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Go and live, or stay and die ▬ Sheila Weiss [Terminée]

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Sheila Weiss
Humain libreHumain libre
Sheila Weiss
Messages : 22
Points : 1884

Feuille de personnage
Race: Humain
Âge réel: 26 ans
Emploi: Actrice au Théâtre Vénus
#44435
Go and live, or stay and die ▬ Sheila Weiss [Terminée]
Message Jeu 9 Mai - 22:08
SheilaWeiss


Identification

Nom: Weiss
Prénom: Sheila
Surnom: Shei'
Race: Humaine
Sexe: Femme
Âge physique: 26 ans
Date de naissance: 31 octobre 2006
Orientation sexuelle: Pansexuelle
Pays d'origine: Royaume-Uni, Angleterre, Londres
Groupe: Humain Libre
Emploi: Actrice au Théâtre et Académie Vénus
Supérieur immédiat: Directeur du Théâtre

Choix de jeu: [x] Avec Destin [ ] Sans Destin
Derrière l'écran

Prénom: Alexe
Surnom: Black Lotus, Orange Sanguine
Âge: 22 ans
Découverte: J'ai déjà un compte par ici
Fréquence de connexion: 4j/7j
Autres personnages: Andrea Collart
Autres trucs sur vous: J'aime les licornes, les chats et le café.
Commentaires: Je vous aimes tout autant ♥

Le physique qui me différencie
Pour te décrire, tu ne te vois pas comme une “belle” personne. Si tu te comparaissait aux autres, tu es totalement différente d’eux. Que ça soit au niveau du visage ou même au niveau du physique, tu ne te déclares pas comme la plus belle personne dans l’univers. Mais si tu pouvais te décrire en quelques mots, le ferais-tu ? Non ? Je suis désolée, mais je vais le faire pour toi ainsi que pour les lecteurs, qui sont impatients de voir à quoi tu ressembles.

Ta peau est pâle comme la neige, est-elle froide au toucher ? Est-elle douce ? À voir ton sourire accrochée à tes lèvres, je touche droit au but. Tu as les cheveux rose qui atteint tes hanches et une frange couvrant ton front. Tu n’es pas née avec une telle couleur, non, originellement tes cheveux sont châtains dans les tons de brun. Pourquoi les avoirs teints en rose ? Pour faire bouillir ta mère de rage, puisqu’elle aimait avoir le contrôle sur toi. Une sorte de rébellion. Ton visage est ovale, ton menton est légèrement pointue.Tes lèvres sont en forme d’arc peint parfois d’un gloss. Tu as des yeux clairs et vert telle une pierre précieuse et un eye-liner rose-rouge. Tu aimes être différente des autres. Finalement ton nez, il n’est pas parfait, mais tu l’apprécies tout de même.

Sur le plan physique, tu as une silhouette élancée et sportive. Tu fais 1m75 soit 5 pieds 7. Comme tu le sais tu es vraiment grande pour une femme, mais tu n’es pas très complexée, fort heureusement.  Malgré la forme de ton corps, tu as une forte poitrine, tu n’en fait pas une fixation. Par contre pour ceux qui ont le malheur de trop regarder cette région peuvent obtenir une gifle de ta part. Parlant de ton physique ! Tu possèdes un tattoo dans ton dos au niveau de tes omoplates en plein milieu. C’est un mandala avec l’encre noir. Tu l’adores même si ça t’a fait mal, s’en valait la douleur. Mise à part ça, tu n’as pas de cicatrice très voyant à part ceux de ton chat lorsqu’il se montre agressif envers toi.

Au niveau de tes vêtements, que portes-tu généralement ? Du noir principalement, un style “bad-girl”, “punk” voir même “gothique”.  Des pairs de pantalon à l'occurrence jeans et même en cuir (faux cuir bien entendu). Des hauts tout autant à manches courtes qu’à manches longues, été comme hiver, car tu as toujours froid. Des vestes soit en cuir (encore là, faux cuir) et en tissus. Tes couleurs favorites sont le blanc, le gris et le noir (tu le sais que le noir n’est pas une couleur, mais bon, tu en portes pareil.)Si tu te sens un peu coquette, tu portes des robes de couleurs unis variant dans le bleu royal, rouge passion et blanche ayant une légère teinte de rose. Et niveau pied et bien, c’est des convers, des bottines ou même des bottes arrivant à tes genoux. Tu varies selon ton humeur ou même selon la température extérieur.


Le psychologique qui m'habite
Sheila, Shei… Qui es-tu réellement ? Tu ne le sais pas ? Ne tant fais pas, je vais t’aider à comprendre ce qu’il se cache derrière ta cage thoracique. Bon, je sais que c’est un coeur, mais tu comprends où que je voulais en venir, non ? Non… Bon, ce n’est si pas grave !

Tout d’abord, tu es créative, tu es capable d’inventer, d’imaginer, de réaliser quelque chose de nouveau ou d’original. On peut très bien le cerner à travers tes dessins ainsi que tes peintures que tu fais à l’occasion. Observatrice, tu regardes avec attention, esprit critique et rien ne t’échappe. Tu es ponctuelle, tu arrives à l’heure que l’on a fixé pour toi, tu fais à point nommé ce que tu dois faire, sans retard ni négligence. Digne de confiance, oui, on peut tout te dire et tu n’en diras pas un mot. Les secrets sont bien gardés avec toi, on peut te faire confiance là-dessus sans soucis.  Tu n’en restes pas moins une personne calme. Tu manifestes habituellement une parfaite maîtrise de soi, une absence de nervosité ainsi que d’impatience. Sur ce dans n’importe quel situation qui se présente à toi.

Passons à l’autre côté de ta personnalité. Têtue est ta seconde nature. Quand tu as une idée en tête, rien et personne ne peut te faire changer d’avis. Tu es excessive, tu te portes facilement vers les extrêmes, on pourrait même dire que c’est tout ou rien avec toi. On ne sait pas sur quel pied danser avec toi. Ça met les autres aux défis. Tu es de nature méfiante de ceux et celles qui s’approche de toi. Et pour que tu cesses de te méfier, ils doivent te montrer que tu peux avoir confiance en eux. Tu es rêveuse, surtout lorsque c’est trop silencieux. Tu te perds facilement dans tes pensées. Tu l’admets ou tu ne l’admets pas, mais tu es envieuse. Envers ceux qui réussi, envers ceux qui ont la parole facile, envers ceux qui sont à tes yeux parfaits. En gros, tout ce qu’ils possèdent que tu n’as pas.

Quels sont tes peurs et tes phobies ? Tu as la peur irrationnelle de te noyer, tu n’as pas peur de l’eau en tant que tel, mais uniquement de la noyade. Tu refuses dont les baignades en mers et en piscine. Tu as une peur des hôpitaux, cliniques et  centres de soin en général. Sans oublier le plus important, tu as peur des hauteurs qui s'accompagne souvent de vertiges.

Qu’est-ce que tu aimes ? Tu aimes le café, le thé, le vin ainsi que les boissons fortes. Tu aimes la nature, le paysage entre-autre, les forêts, les animaux. Les plats végétariens. Les tatouages, les piercings, la musique, l’art. Qu’est-ce que n’aime pas du coup ? Le sport,  pleurer devant les autres, te montrer faible, les gens qui ont tout ce qu’il faut pour réussir et qu’ils gâchent leur talent, ta mère dont la façon elle t’a éduquée pour être la parfaite petite fille que tu n’es pas devenue.

Quels sont tes hobbies ? Tu peins à tes heures perdues, dessines également des croquis avant de le mettre sur une toile. La lecture de tout genre, donc du Shakespeare. Notamment ta pièce favorite est celle de Roméo & Juliette. Dormir est l’une de tes hobbies favorites ! Tu cuisines des plats santés aux goûts végétariens.

Que penses-tu des autres races ? Les lycans et les vampires, que penses-tu d’eux ? Tu te dis qu’ils sont humains avant d’être ce qu’ils sont et que ce n’est pas la race qui les définis. Ils sont libres d’être qui ils sont tant qu’ils restent loin de toi. Tu n’as pas d’amis vampires, ni d’amis lycans, mais tu ne serais pas contre d’en rencontrer un pour la toute première. Peut-être que ça ne serait pas la première fois, parmi la foule tu en croises peut-être sans même t’en rendre compte et le soir même chose pour les vampires. S’ils ne t’attaque pas et s’ils n’attaque pas tes proches, tu n’a rien contre eux, ni même une certaine haine envers eux. Non, tu es ouverte en ce qui les concernes.


Le passé qui m'a construit
Acte I
Tu es née le jour de de Halloween à minuit. Tes parents t’ont prénommée Sheila. Un joli nom pour une jeune femme, n’est-ce pas ? Tu as grandi à Londres, tu avais plusieurs amis lorsque tu étais toute petite. Tu avais également des bonnes notes et surtout tu étais appréciée par les professeurs. Qu’est-ce qu’on pourrait demander de mieux ? Une famille qui vous aimes est un atout que peu de gens ont et malheureusement, tu n’as pas eu cette chance. Lorsque tu avais environ six ans, ton père était abusif envers ta mère, il était un piccolo fini. Un raté de la vie. Ta mère n’a pas endurée ses coups bien longtemps. Elle a pris toutes ses affaires et l'a jeté à la rue, tel un déchet. C'était tout ce qu'il méritait. Ta mère t'a élevée comme elle pouvait, elle t'a aimée comme elle pouvait, elle t'a logée, elle t'a nourrie comme elle pouvait avec ses moyens financiers. Elle n'avait pas un travail des plus extraordinaires, mais assez pour que vous puissiez vivre.

Chaque soir elle te brossait les cheveux te susurrant à l’oreille qu’elle n’aimait pas certaines de tes amies et que c’était pour ton bien, tu devais couper les ponts avec elles. Tel un chien obéissant, tu rompais toute amitié avec les personnes en question sans  remord, triste non ? Au final, tu n’avais plus d’amis. Tu ’étais seule. Tu étais triste. Tu regardais les autres qui  jouaient et qui s’amusaient dans leur coin. Puis il y eut cette fille, Mary. Une petite fille aux cheveux blonds bouclés naturellement avec ces beaux yeux bleus. Elle t’a pris par la main et vous avez jouées ensemble au ballon dans la cour de l’école. Sourire aux lèvres, tu étais heureuse d’avoir trouvée une amie parmis les autres élèves. Tu n’étais plus seule. Tu t’es promis que tu ne perdrais pas cette amie, jamais.

Acte II
Mary, qui était devenue ta meilleure amie dans la cours d’école, grandissait avec toi et ta mère l’appréciait. C’était une première. Vous dormiez souvent l’une comme chez l’autre, par intermittence, mais une fois toutes les trois semaines, quand même ! Vous regardez des films, vous grignotez et vous veillez tard. Le plus drôle était au moment de s’endormir, vous n’arrêtez pas de discuter, mais en chuchotant ayant peur que les parents entendent vos secrets, vos secrets qui seraient bien gardés. C’était peut-être insignifiant, mais tu aimais beaucoup Mary. Elle est entrée dans ta vie au moment où que tu en avais le plus besoin. Puis elle te vint avec cette question :

«Sheila… Pourquoi tu n’avais plus d’amis lorsque nous sommes rencontrées dans la cours ?»
«Ma mère me disait qu’ils n’avaient pas une bonne influence pour moi, donc j’ai dû couper les ponts. Pourquoi cette question ? »
«Ta mère est étrange, vraiment, pardon de te le dire comme ça, mais ce n’est pas à elle de décider ça pour toi.»
«Je le sais, mais je l’ai quand même écouté.»
«Ça veut dire… Qu’elle m’aime bien ?»
«Elle serait idiote de penser le contraire.»

C’est à ce moment que Mary glissait ses mains sur tes épaules puis t’allongea sur le lit sur lequel vous étiez assises. Elle était au-dessus de toi et tu ne bougeais pas.

«Puis-je tenter quelque chose, Sheila ?»
«Hm..?»

Elle se penchait légèrement vers toi, approchant ses lèvres des tiennes, mais avant qu’elles ne les touchent la porte s’ouvrit à grand fracas. Ta mère était en colère, ça se lisait sur son visage.

«Je te demanderais de partir, Mary. Je ne veux plus te revoir.»
«Maman t’es injuste !»
«Pas de discussion Sheila. Allez...»

Mary se relevait les yeux remplis d’eau tandis que tu voulais l’attraper par le bras, elle s’éloignait. Tu venais de perdre Mary. Elle quittait la chambre en claquant la porte au passage. Ta mère te giflait assez violemment que ma joue devint rouge. Tu as pleurée. Beaucoup pleurée même. Tellement qu’à partir de ce jour-là tu déciderai chaque décision que tu ferai dans ta vie, peu importe ce que pense ta mère.

D’ailleurs tu te demandes ce qu’il serait produit si Mary t’aurais embrassée. Tu te demandes ce que tu aurais sentie lorsque tes lèvres seraient pressées contre les siennes. Tu te demandes ce qu’il serait passée si ta mère n’aurait pas rentrer tôt du travail. Tu te posais plusieurs questions, mais jamais tu n’as revue Mary depuis cet incident. Bien sûr que tu la voyais à l’école, mais elle t’évitait comme la peste. Puis un jour, elle fût transférée d’école et tu ne l’as plus jamais revue.  Ça t’a brisée le coeur.

Acte III
Une fête était donnée chez un gars populaire de l’école, presque tous les élèves étaient invités. En cachette tu t’y rendue. Tu étais prête à faire la fête ! Vêtue de tes plus beaux vêtements pour ce genre d’occasion, tu  te rendais sur place tout en prenant un verre d’alcool qu’il y avait, de la bière surtout et un peu de vodka par là. Tu voulais uniquement boire un verre, mais tu as dépassée ta limite que tu t’étais donnée. Il y avait de la musique à tue-tête. Tu t’amusais sur la piste de la danse ayant ton verre en main, tu t’éclatais. Puis il eut ce gars. Noah. Il est venu danser avec toi, vous dansiez très proche même, mais avec l’alcool dans le corps tu t’en foutais. Au lieu de m’éloigner, tu t’approchais.

Il finit par te prendre la main pour que vous quittiez la piste de danse et se rendre dans un coin tranquille pour discuter. Discuter oui. Vous étiez pourtant dans la même école, dans la même classe, mais jamais vous aviez adressé la parole auparavant. Tu as sentie qu’il y avait quelque chose entre vous. Tu as sentie que le courant passait. Il fit d’ailleurs le premier pas en t’embrassant sur les lèvres. Un baiser passionné et presque interdit. C’était ton premier baiser. Le premier de tous ! Tu l’avais imaginée  en n’étant pas bourré, mais voilà. Il t’embrassait. Il glissait ses mains sur tes hanches. Il aventurait même ses mains un peu plus. Tu l’as laissé faire n’ayant pas vraiment la tête à l’arrêter. C’était tellement bien, mais le baiser fût interrompu par un autre garçon de l’école.

«Mec ! Y’a la police qui arrive ! Il faut partir, tout de suite !»

La quoi ? Ah ouais la police, bah tu n’as pas attendue longtemps avant de quitter cette fête. Oui, dans cet état tu arrivais quand même à marcher. Un klaxon retentit. Tu t’arrêtais pour regarder le conducteur en question. C’était Noah. Il avait une voiture ?

«Hey, ma belle, ça te dit de continuer ce qu’on a commencé ?»

Tu ne répondis pas tout de suite, le temps que tu prennes en considération ce qu’il venait de dire.

«Non… J’dois rentrer...»
«Pas dans cet état-là tout de même ? Allez, je te raccompagne.»

Tu aurais dû t’écouter.
Tu aurais dû continuer à marcher.
Tu aurais dû l’ignorer.


Mais non, à la place, tu as acceptée et tu es entrée dans sa bagnole. Et il a conduit vers un endroit éloigné, à l’abri des regards. Tu as fait ta première fois bourrée et dans une voiture ignorant si ce rapport était protégé ou non. Tu as été heureuse de constater que Mère Nature te donnait signe de vie. Ça t’a rassuré, un temps soit peu.  À l’école, le fameux Noah t’a ignoré comme s’il ne s’était rien passé entre vous. Un vrai con. Tu as affronter cette épreuve la tête haute ayant un sourire aux lèvres. Personne ne te marchera sur les pieds. Personne. D’ailleurs, à ce moment précis d'ta vie, tu as teint tes cheveux en rose ainsi que tes sourcils. Certains élèves te regardaient d’un air étonné, d’autres approuvaient ce choix et ta mère était surprise et voulait que tu retires la couleur. Tu as refusée en lui disant que c’était ton choix et ta vie.

Acte IV
Malgré tout, tu as passée haut la main tous les examens de fin d’année. Tu as été acceptée à  l’Académie Royale des Arts Dramatiques et maintenant tu en es  rendue à ta dernière année. Oui, oui, ta dernière année. Tu as fait un bond dans ta vie, car rien d’intéressant ne s’y passait. Tout ce que tu peux dire, c’est que tu as toujours eu des bonnes notes, de très bonnes notes. Tu adores étudier et être la première. Pour être heureuse dans la vie, il faut accomplir ce que l’on aime, n’est-ce pas ? C’est ça que tu fais, tu mords la vie à pleine dent. Tu dois  avouer que pendant tes études, tu as vécue avec ta mère, puisqu’elle t’a convaincue de rester avec elle le temps que tu termines tes études et que tu trouves un emploi stable, gentille n’est-ce pas ? Tu as acceptée uniquement car tu ne savais pas où aller.

Nous sommes donc à la rentrée de la dernière année et il pleut. Une belle ambiance n’est-ce pas ? Ce matin-là tu te lèves un peu paumée puisque tu n’arrêtais pas de tourner dans ton lit la nuit passée. Tu regardais l'horloge tout en constatant que tu allais être en retard si tu ne bougeais pas ton derrière. D’un saut incroyable, tu fis ton lit, tu t’habillais, tu mangeais rapidement ton déjeuné avant de prendre les clés de la maison et de prendre le bus. Tu étais essoufflée c’était sûr ! Tu ne voulais pas être en retard pour la première journée, tout de même ! Le bus te déposait à ton arrêt puisque tu avais appuyée sur le bouton pour quémander cet arrêt. Tu le quittais en vitesse avant de te mettre à courir comme une défoncée. Tu n’avais pas de parapluie et tu ne voulais pas marcher pour te mouiller encore plus.

Tu entrais dans le bâtiment, continuant de cavaler et cherchant le numéro de la classe en question. C’était énervant surtout dans ce genre de situation. Puis, tu voyais une jeune femme à la tête bleue. Oui, elle avait les cheveux bleus. N’étais-tu pas la seule qui ait une couleur dans les cheveux ? Ça t’a fait sourire. Tu t’arrêtais non-loin d’elle étant complètement essoufflée de ta course contre la montre. La jeune femme se retournait, tu en profitais pour parler la première :

«Salut ! Es-tu dans la même classe que moi ? Est-ce bien le bon amphi pour le cours de drama ?»

Vous vous échangiez le regard pendant plusieurs minutes, du moins c’est ce que tu as crue. Elle a fini par hocher la tête face à ta question. Voilà ce qui te rassurait. Un cliquetis métallique se fit entendre avant que la porte de l’amphi ne s’ouvre sur un professeur, notre professeur. L’enseignant vous saluait et vous invitait à venir prendre place en classe. Tu entrais la première venant t’asseoir au premier rang. Puis la jeune femme au cheveux bleu vint s’asseoir au même rang que toi. Tu supposais qu’elle était habituée à s’y mettre, elle ne sera plus seule désormais. T’a t-elle donné son nom ? Tu ne t’en souviens plus.

«Au  fait, je m’appelle Hélène.»
« Sheila. Enchantée. »

Voilà son prénom. Un si joli nom qui résonne dans tes oreilles. Aux bruits que faisaient nos compagnons de classe, comme bruit de fond, Hélène et toi ne cessions pas de vous observer sans dire un mot. C’était intense cet échange de regard. Tu entendais le professeur comme un écho, très loin dans tes pensées, mais ne cessait toujours pas de regarder Hélène. Vice-versa. Une des élèves de la classe en profitait pour sortir une connerie et toute la classe en riait. Pas vous. Tu esquissait juste un sourire pour te concentrer sur le professeur puis tu sortais de quoi écrire. C’était la dernière année, n’est-ce pas ? Un grand spectacle vous y attendait.

La sonnette retentit dans la classe pour signaler que le cours était terminé. La première journée en plus. Il fallait que tu quittes au plus vite au risque d’être en retard pour ton rendez-vous avec ton père. Tu le rencontrais ce soir, il s’est repris en main depuis que ta maman l’a jeté dehors. Tu as renouer les liens lorsque tu étais au plus bas. Depuis, vous avez gardés contact. Il s’est trouvé un travail après avoir cessé de toucher à l’alcool, il a rencontré une femme et il a eu un enfant avec elle. Tu as donc un demi-frère ! Il est charmant comme tout. Ce soir tu allais les voir dans un restaurant, lui ainsi que sa femme que tu adores ! Tu aurais pu vivre avec eux, mais tu savais qu’ils étaient bien comme ça avec leur fils Nathaniel. Revenant au présent, tu regardais Hélène, occupée à ramasser ses affaires. Tu as laissée une petite note à son intention avant de filer en douce.

“La journée était super ! On se voit demain, même heure. Sheila. “

Acte V
Halloween approchait à grand pas et Tu adorais cette journée, pas uniquement à cause de ton anniversaire, mais c’est un jour où l’on célèbre la mort et que l’on peut porter ce que l’on veut !  Une fête est même organisée à l’école. Tu as promis à Hélène que tu y serais ! Tu étais  prête à partir, mais ta mère t’arrêtait au passage te relookant de la tête au pied. Ce n’était pas le costume le problème, c’était autre chose. Tu le sais, car c’est ta mère. Tu connais ta mère mieux qu’elle te connaît, c’est bête, non ? Pas tant que ça à vrai dire.

«Qu’est-ce qu’il y a?»
«Tu as pris contact avec lui ?»
«Qui ?»
«Ne joue pas l’innocente, Sheila ! Je parle de ton père !»
«Et alors ? C’est mon père, donc j’ai le droit de reprendre contact avec lui si je veux, non ?»
«Après qu’il nous ait abandonné ? Je ne crois pas.»

Tu as éclatée d’un fou rire que ta mère n’avait jamais vu auparavant. Il fallait que tu mettes les choses au clair avec elle. Il fallait qu’elle comprenne.

«Ah ouais ? Il nous a abandonné ? J’avais peut-être cinq ans, mais je me souviens que c’est toi qui l’ai mis à la porte, car tout ce qu’il savait faire, c’était boire et que tu n’en pouvais plus. Depuis, il s’est repris en main et n’a plus touché à une goutte d’alcool. Il s’est trouvé un boulot, une femme et il a même un fils, Nathaniel. C’est un vrai petit ange...»
«Je t’interdis de le revoir, est-ce clair?»
«Tu sais maman, j’aurais pu partir et te laisser seule, mais je suis restée malgré moi, car tu es ma mère. Je vois papa, car il était là quand j’en avais le plus besoin. Tu m’as privée de mes amis et tu m’as privée Mary, ma meilleure amie. Il m’a écouté et m’a tendu les bras !»
«Je m’en fiche ! Tu es ma fille et je décide ce qui est bien pour toi, d’accord ?»
«Non!» as-tu hurlée.

C’était plus fort que toi et ta mère n’a pas appréciée ce ton. Elle te gifla tellement fort que tu en pleurais. Ta mère venait de se rendre compte ce qu’elle venait de commettre. Trop tard, car tu as pris les clés de la voiture pour te rendre à l’académie.Tu pleurais, oui, mais ça ne t’empêchais pas de conduire aisément. Tu garais la voiture et tu te dirigeais où se trouvait la fête en question. Tu te faufilais parmis la foule et aperçus Hélène qui semblait être heureuse de te voir. Hélène. Mon coeur fait des bonds à chaque fois que tu penses à elle. Elle s’approchait de toi, mais tu te reculais. C’était hors de question qu’elle te voit dans cet état pathétique.  Ça eut l’effet contraire, puisqu’elle se ruait vers toi. Tu pleurais toujours et ton maquillage était foutu ! Tu ne pouvais plus te contenir que tu baisses ton regard avant de prendre ton amie dans tes bras.

Tu tentais de lui dire quelque chose, mais rien ne sortait comme tu l’espérais. Tu lui faisais comprendre que tu voulais danser avec elle. Ça allait t’aider, c’est sûr. Oublier ce coup donné par ta mère. Reprenant une bouffée d’air, Hélène se reculait de l’étreinte te prenant par la main te guidant vers la piste de danse. Une douce mélodie se faisait entendre. Vous dansez au rythme de la musique, digne d’être un slow. Votre tout premier slow devant tous les élèves. Tu t’en foutais à vrai dire. C’était tout ce que tu voulais, profiter de ce moment avec Hélène. Elle, cette femme qui a su capter ton attention dès la première journée de classe. Chaque jour tu allais profiter de sa présence. Surtout ce soir. Tu venais de remarquer que vous étiez toutes les deux déguisées en sorcières. Elle sobre et toi rouge. Rouge… La couleur de passion. Une passion qui naissait de plus en plus en toi envers Hélène. Tu attendrais le bon moment, sinon ça risquait de ne pas être romantique. Et ton souhait, c’est que ce moment soit magique et aussi romantique.

Acte VI
L’automne quitte Londres et fait place à l’hiver. La neige, le froid et surtout les fêtes, telles que Noël et le Jour de l’An. L’hiver est loin d’être ta saison favorite, mais il faut s’y faire n’est-ce pas ? En cette journée hivernale, Hélène a attrapée froid pendant la session des partiels. Elle n’avait même pas pris congé ! À la place, elle assistait au cours, quelle bravoure ! En fait… Tu aurais fait la même chose. Pour aider à passer sa maladie, tu lui as préparée une tisane qui l'aidera à se sentir mieux. Certains garçons de la classe ne manqueront pas de “classe” en vous sifflant face à ce geste. De quoi ils se mêlent ? Ils ne te connaissaient absolument pas. Tu pourrais être leur pire cauchemar si tu le voulais, mais par respect pour Hélène, tu te retiens.

À vrai dire tu te retiens depuis la soirée de Halloween puisque vous aviez dansée ensemble. En quoi ça les regarde au fait ? C’est juste deux filles qui dansent un slow, y’a rien de mal à ça, pas vrai ? Les gens sont stupides en général. Et qu’y a-t-il entre vous au juste ? Rien de spécial. À part votre passion commune pour la littérature et le simple fait que tu sois plus érudit qu’elle, il ne se passe rien. Vous ne parlez pas beaucoup, mais vous échangez quelques paroles de temps à autre et surtout quand il faut travailler en équipe, là vous conversez un peu plus pour s’échanger certaines idées parfois communes, parfois différentes.

Capricieuse par moment, tu as eu une de ces idées ! C’était une fantaisie soudaine, mais tu désirais voir Hélène sans que les autres ne le remarquent. Tu quittais la classe en douce pour préparer ton coup. Tu téléphonais Hélène ayant pris quasiment la même voix que la secrétaire pour qu’elle s’y rende sans donner une quelconque raison. Tu attendais patiemment dans un coin à l’abri des regards et vit Hélène se pointer, emmitouflée dans son écharpe. Tu la laissais passer la porte, mais avant qu’elle se rende vers le bureau tu lui attrapais délicatement le poignet. Tu l'empêchait d’aller plus loin. Hélène se retournait et remarquait que c’était toi. Tout simplement toi. Tu riais aux éclats voyant que ton coup avait fonctionné. Par contre elle tirait une sale tronche, pas uniquement parce qu’elle était malade, elle devait t’en vouloir.

«Excuses-moi pour ça. Mais je voulais te voir et te montrer quelque chose. Tu viens ? »
«D’accord... »

Parfait ! Tu gardais la main de ton amie dans la tienne et vous dirigez vers le réfectoire. Tu fis volte-face, t’approchant d’elle et lui susurrant quelques mots au creux de son oreille. « Ferme les yeux. Et pas de triche. » Bah oui, sinon ça gâcherait la surprise ! Tu avais tout prévu dans le réfectoire. Elle s'exécute face à ta demande tandis que tu lui souriais avant même qu’elle ferme les yeux. Tu marchais assez rapidement pour prendre un boîtier métallique. Tu ouvrais la boîte, c’était des petits hommes en pain d’épices, fait par toi. Tu les as fait hier soir, donc ils étaient tout frais du jour ! Tu revenais sans plus tarder vers Hélène qui avait gardée les yeux fermés.  « Et voilà. Joyeux Noël ! » Hélène n’attendait pas longtemps avant d’ouvrir les yeux tout en s’extasiant devant tes biscuits. D’une main tu tenais le plat et l’autre restait derrière ton dos. Elle prit un biscuit et y goûtait. Elle semblait aimer le pain d’épices, tant mieux. Tu déposais le boîtier métallique sur une table avant de revenir vers Hélène d’un air malicieux.  Tu sortais ton autre bras qui était cachée derrière ton dos pour y mettre l’objet qui était caché à découvert. C’était une branche de gui. C’était le moment. Le moment de faire le premier pas, lui déclarer que tu l’aimais n’usant pas la parole, mais des gestes. Tu te lançais. Tu venais l’enlacer de ta main libre, tu la dévisageais avec passion tout en restant silencieuse. Ton coeur battait très rapidement au creux de ta poitrine. Tu la regardais dans les yeux suivit de ses lèvres avant de l’embrasser. Un doux baiser passionné profitant de ce moment magique et quelque peu romantique. Tellement que tu n’as même pas regardé si vous étiez seules à ce moment-là. Tu aurais pu éviter tout ça, mais ce qui est fait est fait, malheureusement.

Acte VII
L’hiver quitte désormais Londres et fait place au printemps. La neige n’y est plus, mais les oisillons, les odeurs des fleurs aussi enivrantes soient-elles te réjouissent un temps soit peu. Quelque chose tourmente ton esprit et ce depuis la veille de Noël. Une des élèves vous a surpris en train de vous embrassez au réfectoire et a partagé cette rumeur depuis. Tout le monde était au courant. Les messes basses, les regards inquisiteurs, les jugements portés à voix haute sont au rendez-vous. Par d’autres rumeurs, tu as entendu dire qu’Hélène avait eu des problèmes avec des garçons. Tu les hais ! Le pire c’est que tu n’étais pas là ! Tu t’en voulais beaucoup à vrai dire. On t’a poussé contre un casier, on t’a fait trébucher deux-trois fois dans le couloir, mais ce n’était pas si pire que ça. Aujourd’hui, ta mère et toi étaient partie faire les courses et des filles de ton école ont eu la brillante idée de venir te voir et  d’en parler en la présence de ta mère. Oui. C’est le pire châtiment qui soit. Elle s’était retenue devant ces filles, mais une fois rendue à la maison, c’était la catastrophe.

«C’est quoi cette histoire Sheila ? Toi.. et cette fille ?»
«Je l’aime maman. Il faudra que tu t’y fasses.»
«Non, je ne m’y ferai pas. Tu es une femme et aimer une autre femme ça ne se...»
«Fait pas ? Donc… Tu es homophobe, c’est ça ? Comme tous les autres ? T’es ma mère tu es censée me soutenir !»
«Je ne suis pas...»
«Si ! Tu n’acceptes pas que ton enfant soit amoureuse du même sexe, c’est homophobe ça ! Papa le comprendrait lui.»
«Ton père il... »
«Il est plus ouvert d’esprit que toi. Il ne me gifle pas. On discute calmement et il me comprend. La soeur de sa femme est aux femmes également… »
«Jamais je ne t’accepterais Sheila. Tu n’es pas ma fille.»

Ces mots ont eu l’effet d’un coup de poignard dans le coeur. Une phrase de trop. Un mot qu’il ne fallait pas me dire. Sans demander ton reste tu quittais la maison en claquant la porte voyant qu’Hélène t’avait envoyé un message. Tu allais la rejoindre et au plus vite. Elle se trouvait au St Jame’s Park. Tu pris le transport pour t’y rendre n’ayant pas la force de continuer à pied. Tu refoulais les larmes qui menaçaient de couler. C’était si douloureux. Tu avais mal. Tu aimais Hélène plus que tout et personne ne semblait accepter votre amour qui n’est pas censé déranger tout le monde. En quoi ça les regardaient ? Ils le regretteront un jour ou l’autre. Tu le jures.

Tu arrivais finalement à destination et débarquais du bus pour rejoindre Hélène. Tu marchais quelques minutes avant de la trouver allongée sous un arbre. Tu avais les mains dans les poches, la mine basse. Tu as eu une idée dans le bus, mais était-ce une bonne idée en fin de compte ? Il fallait que tu  lui en parle. Hélène se lève d’un bond et te serrait dans ses bras. Tu libérais tes mains pour la serrer également.

« Sheila ! J’ai eu si peur… Où étais-tu ? Qu’est-ce qui s’est passé ? »

Tu ne lui répondais pas, car tu n’avais rien à dire. Tout ce que tu voulais c’était d’être avec elle. Vous échangiez un baiser, qui vous calmait toutes les deux. Le baiser durait un certain temps avant que le silence prend place suivi d’un simple regard. Tu vins lui caresser la joue de ta douce gardant une mine neutre. Un léger sourire en coin se plaçait sur tes lèvres. Tu ne dirais pas à Hélène ce qui s’est passé avec ta mère. Elle n’a pas besoin de l’entendre. Tu prenais une grande inspiration avant de faire disparaître ton sourire. Il était temps.

« Il faut qu’on parle Darling. Ça ne peut plus durer… »

Tu lui déclarais que tu l’aimais que rien et personne n’allait vous séparez.  Tu lui promettais que vous alliez finir l’année en beauté tout en gardant la tête haute pour leur démontrer que vous n’avez pas honte de vous aimez. Tu lui promettais qu’après les études vous alliez rester ensemble jusqu’à la mort. Une façon de parler, bien entendu, car tu l’aimais plus que tout. Tu attendais cette fin d’année avec impatience.

Acte VIII
C’était la dernière journée, si nous allons être diplômées ou non.. Tu  garais la voiture et allait attendre devant les portes de l’école. En arrivant, elle était déjà là. Tu vins enrouler tes bras autour de sa taille la pressant quelque peu contre toi. Quelques regards nous sont attribués, mais tout ça ne seront que des souvenirs lointain. Vous étiez calmes malgré tout. Tu sentais les doigts fins d’Hélène qui se blottissaient dans tes cheveux.

Finalement le directeur arrivait avec une clé en main. La foule se plaçait derrière lui tandis que vous restiez en arrière plan. Tu plaçais tes lèvres au niveau de la nuque à Hélène. Elle avait un si doux parfum, que tu voudrais presque mordiller son cou, mais tu te retenais. Le directeur s’élançait dans un speech, qui en gros, qui vous félicitent puis il ouvrait les fameuses portes. Ton coeur battait en ce moment même, vous aviez bossées comme des déchaînées toute l’année, tu serais surprise que vos noms ne soient pas sur le tableau d’honneur.

Main dans la main, vous parvenez à suivre la foule vers le Grand Hall. Vous pouviez déterminer ceux qui étaient diplômés ou non grâce aux sons qu’ils faisaient. Des “oh” s’ils ont foiré et des “ah” s’ils ont réussi. Hélène riait joyeusement tandis que tu suivais le mouvement voyant que ça suscitait quelque regards outrés. Tant pis pour eux ! Le karma dirait-on. Vous restez en retrait pas trop longtemps, car tu voulais connaître vos résultats. Emmenant Hélène vers le tableau, tes yeux le parcourait à la recherche de vos noms respectifs. « Oh mon Dieu ! Darling, regarde ! » Vous faisiez parties d’une petite section tout à fait honorifique ! La Saint Graal des étudiants les plus érudits. Vous deux noms étaient parmis une dizaine environ. Sheila Weiss et Hélène Magnus : mention très bien avec les honneurs du jury. Qui rit maintenant, hein ? Marjorie n’était même pas inscrire ! Cette fille n’a eu ce qu’elle méritait au final.  

Hélène et toi étions sous le choc, car vous aviez réussi notre but ! Vous étiez  heureuse, ça c’était  sûr.  Votre futur allait débuter à partir de ce moment. Le moment où que tu allais quitter la maison pour enfin vivre avec la femme de ta vie. Qu’est-ce que tu pouvais rêvée de mieux, hein ? Rien d’autre.

Acte IX
Vous avez déménagées ensemble dans un chouette appartement possédant deux chambres, une salle d’eau, une cuisine ainsi qu’un salon. Vous avez également adopter un chat de couleur roux, vous l’avez prénommé, caramel. Pendant un an, vous habitez ensemble, c’était le bonheur fou jusqu’à ce que tu sentes quelque chose qui changeait entre vous.

Tu sentais que quelque chose n’allait pas entre vous. Elle te semblait distante depuis qu’elle a trouvé un travail au lycée en tant que professeur d’art dramatique pour des adolescent. Elle ne t’embrassait plus, elle ne te collait plus et tu sentais que quelque chose n’allait pas. Tu as donc décidée de rompre avec elle et ce fût la bonne chose à faire.Tu eus le coeur brisé, mais tu savais que ça ne pouvait pas continuer ainsi. Tu lui rendis la liberté qu’elle désirait. Tu étais à nouveau seule, dans un autre appartement plus petit qui répondait mieux à tes besoins. Tu laissais caramel à Hélène sachant que le chat était plus attaché à elle qu’à toi. Ce n’était pas plus mal puisque tu adoptais un  chat noir qui répond au nom de noireau.

Tu avais du travail, mais ça ne te plaisait pas. Tu as dû chercher quelque part d’autres puis il y eut une offre d’emploi au Théâtre et académie Vénus. C’était ta chance et tu la saisissais en devenant une actrice.  On peut désormais te voir dans des pièces de théâtre et tu incarnes tes personnages à la perfection et sans faille. La scène est tout ce que tu désires, des relations ? Bien sûr,  de temps à autres il faut bien s’amuser n’est-ce pas ?


Fiche faite par Bryan Grey (Law) pour le forum Londres et Ténèbres.
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Feuille de personnage
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#44452
Re: Go and live, or stay and die ▬ Sheila Weiss [Terminée]
Message Dim 12 Mai - 15:22
Re-Bievenue et bonne validation pour ta fiche ~
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Niveau de puissance : Infini
#44455
Re: Go and live, or stay and die ▬ Sheila Weiss [Terminée]
Message Dim 12 Mai - 22:06
Tu es validée !

Bienvenue parmi nous ! Le pire moment est passé. Courage, c'est presque terminé !

Ta fiche était très clair et plaisante à lire, bon jeu avec ce nouveau personnage Very Happy!

Maintenant, c'est l'heure de la paperasse :
✦ Valider les règlements, si ce n'est pas déjà fait ➤ ici
✦ Il faut recenser ton avatar ➤ ici;
✦ Recenser ton nom, si ce n'est pas déjà fait ➤ ici
✦ Recenser le double-compte, si c'en est un ➤ ici
✦ Recenser ton emploi (même si tu n'en as pas) ➤ ici
✦ Penser à indiquer ton niveau de popularité / discrétion au sein de Londres ➤ ici
✦ Une section sera crée à ton nom pour y faire ton carnet de relation et suivi de RP à faire personnellement ➤ici
✦ Tu peux également poster une demande (Rp, lien, logement, etc) ➤ ici
✦ N'oublie pas d'inscrire le lien de ta fiche dans ton profil et de générer et compléter ta feuille de personnage !

Et n'oublie pas le plus important : Amuses-toi bien parmi nous ! Et si tu as la moindre question, n'hésite pas à t'adresser à l'équipe du staff, il y aura toujours quelqu'un pour te répondre. Que ce soit par MP ou dans la section FAQ.

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Re: Go and live, or stay and die ▬ Sheila Weiss [Terminée]
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