Lucie Gareth

Le physique qui me différencie
Frêle, Lucie n’est pas spécialement grande ni petite. En fait sa taille est tout à fait acceptable du haut de son mètre soixante-cinq. Non ce qui la rend frêle, c’est ce que cette jeune femme dégage. La peau laiteuse, comme si très peu exposée au soleil. Ses cheveux blond roux toujours noués dans un chignon de ballerine ne laissant pas envisager qu’en réalité ceux-ci lui arrivent au creux des reins. Ses yeux verts toujours posés sur les gens comme pour les évaluer semble être la seule chose chez elle qui ne risque pas de se casser au moindre contact. La comparer à une poupée de porcelaine. Une légère cicatrice lui barrant la joue droite pourrait dénoter avec sa pâleur, mais si Lucie ne se maquille que très peu, elle est passée maitresse dans l’art de la masquer.
Autre détail à noter chez elle, c’est que son corps comporte un tatouage assez imposant sur le flan droit. Représentant un motif complexe, entre mandala écriture et rune celtique. En son centre un sablier vide et fissuré. Ainsi qu’un autre beaucoup plus discret situé à l’intérieur de sa cheville représentant un coquelicot   ]

Le psychologique qui m'habite
Lucie est une jeune fille calme et assez timide sur ce qu’elle ressent. Le rouge lui montant vite aux joues, son visage ne sait pas mentir. Par ailleurs sa voix de souris faisant qu’elle ne parle que très bas, empêche souvent les gens d’entendre les remarques que celle-ci peut avoir à leurs égards. Composée de façon contradictoire, le comportement de la jeune femme exprime certes une timidité flagrante mais aussi une sincérité sans borne. Joyeuse on la compare souvent à une fée, mais préfère ne pas montrer l’étendue de sa folie enfantine au monde extérieur.
De nature très patiente et douce, Lucie, a toujours un sourire gentil au coin des lèvres. Partagée entre sa sincérité et sa timidité, elle se rend compte à son grand désarroi qu’elle peut se montrer très maladroite.  Très curieuse, et très méfiante envers les gens qui essaie de se rapprocher d’elle ses yeux scrutent absolument tout le monde pour essayer de les percer à jours.

Sa colère quant à elle, même si rare, la transforme. Froide et imposante il ne vaut mieux pas être sur son passage à moins de vouloir recevoir une remarque acerbe et blessante. )

Le passé qui m'a construit
Froid, il fait froid quand on lui apprend le décès de sa mère. Pour sa tête d’enfant, le fait qu’un chauffard ai pu lui faucher la route est une notion tout à fait abstraite qu’elle n’arrive pas bien à interpréter. Son cœur par contre semble prendre toute la mesure de cette perte. Le temps semble s’arrêter, flottant au milieux des gens et des évènement deux ans passent avant qu’elle ne sorte de sa torpeur quasi silencieuse. En deux ans la petite fille n’a que très peu parlé et tout semblait l’effrayer. Plongée en permanence dans des livres à connotation fantastique, le moindre sentiment un peu trop fort donnait l’impression qu’elle pourrait défaillir.
Son adolescence pris une toute autre tournure, toujours axée sur ses livres et toujours aussi timide, son père commença à devenir plus ou moins violent avec elle, essayant de la pousser à avoir des activités l’amenant à s’ouvrir au monde. N’y parvenant pas, il eut tendance peut être à tourner ses deux tableaux, d’un côté le père aimant et doux envers sa fille, et de l’autre dur et emporté. D’ailleurs, le fait de devoir lui poser toutes les questions que pose une enfant à sa mère, fut une aventure hilarante. Son père faisait toujours cette tête bizarre qui indiquait qu’il paniquait mais qu’il allait faire de son mieux pour répondre. C’est pour cette raison que Lucie ne lui en voulu pas de son comportement étrange.
Lucie se fit finalement une amie, avec qui elle se rendit compte que son caractère ne se composait pas seulement d’une timidité presque maladive. Elle commença aussi à se montrer plus franche et ses yeux qui fuyait en permanence, commencèrent enfin à se fixer sur les gens. Cette période ne dura cependant que peu de temps. Son père voulu déménager à Londres, et elle dû le suivre.
Quand les vampires et les loups commencèrent à émerger, la jeune fille en fut plus qu’heureuse, le monde qu’elle s’imaginait était bien réel ! Tant de livres dévorés, d’heures passées à imaginer et à rêver. La réalité de la chose la rattrapa finalement très rapidement et comme la plupart de la population, la crainte s’installa dans son cœur. Pourtant, au fond d’elle la jeune femme garda une forme de curiosité pressante envers eux.
Après deux ans d’études à la suite de son A-level (bac) ; Lucie décida de faire deux ans d’études en faculté avant de réussir à trouver un poste de bibliothécaire.  
Toujours à Londres, celle-ci essaie de construire sa vie au jour le jour tout en étanchant sa soif de savoir grâce à son travail.
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