Kaoru Greaves - I don't want to wake up on my own anymore

Le physique qui me différencie
Un mètre soixante-dix-sept pour cinquante-sept kilos, on ne peut pas dire que Kaoru soit du genre bodybuilder bien que le dessin de ses muscles soit présent sur ce corps sec. La moitié du crâne rasé, les cheveux généralement noirs mais parfois colorés pour le plaisir, d’innombrable tatouage, et piercing, le blanc des yeux tatoués de noir, une chose est sûre…Kaoru ne passe pas inaperçu et semble être clairement à l’image de son ancien métier.
Il a les traits du visage très fin, ce qui lui donne un petit côté androgyne.

Côté look, on tablera sur des hauts plutôt amples et des jeans plutôt moulants, des gilets, des vestes, des chemises, il y aura toujours un aspect rock ou emprunter du punk. Tout respire l’originalité chez lui et étrangement, c’est pour cacher sa nature lycan qu’il se montre aussi extravaguant. Il possède donc de nombreux tatouages, le plus significatif et le premier qu’il s’est fait étant celui qu’il porte au cou :
Νεχ ποσσυμ τεχυμ ωιωερε, νεχ σινε τε.
Nec possum tecum vivere, nec sine te.

Ce qui veut dire : « Je ne peux vivre avec toi, ni vivre sans toi »

Personne ne connaît la signification profonde derrière ce tatouage et c’est un détail qu’il garde pour lui, plutôt curieux de rencontrer quelqu’un qui pourrait un jour  le comprendre.
Il en possède un autre significatif sur la poitrine, un soleil sur le pectoral gauche. Cela a un lien direct avec sa mère décédé. Quand au tatouage de ses mains, ils sont directement et étroitement lié aux tatouages qu'il a fait à Ljol, l'homme qu'il a aimé, qu'il aime encore et qu'il aimerait toujours.

Les autres sont le fruit de ses voyages à travers le monde et de son propre apprentissage, il ne possède aucun tatouage de couleurs cependant. Vous en trouverez donc sur ses mains, ses doigts, ses bras, tout le tour de sa taille, une pièce au niveau du nombril et surtout ses yeux avec la blanc de ceux-ci qui est noire mais il reste encore beaucoup de place sur son corps pour pouvoir en ajouter.
Il possède aussi de très nombreux piercings : langue, arcade gauche, cinq à l’oreille gauche, quatre à l’oreille droite, un sur la lèvre inférieure côté droit, un au téton gauche, dans le bas de son dos et un dernier au nombril.

Sa forme animale est un lycaon, ce qui l’a poussé à penser que son père biologique était d’origine africaine, mais ses recherches le menèrent à une impasse. Il possède d’ailleurs des iris rouges, cadeau de ses gênes lycans.  

Le psychologique qui m'habite
Vous l’aimerez ou vous le détesterez, il n’y a pas vraiment de demi-mesure avec Kaoru et lui-même en fera de même avec vous. Il vous aimera ou il vous détestera, mais l’un ou l’autre, il sera franc et vous fera largement et distinctement comprendre s’il ne vous apprécie pas.
C’est un homme franc. Pas forcément méchant ou mauvais mais simplement honnête. Il a parfois tendance à se montrer plutôt pragmatique ce qui pousse les gens à croire que c’est quelqu’un de plutôt froid, mais il ne l’est pas vraiment, au contraire, cependant, il préfère très clairement ne pas s’attacher aux autres. Il estime que sa nature lycane n’est pas une bonne chose pour une relation qu’elle soit amicale ou amoureuse et il aurait d’ailleurs plutôt tendance à éviter les relations durables.

Voyager lui permettait d’avoir cette excuse, de pouvoir fuir lorsqu’il sentait que l’attachement se faisait. Mais voyager devenait de plus en plus contraignant pour lui et il ressenti le besoin de se poser un peu. Kaoru a toujours eu beaucoup de mal à vraiment avoir de racine, troublé par le fait de ne pas connaître son père biologique, il le hait profondément et le tient pour responsable de tous ses malheurs.
Malgré qu’il puisse s’attacher à quelqu’un, il n’en reste pas moins une personne plutôt solitaire et autonome ce qui peut être assez déconcertant pour ses rares proches, mais ceux qui le connaissent bien ne s’en formalise pas forcément et lui de toute façon ne se formalise pas vraiment des sentiments des autres.

Il est particulièrement attaché à Sidonis Greaves qu’il considère comme son père et c’est probablement la seule personne vers qui il se tournera pour discuter de choses plus personnel ou sentimentale, mais pour ce qui est des autres, il sera très rare de le voir se confier sur des choses beaucoup plus personnelles.
C’est un passionné d’art et de dessin, et c’est ce qui le poussa à se tourner vers le tatouage, cela lui permet de vivre de son art sans le côté beaucoup trop pédant du monde des peintres à ses yeux, c’est aussi un passionné de musique et il joue de nombreux instruments ( Harmonica, guitare, basse, violons, piano et son préféré : le hang ).
Il adore lire mais là, il faut bien admettre que ses gouts sont très loin d'être dans l'intellect...Ce qu'il préfère ? Les romances érotique gay mettant en scènes des lycans, il adore ça, en possède une large collection et c'est, on peut le dire, son plaisir coupable.

Il a une fascination assez étrange pour les yeux qui la pousser à demander à son employeur Varick Peacock de lui fabriquer des bonbons en forme d’œil.

Il a une peur bleu des araignées et n'est pas très à l'aise avec le vide.

Bien qu’il considère son état de lycanthrope comme une mauvaise chose, ce n’est pas la transformation qui le gêne que ses histoires de clans, de guerre avec les vampires et de chasseurs. Par conséquent, il ne souhaite pas bloquer ses transformations à l’aide de médicament comme le propose la guilde Saint-Piettre. Son éducation lui venant essentiellement de @Sidonis Greaves, il a tendance à profondément en avoir rien à foutre des vampires ou des autres clans de lycans. Ce qui l’intéresse, c’est sa vie à lui, et tant qu’on ne lui cherche pas d’embrouille, il n’en cherchera pas de son côté. Vampire, Lycan, Humain, pour lui cela n'a que très peu d'importance, et il aurait plutôt tendance à vouloir cultiver une certaine forme de paix plus qu'autres choses. Il ne veut pas faire partie de cette guerre, et c'est probablement pour ça qu'il se montre le plus discret possible sur sa véritable nature. A vrai dire, il met tout le monde dans un même panier neutre et se fait une idée de la personne au-delà de sa race.

Depuis qu’il vit à Londres, il a tendance à recueillir tous les chiens errant qu’il croise, se reconnaissant un peu en eux. Il ne les oblige pas à rester, il les nourrit, les soignes, mais ils sont entièrement libres de partir, il ne les éduque pas à proprement parler, ne les dresse pas. S’assurant simplement de leur bien-être. Ce qu’il fait qu’il a beaucoup allé et venu de chiens chez lui.

Mais là était le Kaoru d'avant...Aujourd'hui, c'est un homme bien différent. Peut-il d'ailleurs être encore considérer comme un homme ?
Une année de capture et de mauvais traitement ont littéralement changer ce dernier. S'il préférait cacher sa lycanthropie avant, aujourd'hui, il aurait plutôt tendance à vouloir la crier sur tous les toits. Il n'a jamais été un homme à vouloir choisir un camps mais le fait est qu'il ne peut définitivement plus rester neutre à présent.

Pour l'heure, il est sans meute mais peut-être en trouvera-t-il une.

Kaoru se remet encore de tout ça, il est devenu méfiant, paranoïaque et souffre pour l'heure d'une agoraphobie sévère qui le pousse à rester confiner. Tout comme il souffre d'une profonde dépression qui n'est pas prête de se soigner. Ronger par la haine, par la culpabilité, il est plus instable, plus colérique. Ayant la sensation d'avoir tout perdu et de continuer à tout perdre.

Le passé qui m'a construit
Il était beau… Tellement beau… C’était à une soirée de rencontre organisée, j’y étais allé en espérant trouver le grand amour et j’ai cru le trouver. Son corps large, si grand, ses yeux ambrés, presque rouge, comme deux rubis qui s’étaient posés sur moi. J’avais l’impression qu’il ne voyait que moi et moi… Moi, je ne voyais que lui. Nous avons parlé une partie de la soirée, de la nuit, je n’avais pas envie de le voir partir alors j’ai fait quelque chose que je n’aurai pas du… Je l’ai invité chez moi. Nous avons passé la nuit ensemble, l’une des plus intenses nuit de ma vie. Et le lendemain matin, alors que j’espérais me réveiller dans ses bras, je n’ai trouvé que le vide… Je ne l’ai plus jamais revu, je n’ai que son prénom, le souvenir de cette nuit et mes larmes pour pleurer sur mon sort.

Du moins, c’est ce que je croyais, il me laissa autre chose… Une toute petite chose qui grandissait en moi. Un enfant… Un bébé… Que je n’eus pas le cœur d’abandonner. Un choix que je n’ai jamais regretté, absolument jamais. Quoi qu’en pense Kaoru aujourd’hui.
J’ai aimé cet enfant dès l’instant où il se retrouva dans mes bras, je pouvais être un paria aux yeux de la société, j’étais prête à tout pour lui, cumulant les boulots dès que je le pouvais pour qu’il ne manque de rien, je l’ai inondé de mon amour. Je ne voulais pas qu’il pense qu’il ait été le fruit d’une erreur.

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C’est dans ce petit nid douillet que Kaoru vu le jour, pourtant, en grandissant, le manque de son père devenait de plus en plus pesant. À cause des questions des autres enfants, du regard que pouvait porter des adultes sur sa mère ou simplement par jalousie de voir d’autre papa alors que lui n’en avait pas. Il culpabilisait régulièrement de ce sentiment en sachant à quel point sa mère faisait des efforts pour lui, à quel point elle travaillait pour qu’il ne manque de rien et à quel point, elle lui prouvait, jour après jour qu’elle l’aimait de tout son cœur.

Il avait une vie d’adolescent plutôt classique, il aurait aimé pouvoir offrir à sa mère une certaine fierté, mais l’école ne l’intéressait pas, il aimait le dessin, il aimait la musique et passait le plus clair de son temps enfermé dans sa bulle, dessinant ou apprenant/perfectionnant un instrument de musique. Il fut rapidement amené à être autonome et indépendant avec une mère qui travaillait énormément. Désireux, à défaut de pouvoir lui ramener un bulletin de note acceptable, de lui alléger les tâches de la vie quotidienne. Très attaché à sa mère et très respectueux, il lui arrivait pourtant de régulièrement lui demandé de parler de son père, elle lui racontait à quoi il ressemblait, lui donnait un prénom, mais elle n’avait hélas que peu de détail à lui offrir si ce n’est sa franchise et son honnêteté. C’était probablement ce qu’il admirait le plus chez sa mère, le fait qu’elle ne lui ai tout simplement jamais menti malgré qu’elle ne fût pas fière d’avoir ramené un homme dans son lit aussi rapidement, qu’elle ne se soit pas protégé...

Mais ces concours de circonstances l’avaient amené à le rencontrer lui… Kaoru… Son fils… Et rien que pour ça, elle ne changerait en rien son passé.

Il avait quatorze ans quand la lueur de la pleine lune sur sa peau eut raison de lui, ce fut une surprise totale, et bien qu’il s’était montré particulièrement irritable les jours précédents, il était loin d’imaginer qu’il se changerait en bête, et qu’il ira jusqu’à blessé et tué sa mère. Ne se rendant compte de son acte que le matin même. Il ne sut quoi faire, encore perdu, le corps endoloris par la nuit qu’il venait de passer, trop effrayé, trop déboussolé, il prit la fuite.
Tout simplement, il fit ses affaires et s’en alla de la scène de crime, dans l’incompréhension la plus totale. Disparaissant de la ville, il s’éloigna le plus possible et il lui fallut deux autres pleines lunes pour vraiment comprendre ce qu’il était.

Devenu SDF, il faisait la manche en jouant de l’harmonica dans les rues, mais les temps n’étaient guère faciles et il dut apprendre à voler. En plus d’être meurtrier, il était à présent un voleur. Il vécut ainsi presque un an avant qu’un homme ne le découvre, drogué et à deux doigts de crever dans le caniveau d’une ville japonaise. @Sidonis Greaves, son bienfaiteur… Il l’avait ramené, soigné, nourrit, désintoxiquer et surtout, il lui expliqua ce qu’il était. Il fallut beaucoup de temps à Kaoru pour lui faire confiance et dans les premiers temps, il finissait systématiquement pour s’enfuir, mais l’homme ne restait jamais bien loin, l’empêchant de voler et lui payant plutôt sa nourriture, l’empêchant de retomber dans la drogue. Lui redonnant peu à peu confiance et lui expliquant qu’il pourrait apprendre à contrôler la bête en lui.

Finissant par se montrer plus docile, il se laissa séduire par cette image du père qui lui avait toujours manqué. Se confiant sur son histoire, et au fil des années sur sa culpabilité, ses sentiments, @Sidonis Greaves fut son pilier, son mentor et en beaucoup de point, son père. Il avait dix-huit ans quand il se fit son premier tatouage, sympathisant auprès de celui qui marqua son cou, celui-ci accepta de le prendre un temps qu’apprenti, c’est ainsi que début son amour pour cet art. Deux ans plus tard, il annonça à son père adoptif qu’il s’en allait, il voulait voir le monde, découvrir d’autres techniques, apprendre. C’est ainsi qu’il quitta le japon pour découvrir d’autres horizons, passant quelques mois en Australie, en Polynésie, aux Etats-Unis, en Europe, en Afrique, et d’en d’autres pays d’Asie. Finissant, au bout de 6 années de voyages, par poser ses valises en Angleterre.

Il ne sait pas vraiment pourquoi ce pays plus qu’un autre, mais ici, il ne se sentait pas trop mal. Il fut rapidement engagé au Candy Skin par Varick Peacock pour y officier en tant que tatoueur.

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Au cours de ses dernières années à Londres, la vie de Kaoru connu quelques moments majeurs.

La première chose dont il vous parlerait, c'est sa rencontre avec Ljol. Capable de vous décrire à quel point il était tomber sous le charme de cette beauté singulière, sa peau si blanche, ses iris rosée, ses cheveux argentés. Un véritable rayon de lune. Un ange.
Il vous expliquerait comment il l'avait envoyé chier dans un premier temps, lui et ses désirs de tatouages sur les mains ( une zone complexe qui a tendance à s'effacer avec le temps ), et il racontera comment il s'est laissé tenter par cette tête de mule pourtant...Il gardera bien pour lui la façon dont il s'est arrangé pour convaincre Kaoru de lui tatouer les mains.

De cette rencontre s'en suivit une relation tumulteuse, passionnel, ce n'était que du sexe, du moins...C'était ce qu'ils s'étaient dit tous les deux. Mais avec le temps, après preque deux ans...Kaoru du se rendre à l'évidence que c'était bien plus que cela et il y mit un terme avant de voir son coeur être piétiné. Une grossière erreur, il avait beau essayé, oublier Ljol c'était comme essayer d'arrêter de respirer.

C'était impossible sans se tuer.

Alors il failli faire la seule chose qu'il était capable de faire dans ces moments là: fuir. Mais là encore, c'était sans compter sur cette tête de mule qu'est Ljol. Cela faisait quasiment un an qu'il avait su lui résister mais ce jour...Il s'était dit "une dernière fois". Tu parle...Il n'eut plus du tout le courage de fuir.

De fil en aiguille, il lui avoua ses sentiments, il lui avoua aussi sa nature lycane...De fil en aiguille, il eut envie de tout ça. Il eut envie d'une vie posée, d'une vie près de cet homme et pour être parfaitement honnête...Il eut même envie de faire de lui un lycan.
Mais il ne pouvait se permettre de briser ce qu'ils avaient, de brûler les étapes. Il serait patient, pour lui, pour eux, parce qu'il avait envie de quelque chose de beau et de solide malgré la jalousie qui pouvait parfois le ronger. Ljol était si beau et attirait bien trop de regard au gout du lycan mais ce n'était pas grave, il voulait faire des efforts, prendre sur lui...

Oubliant que le destin avait une fâcheuse tendance à lui rappeler que le bonheur, c'était pas pour lui.

Ils avaient décidé d'emménager ensemble, c'est vrai que l'appartement de Ljol commençait à sérieusement être envahit des affaires de Kaoru et le hangar de Kaoru l'était tout autant des affaires de l'albinos alors...Ca semblait naturel de prendre cette décision.

Il se souvint qu'il était en train de préparer un voyage avec des cartons lorsqu'il perdit connaissance soudainement.

La suite ?
La suite il aurait tellement aimé l'oublié.

Il aurait du faire plus attention à la montée en puissance du racisme, il aurait du se montrer plus prudent mais maintenant il était là, enchainé, drogué, et il pouvait sentir ce putain de collier autour de son cou. Il tenta de se transformer, il tenta de briser ses chaînes mais en du subir les conséquences...Une décharge électrique aussi violent que douloureuse l'assomma.

Comment ? Comment avait-il pu se faire avoir aussi facilement ?

Il hurlait dès qu'il le pouvait, hurlait le prénom de Ljol, persuadé que dans une autre cellule l'homme qu'il aimait devait s'y trouver. Ce n'est que plus tard qu'il comprit qu'il était seul et c'était probablement mieux ainsi. Pourtant...Pour la première fois de sa vie, il avait peur, réellement peur.

Il devait avoir une vie avec son albinos, il allait se ranger, il allait se poser, et maintenant qu'allait-il penser ? Qu'il avait fuit ? Encore ? Qu'il l'avait abandonné ?
Il ne supportait pas cette idée.

Et ce fut celle-ci dans un premier temps qui le poussa à tenir bon.

On le libéra rapidement de ses chaînes lorsqu'il fut trop faible pour attaquer et à partir de là, ce fut le début du véritable cauchemar. Bien qu'il eut des repas, il n'eut aucune idée du temps qui s'écoulait. Lorsqu'il tentait de fuir, il se retrouvait clouer au sol par la douleur que lui prodiguait ce putain de collier et quand il quittait sa prison...C'était pour rejoindre...Ce qu'il appela l'arène.

La première fois, il ne l'oublierait pas de sitôt, la lumière était tellement aveuglante qu'il était incapable de voir ceux et celles qui observait le spectacle. Il pouvait sentir leur odeur mais ce fut celle de l'autre lycan qui lui faisant face qui le percuta. Il ne comprit pas pourquoi mais celui-ci ne lui laissa aucun répit et se jeta sur lui. Son instinct de survie prit le dessus et il frappa à son tour. Le combat fut féroce, et sa détermination à survivre fut grande. Il tua pour la deuxième fois de sa vie de ses propres mains...

Et ce cauchemar recommença...
Il ignorait combien de temps, combien de combat par jour ou par semaine...

Mais cela devint son quotidien...L'avilissant, le poussant à se retrancher dans sa part animal pour ne pas complètement devenir dingue et tenter de se tuer lui-même. Il devait survivre, il le devait...

Ljol...Ce prénom...Il se le répétait dès qu'il était conscient. Ljol...Encore et encore. Il se décrivait son visage, fixait ses mains pour se souvenir des siennes, il ne voulait pas l'oublier, ne devait pas l'oublier !

Il devait survivre...
Des jours, des semaines, des mois, il n’arrivait plus à savoir depuis combien de temps, il croupissait ici. Il survivait, comme il pouvait, il s’accrochait à la vie autant qu’il le pouvait. Il ne comptait plus le nombre de ses compatriotes qu’il avait dû tuer ou mortellement blessé pour ça. Devenant un peu plus animal au fur et à mesure du temps. C’était la seule chose qu’il trouvait à faire pour ne pas se laisser sombrer…
Il devint comme ceux qu’il avait combattu en premier, attaquant sans réfléchir dès qu’il se retrouvait dans l’arène. Mais cette fois-là, il n’avait pas pu, l’odeur de son adversaire l’avait frappé, trop familière. Son regard faisant alors face à un visage qu’il connaissait que trop bien…

"Sid’"

Cet homme...Il l’avait considéré comme un père et lui s’était toujours chargé de Kaoru comme s’il s’agissait de son propre fils, il lui avait appris à se gérer, à se contrôler, à vivre avec sa nature profonde. Se refusant à se battre l’un contre lui, on les électrocuta tous les deux. Sous la désapprobation d’un public qu’il ne pouvait toujours pas voir.Il l’avait considéré comme un père et lui s’était toujours chargé de Kaoru comme s’il s’agissait de son propre fils, il lui avait appris à se gérer, à se contrôler, à vivre avec sa nature profonde.

"Vas y"

Il avait supplié du regard de ne pas faire ça, mais il avait insisté, l’avait pousser à, et il avait fini par faire ce qu’il avait à faire pour survivre à une journée de plus. Il frappa, attaqua, ils se battirent, mais le combat était gagné d’avance. Il se tenait debout, essoufflé, écoeurer de lui-même. Fixant à ses pieds le corps de Sidonis…
S’attendant à recevoir un nouveau coup de jus qui l’assommerai assez pour le ramener en cellule sans problème, ce fut autre chose qu’il entendit. Des grognements, des mouvements de paniques, une explosion. Il ignorait qui était là, qui était venu pour foutre un joyeux bordel, et à dire vrai, il ne chercha même pas à savoir. Que ça soit d’autre lycan ou non n’avait plus d’importance maintenant, il était incapable de faire confiance à qui que ce soit et face à cette occasion en or, il n’attendit pas d’avoir des réponses…

Il s’en alla, s’enfuit, il ignorait où il se trouvait et son corps était charger de bien trop d’adrénaline. Il se changea, se retrouvant en un instant sur ses quatre pattes, courant pour sa vie, courant pour retrouver sa raison de vivre. Et de ce moment, Kaoru n’en garda que des souvenirs flou et peu clair. Sa fuite, son retour vers Londres, il dut se cacher, voler, encore continuer de survivre. Ressemblant bien plus à un mendiant qu’à autre chose à présence alors qu’il faisait route vers Londres.
Cela faisait presque un an qu’il avait disparu…
Un an…

C’est très mal en point qu’il se retrouva face à la porte de l’appartement de Ljol, il frappa, pleura même, la tête contre cette putain de porte qui restait foutrement fermée.

"Lj... Ouvre... Je t'en suppli... J'ai... Besoin de toi... Je suis jamais parti... Lj...Ljol... "

Suppliait-il, jusqu’à ce que la voisine, alerté par le bruit, ne vienne voir ce qui se passait. Elle eut du mal à reconnaître Kaoru tant il était amaigri, sale et de toute évidence, il avait besoin de soins. Il réclama la clé, elle hésita, il continua de réclamer et elle continua d’hésiter. Elle qui voulait gronder l’homme d’avoir abandonné le norvégien, elle hésitait à présent à appeler les urgences devant l’état et l’odeur de l’homme. Quelque chose s’était visiblement passé.

"Je dois rentrer..."

Avait-il presque grogner, fatigué de ce voyage, il voulait voir son ange, il voulait retrouver son odeur. Retrouver un endroit rassurant et familier. Il n’était plus que l’ombre de lui-même et face à ça... Elle eut du mal à reconnaître Kaoru tant il était amaigri, sale et de toute évidence, il avait besoin de soins.

"Vous devriez voir un médecin non ?"
“Je vais bien"

Grogna-t-il une nouvelle fois, vexant un peu la dame, mais dès lors qu’il eut les clés entre les mains, il ouvrit l’appartement, referma derrière lui et se laissa tomber au sol. Son cœur tambourinait fortement dans sa poitrine, la douleur, la peur, et si on l’avait suivi ? Il se releva péniblement et hésita à nouveau à fuir, il ne pouvait pas risquer d’embarquer Ljol dans ses problèmes, mais dès lors qu’il posa sa main sur la poignée de portes... Il fut incapable de la tourner, incapable de quitter les lieux. Non, il ne pouvait pas... Peu importait à quel point le danger pouvait être grand, il voulait le revoir. Fixant les tatouages de sa propre main, il sentit à nouveau les larmes et l’émotion lui monter aux yeux. Lui qui pouvait être si fier et ne rien montrer, ayant trop d’ego pour pleurer, il se sentait à présent incapable de faire autrement. Il appela le norvégien sans obtenir de réponse autre que le silence des lieux.

Se traînant jusque dans la chambre, il s’imprégna de l’odeur, allant jusqu’à prendre un des vêtements de son amant pour s’emmitoufler dedans et finir par dormir. Il se réveiller, peut être le lendemain peut être quelque jour plus tard. Il l’ignorait. Mais durant tout ce tout, jamais Ljol ne se représenta. Ni ceux qui l’avaient capturer. Il ignorait qui avait fait cela et il avait l’impression que le monde entier pouvait être coupable. La culpabilité de ce qu’il avait fait durant sa captivité le frappa tellement fort qu’il hésita à plusieurs reprise à mettre fin à ses jours, mais il n’avait pas fait tout cela pour mourir avant même d’avoir pu revoir l’homme qu’il aimait.

Essayant de reprendre un peu de poil de la bête, il retrouva un mot de Ljol lui indiquant où était ses affaires, qu’il y avait de la nourriture au frigo pour lui. De quand datait le mot ? Il l’ignorait, mais il avait le cœur brisé de comprendre que Ljol avait effectivement cru qu’il était juste parti. Il eut l’impression à partir de ce jour que son corps et sa tête s’était mit en pilote automatique, il mangeait un peu, se lava, se soigna comme il le pouvait, mais passa le plus clair de son temps à attendre, à dormir, en boule sous la couette, sur la couette... Ne cherchant aucun contact avec l’extérieur. Il ignorait quand allait être la nouvelle pleine lune et espérait que son ange reviendrait avant.