Hezel ~

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---- HEZEL JOY BENNET ----

Mon Identité

Nom: --- Bennet---
Prénom:---Hezel Joy---
Surnom: ---Hezel c’est plutôt facile à pronnoncer non? ---
Âge: ---23 ans---
Sexe: ---Féminn---
Orientation Sexuelle: --Hétéro---
Pays d'origine: ---Angleterre---
Lieu de naissance: --Bristol---

Ma Race

Race: ---Lycan---
Groupe: ---Lycan libre---
Type de naissance: ---Lycans de génération en génération---
Intentions: ---Vivre sa vie et éviter les conflits---
Supérieur immédiat: ---Personne jusqu’à prevue du contrat---
Emploi: ---Elle enchaîne les petits boulots pour éviter de se faire reconnaître---
Autres*: ---♥---

Vous-même

Nom*: ---Charlotte---
Surnom: ---Cha---
Âge: ---23---
Découverte du forum: ---Recherche google---
Fréquence de connexion: ---Le soir---
Autres personnages: ---/---
Autre trucs sur vous*: ---♥---
Commentaires*: ---♥---

De l'extérieur

Description physique:
Contrairement aux stéréotypes plutôt clichés des lycans que vous vous attendrez à croiser en temps normal, Hezel est un petit gabarit. Pas plus grande qu’un mètre soixante, poids plume et muscles cachés, la jeune femme se fond dans la masse et excelle dans le camouflage. Ses longs cheveux blonds cendrés lui dégagent un visage plutôt pâlichon, moucheté de tâches de rousseurs. De grands yeux gris et farouches, toujours à l’affût, lui donne l’air d’être prête à se défendre à tout instant. Sa crinière toujours nattée en deux tresses épaisses et sauvages lui tombe sur les épaules. N’en déplaise à sa carrure minime, la jeune femme sait faire preuve de souplesse et d’agilité, lui donnant l’avantage d’une fuite rusée plutôt qu’un corps à corps musclé. A défaut de ne pas avoir une musculature ultra développée, Hezel est endurante et met sa force au profit de l’agilité.

Côté vestimentaire, la jeune femme est on ne peut plus commune. Souvent habillée en couleurs foncées, avec des pièces classiques et indépendantes les unes des autres. Vous croiserez le plus souvent Hezel vêtue d’un jean noir, d’un gros pull de laine gris et de sa veste en simili noir. Afin de combattre la pluie Londonienne, une grosse écharpe crème lui couvrira le cou et elle la portera très souvent au-dessus de sa tête pour se protéger des gouttes. Une paire de bottines à talons noirs viendra compléter sa tenue, afin d’allonger ses fines jambes et lui élancer la silhouette.

Lorsque la pleine lune se dégage derrière un nuage, Hezel abandonne sa forme humaine pour une forme beaucoup plus chétive et sauvage, celle d’un renard roux. Elle se distingue des habituels renards de la ville de par son pelage doux et entretenu et de ses yeux gris clairs. De longues pattes fines et une musculature légère lui permettent de courir vite et d’échapper rapidement à ses ennemis. Capable de se faufiler un peu partout, de se cacher quand il le faut ; mais également de se défendre. En effet, elle n’aura aucune difficulté à sectionner la viande avec sa mâchoire puissante et à faire preuve de dissuasion.

De l'intérieur

Description psychologique: Hezel est de nature très discrète et peu assurée, à l’instar du cliché du lycan de base. Elle fera tout pour ne pas se faire remarquer et passer inaperçu – comme une humaine dans la foule des humains basiques. Malgré son passé secoué, il semblerait que le choc traumatique n’ait pas affecté sa psychologie de manière dramatique. Peu attachée aux gens, elle fera en sorte de ne pas lier de liens avec quelqu’un de peur d’en souffrir. Hezel est seule, et il semblerait qu’elle l’ait toujours été depuis son enlèvement. N’ayant jamais eu la foi de partir à la recherche de ses racines, sa nature aventurière et fuyarde la pousse toujours à s’en aller, à partir, à fuir. Très intelligente, il sera difficile de mettre la main sur elle, ni même de la poursuivre. Elle met tout en œuvre pour cacher les traces de son passage, et change de lieu de vie chaque semaine. Elle sera capable de vivre dans la rue et se débrouiller comme une reine, tout comme elle pourra s’infiltrer chez quelqu’un pour y prendre une douche, dormir, pendant l’absence des propriétaires.

Pourtant très joyeuse, et ayant été une enfant pleine de vie et la croquant à pleine dent, amoureuse de ses liens affectifs et s’attachant à tout le monde sans exception, il semblerait que cela ne soit pas tant peine perdue. Elle s’attache simplement à cacher tout cela en elle, de manière à se protéger.

La vengeance ne fait cependant pas partie de ses plans. Probablement effrayée à l’idée de faire face à son passé, il n’est pas vraiment possible d’expliquer ses envie de fuir.

Hezel aura tendance à rougir et à bafouiller lorsqu’on lui parlera lorsqu’elle ne s’y attendra pas. Elle évite cependant les situations qu’elle ne maîtrise pas, dans l’optique de rester dans l’ombre.

La vie qui m'habite depuis toujours

Passé: Il faisait nuit et il était presque quatre heures du matin lorsqu’un cri d’enfant déchira le silence des couloirs de l’hôpital Southmead de Bristol. Les cris étranglés d’un nouveau-né dont l’air oxydait ses poumons pour la première fois. On déposa brièvement l’enfant sur le corps d’une jeune femme aux cheveux roux vifs, qui d’un revers de main caressa le dos du bébé tremblant. Alors l’enfant gémit, puis s’arrêta de crier. La chaleur de la poitrine contre son corps frêle et la douceur du souffle sur sa joue l’apaisa.

- Hezel.

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La douceur du coucher de soleil caressa les joues de la blondinette assise sur le palier d’une maison de quartier. Une légère brise automnale amena des feuilles mortes à ses pieds et d’un éclat de rire cristallin elle jeta ses mains en l’air dans la tentative veine d’en attraper une en plein vol. Lorsque le soleil ne fut plus que mort au loin, les crissements des pneus d’un van vinrent interrompre le paisible ronronnement silencieux des éclats de joie de la fillette. Une odeur rance de viande morte vint lui chatouiller le nez tandis qu’elle leva ses grands yeux gris sur l’homme qui courait vers elle. A peine eu-t-elle le temps de se lever que l’individu avait entouré ses grands bras musclés autour d’elle pour la soulever du sol, plaquant une main sur sa bouche pour étouffer son cri de surprise. Elle débattit ses jambes férocement mais il n’y avait rien que puisse faire une enfant de dix ans qu’on kidnappait dans la rue. Alors que l’homme se faufilait dans le van, Hazel leva une main fébrilement vers sa maison, entrapercevant les cheveux vifs de sa mère qui s’était précipitée vers le jardin.

En vain.

~

- C’est pas un loup que tu nous as chopé là mec, c’est une putain de gamine ! Hey, tu t’appelles comment ?

Hazel frémit et se recroquevilla sur sa chaise comme un chiot apeuré. Après plusieurs heures de route, elle avait été conduite dans un vieil entrepôt où l’attendaient deux hommes armés jusqu’au cou d’armes blanches et de fusils. L’odeur macabre de viande morte était presque insoutenable et réveillait en elle une adrénaline féroce qui courait dans ses veines. Elle tenait à peine en place, bougeant ses mains bâillonnées par une corde nouée.

- Elle a pas l’air de vouloir te répondre. Putain t’es vraiment trop con Jake ! On te demande de récupérer un loup et tu nous ramènes ça ! Va falloir qu’on la tue, y a plus le choix.

A ces mots, Hezel leva un regard apeuré sur les hommes qui la fixait. Une douce lumière tombait sur eux, provenant d’une fenêtre grillagée en hauteur de l’entrepôt. Celle-ci avançait doucement, à mesure que la lune se levait dans le ciel. La sonnerie d’un téléphone vint soudain à retentir.

- Restes-ici toi gamine, et surtout tais-toi, on s’occupe de toi dans pas longtemps.

Un chiffon fut lourdement posé sur sa bouche, noué derrière sa tête, pour l’empêcher de parler. Les deux hommes finirent finalement par sortir de la petite pièce d’un pas lourd en répondant à l’appel. Hezel soupira, tenta d’un mouvement d’épaules de se dégager de ses liens. Quelle fut son erreur de vouloir se soulever du sol ; elle fit basculer la chaise et tomba sur le flanc, sa tête percutant le sol avec violence. Crachant du sang, c’est en se tortillant pour essayer de se redresser que la lumière de la pleine lune vint toucher son visage.

Une vive douleur à la poitrine la fit gémir, tandis que les liens qui retenaient ses chevilles et ses poignets lui semblaient de plus en plus serrés. L’impression qu’on la saignait à blanc devint de plus en plus insupportable et, prise de panique, ses cris furent étouffés par son bâillon. C’était comme si la lumière lui ébouillantait le sang, comme si sa peau se déchirait et craquelait sous le lourd poids de cette pleine lune évidente, derrière les barreaux de sa prison. L’odeur de viande morte devait également insupportable, réveillant en elle une colère irrépressible. « Tu viens de te faire kidnapper, Hazel, murmura une voix dans son esprit. Ce sont des vampires. Tu t’es faite enlevée par des vampires. »

~

Une légère pluie vint caresser sa joue et les fragrances de l’herbe mouillée chatouillèrent ses narines doucement. Elle ouvrit légèrement les yeux et tenta de bouger. Tout son corps semblait alourdi par une douleur sinistre, comme si on l’avait battue à la batte de baseball. Hazel gémit, se mit à pleurnicher de manière incontrôlable. Elle n’avait aucune idée de ce qu’elle faisait ici, ni comment elle était arrivée, ni pourquoi elle souffrait. Mais aucune larme ne sortait de ses yeux. Elle baissa les le regard sur ce qui lui semblait être ses mains, mais qui était de ce fait des pattes de renard noires. Elle voulut hurler, mais un unique cri guttural sorti de sa gorge. Du sang perlait sur les poils de sa fourrure. Elle avait faim.

~

- Bonjour, je m’appelle Hazel, j’ai vingt-trois ans et je viens pour postuler au job de plonge.

Difficilement sûre d’elle, la jeune femme esquissa un sourire peu assuré tout en tendant un dossier au manager qui se tenait devant elle.

C’était sa deuxième semaine à Londres, et le quatrième job qu’elle ferait quelques jours avant de partir faire autre chose. Vivre dans la fuite et dans la peur était devenu son rituel depuis treize ans, et après avoir écumé tout l’ouest de l’Angleterre, elle n’avait eu de choix que de terminer son périple ici, dans cette ville pleine de dangers.

Repoussant une mèche blonde de sa joue, elle serra la main du manager en souriant.

Elle allait s’en sortir.

Bienvenue en Enfer
Codage par Damian Black

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J'aime bien!
C'est original comme personnage, j'adore. Tout colle parfaitement au contexte jusqu'à présent, et je n'y trouve aucun inconvénient.

PS: J'aime ta signature, c'est chou! ^^

Bref, tu es validée pour ma part!

Je te donnes mon feu vert Smile

Bienvenue parmi nous

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