Amaryllis de Hautesang Membre Ancestral Messages : 4 Points : 1888
| #43681 Le Lys Rouge Jeu 21 Mar - 18:03 Amaryllisde Hautesang Identification Nom: de Hautesang Prénom: Amaryllis Surnom: Lys, « le Lys Rouge » (nom de scène) Race: Vampire Sexe: Masculin Âge physique: 35 ans Date de naissance: 19 juillet 1824. Orientation sexuelle: Insignifiant détail. Pays d'origine: France Groupe: Vampires Ancestraux Emploi: Aucun *vit de ses rentes* Supérieur immédiat: Vergil
Choix de jeu: [X] Avec Destin [ ] Sans Destin
| | Derrière l'écranPrénom: San Surnom: santanaka502 Âge: 34 ans Découverte: un membre ici présent Fréquence de connexion: 4 à 6 fois/semaine Autres personnages: / Autres trucs sur vous: À découvrir au fil des échanges Commentaires: Bienvenue moua \o/ |
Le physique qui me différencie Des yeux d’un bleu glace envoûtant, cerclés d’un anneau limbique sombre, transpercent l’opulente chevelure blonde qui, de ses interminables boucles, balaie mon fin visage au teint d’albâtre. Mes traits arrogants trahissent de lointaines origines asiatiques, plus particulièrement mes fines paupières délicatement maquillées qui s'effilent autour de mes iris clairs. La pâleur lunaire qui aujourd'hui trahit ma nature était, à l'époque qui a eu l'honneur de me voir naître, la distinction des nobles, ces humains au sang bleu.
Ma transformation n'aura fait que figer dans le temps cette jeunesse maudite et envoûtante. Un choix de ma part, qu'il m'est interdit de regretter face au privilège de cette nature devenue mienne, un soir de décembre en l'an 1859. J'eus fait partie des plus grands de ma génération en toisant un mètre soixante-treize. Aujourd'hui, force est de constater que les nouvelles générations me dépassent facilement. Heureusement, mes choix vestimentaires renvoient une prestance écrasante, de même que ce charisme qui m'est inné, bien avant cette vie d'immortel. Je suis bien incapable de me défaire totalement de la mode française, lorsque le château de Versailles connaissait l'abondance, le faste et la volupté.
Ainsi, je mélange des pièces courantes durant mon époque, avec des habits modernes. Au quotidien, je porte des chemises à jabot, blanches, plus ou moins ouvertes quand je suis chez moi, révélant dans son échancrure mon torse glabre. Un pantalon de cuir noir moulant orné d'une ceinture sublime ma silhouette, et les hautes bottes à talons de la même matière épousent à la perfection la finesse de mes jambes. Amoureux des hommes et de leurs activités populaires telles que le théâtre, l'opéra ou le cabaret, il m'arrive alors de porter une redingote rouge, richement brodée d'un fil d'or assorti avec mes épaulettes à franges. Pourquoi vouloir rester discret, quand on peut se faire remarquer ? Le psychologique qui m'habite Difficile de traduire au monde entier toute la complexité qui compose mon identité. Je n’ai jamais pu supporter l’idée d’une vie de mortel. Tant de choses à découvrir, à apprendre, puis à enseigner. Et surtout, comment tolérer la mort, alors que le monde continue de vivre ? Alors qu’il est en constante évolution ? À aucun moment je n’ai regretté ce choix, lorsque j’ai décidé de changer de nature et devenir ce que le folklore de la fange populaire appelle « Vampire ». Une telle appellation est si réductrice, et sujette à tant de clichés plus caricaturaux les uns que les autres.
Mais plutôt que m’en offusquer, j’ai développé une fascination pour mon ancienne espèce. J’ai toujours aimé l’Humanité, l’évolution de son intellect pourtant si archaïque au début de son ère. Mais plus j’avance en âge, plus je ressens un plaisir infini à me mêler parmi les Humains, les côtoyer, les fréquenter, les aimer. Mes pairs me considèrent comme un loufoque, un original, un extravagant. Les humains me voient plutôt comme un narcissique farfelu et expansif. Dans tous les cas, l’excentricité est un trait qui revient de façon récurrente quand il s’agit de me décrire. Pour autant, ce n’est qu’une facette, mon moi passionné et passionnel.
Comme tout être condamné à l’éternité, il m’arrive de ressentir une certaine morosité, aussi envahissante que délicieuse. Mais au-delà de l’ombre et de la lumière inhérentes à tout individu, puisque l’un ne peut exister sans l’autre, je sais faire preuve au quotidien de calme, de dignité, de sagesse et de sérieux. Me montrer affable sans excès d’enthousiasme. Ce n’est que quand vient la nuit, et que s’éveille en moi cette attirance pour la lumière, que je déploie mon caractère ardent. Alors mon instinct de prédation sort de sa torpeur, pour une danse sensuelle avec ma fougue de jeunesse.
Vous l’aurez compris, j’aime les Humains, j’aime leurs faiblesses, leurs failles, leurs peurs, leurs contradictions. Là où les Lycans me laissent parfaitement indifférents. Les chiens enragés qui ne savent pas se contrôler n'ont rien d'intéressant. Une muselière durant les mauvais jours, un os à ronger le reste du temps pour les occuper… Rien de vraiment fascinant.
À vrai dire, je crois que ma seule frayeur, celle de voir le temps poser son empreinte sur moi. Vous connaissez le livre « Le portrait de Dorian Gray » ? J'en ai même fait des cauchemars, rêvant qu'une morsure d'humain me rendait le statut de mortel… L'angoisse de dormir ne m'aura pas quitté pendant au moins deux longs mois. Le passé qui m'a construit Depuis toujours, l’éternité me fascine. Né à la dix-neuvième aube du mois de juillet en l’an mille huit cent vingt-quatre, j’ai eu la chance de connaître l’une des périodes les plus enrichissantes et les plus palpitantes de toute l’Histoire de France. Le XIXe fut le siècle de la révolution industrielle, de l’émergence du patriotisme et l’épanouissement des élites intellectuelles en tout genre. Écrivains, peintres, musiciens, savants, auront porté leurs arts respectifs à un niveau jamais atteint jusqu’alors. Pourtant, dès mon plus jeune âge, je me languissais de ce que mon précepteur m’enseignait, lorsqu’il évoquait l’âge d’or de la monarchie absolue sous Louis XIV, ainsi que le règne de Louis XVI, tout aussi fascinant que son ancêtre le Roi Soleil. Bien plus pathétique aussi. Sa fin de vie aura été une mise en scène à la fois saisissante, théâtrale et grandiose.
Vous comprendrez qu’après la prise de la Bastille, la décapitation du dernier roi de France, et l’instauration d’une première république, la noblesse ressentit une certaine frilosité à l’idée de s’afficher de façon ostentatoire. Se seront succédés le régime impérial de Napoléon Bonaparte jusqu’à l’abdication de ce dernier, puis la Restauration française qui visait la réintroduction de la monarchie sous sa forme constitutionnelle. Une bonne alternative qui réjouissait ma caste, jusqu’à l’ascension de Charles X, ultraroyaliste insoucieux. Voyant que le statut de noble était de plus en plus délicat à porter face à la populace revancharde, et que la flamme révolutionnaire ne s’était pas totalement éteinte dans le cœur des Français, ma famille prit la décision de quitter la France pour partir s’installer à Londres, où résidait déjà l’oncle de ma chère mère. Je n’avais alors que seize ans.
L’Angleterre est un pays magnifique, à l’histoire tout aussi riche que celle de ma France bien-aimée, et aux traditions surprenantes mais distrayantes. Mais surtout, c’est là-bas que j’ai croisé pour la première fois l’un de ces êtres éternels qui se nourrissent du sang de leur victime. Je n’avais pas encore vingt ans, et cette vision me terrifia. Ayant préféré une retraite prudente qui assurait ma survie, je décidai de me renseigner un peu plus sur ces créatures mystérieuses. Une fois la peur retombée, je devais reconnaître que cette découverte m’intriguait autant qu’elle m’excitait.
Au fil de mes recherches à la British Library, j’appris par d’anciens ouvrages que ces créatures étaient nommées Vampires. Les textes évoquaient surtout les moyens d’en venir à bout, mais mettait également en garde contre le pouvoir de séduction et la dangerosité de la morsure de ces entités fantastiques. Je savais déjà qu’il était trop tard pour moi. Plus j’en découvrais à leur sujet, plus je souhaitais en apprendre. Et au fond de moi, le désir de devenir l’un des leurs avait germé de la graine du péché : la jeunesse éternelle. Quel plus beau privilège que celui-ci, pour tout humain avide d’amour, de connaissances ?
Les années passèrent, et mon exaltation ne s’était pas essoufflée. Ces êtres à la fois raffinés à jeun et primitifs quand la soif les tenaillent, à la fois éternels face à la roue du temps et vulnérables à la morsure de ces autres créatures bestiales... tant de paradoxes, tant de lumière et d’ombre en eux. Comment leur résister plus longtemps ?
Un soir, je pris la décision de partir à la rencontre de l’un d’eux. N’importe lequel, laissant ma destinée entre les mains du hasard. Quel taux de probabilité pour tomber sur l’une de ces créatures sans risquer de n’être qu’un vulgaire repas ? Je me souviens encore de son nom : Azalée de Reignefort. Deux points communs entre elle et moi, qui furent peut-être la raison de sa bienveillance, et la clé de mon salut : une nationalité française, ainsi qu’une fleur en guise de prénom. Ce soir-là, une tension inextricable naquit entre nous.
Cette nature qu’elle n’avait pas choisie, je la convoitais. Elle la dissimulait autant que je la recherchais. Intriguée par ce choix, elle prit le temps nécessaire pour m’écouter, puis m’expliquer les contraintes qu’elle vivait au quotidien. Elle me comprit mieux que quiconque, et face à elle, mon caractère volubile se tut peu à peu, laissant place à un calme intérieur jamais connu auparavant.
Nous nous fréquentâmes durant quelques mois, dans une relation parfaitement platonique, avec autant de réserve et d’envie qu’un face-à-face entre une vampire et un homme pouvait engendrer. Nous apprîmes à nous connaître. Et un soir de décembre, à la lueur de l’âtre où se consumaient quelques bûches embrasées, elle fit de moi son descendant, profitant de notre faiblesse face à nos chairs qui s’appelaient. Un soir de décembre mille huit cent cinquante-neuf, elle exauça mon désir de devenir comme elle. Folie ? Inconscience ? Les jugements furent hâtifs, parfois virulents, parmi ses pairs. Ils m’accueillirent dans leur manoir avec curiosité et méfiance au début, mais celle qui était devenue à la fois mon enseignante, ma mère, et ma tendre maîtresse, mit tout en œuvre pour m’intégrer au milieu de tous ces êtres d’éternité.
Aujourd’hui, tant de siècles se sont écoulés, et la perte brutale de ma douce Azalée est toujours aussi déchirante. Plus ou moins consciemment, je me suis rapproché des humains, me calquant sur un mode de vie nocturne pour leur survivre. Et avouons que les dérives du vieux Londres au crépuscule font écho en moi, m’invitant à exprimer toute mon allégresse et extérioriser mes travers les plus exubérants.
Je ne regrette jamais ma décision d’avoir quitté ma vie de mortel. Toutefois, j’aimerais retrouver ce sentiment si électrisant d’un amour interdit entre deux âmes que tout oppose. Fiche faite par Bryan Grey (Law) pour le forum Londres et Ténèbres. |
Administration PNJ Messages : 268 Points : 16475 Niveau de puissance : Infini
| #43682 Re: Le Lys Rouge Jeu 21 Mar - 18:37 Tu es validé ! Bienvenue parmi nous ! Le pire moment est passé. Courage, c'est presque terminé ! Maintenant, c'est l'heure de la paperasse : ✦ Valider les règlements, si ce n'est pas déjà fait ➤ ici; ✦ Il faut recenser son avatar ➤ ici; ✦ Recenser son nom, si ce n'est pas déjà fait ➤ ici✦ Recenser le double-compte, si c'est le cas ➤ ici✦ S'il y a un emploi, il faut le recenser ➤ ici✦ Créer votre carnet de connaissances et de relations et le maintenir à jour ➤ ici✦ Créer votre carnet d'évolution des RP et le maintenir à jour ➤ ici✦ N'oublie pas d'inscrire le lien de ta fiche dans votreton profil et de générer et compléter ta feuille de personnage ! Et n'oublie pas: Amuses-toi bien parmi nous! |