : 7828 Niveau de puissance : Vampire Respectée Feuille de personnageRace: VampireÂge réel: 235 ansEmploi: Assassin | #25784 Re: Verity Shield Jeu 4 Mai - 22:50 Très belle fiche! Tout le contenu est présent, très clair et logique! Tu as toujours autant une belle plume, donc je valide sans problème!
Tu es validé! Bienvenue parmi nous! Le pire moment est fini. Courage, on a presque terminé! Maintenant, c'est l'heure de la paperasse et le bout ennuyant : ✦ Valider les règlements, si ce n'est pas déjà fait ➤ ici; ✦ Il faut recenser son avatar ➤ ici; ✦ Recenser son nom, si ce n'est pas déjà fait ➤ ici✦ Receser le double-compte, si c'est le cas ➤ ici✦ S'il y a un emploi, il faut le recenser ➤ ici✦ Créer votre carnet de connaissances et de relations et le maintenir à jour ➤ ici✦ Créer votre carnet d'évolution des RP et le maintenir à jour ➤ iciEt n'oublie pas: Amuses-toi bien parmi nous! |