L'illégalité est toujours sympathique

Le physique qui me différencie
Grand, musclé, beau. Voilà pour mon physique. Non, je rigole, il vaut mieux approfondir les choses puisque le but est que vous me voyez clairement comment je suis. Mais les trois choses que j'ai énoncé sont vraies et je vais m'amuser à parfaitement bien les détailler puisque ce sont mes seules qualités... Bien évidement, j'en ai d'autre mais ce n'est point le sujet. On est là pour déterminer si je suis un dieu vivant ou quelqu'un de normal (ce que je ne suis pas). Aller, trêve de plaisanterie, on va commencer !

Autant débuter par mon corps, c'est un principe. Comme dis précédemment, je suis grand. Disons que je mesure environs un mètre quatre-vingt dix pour 80kg. Non, ce n'est pas du gras mais que du muscle, heureusement, sinon je n'oserai pas sortir de chez moi et je ferai tout mon possible pour avoir un corps de rêve. Mais ce n'est pas le cas alors je ne fais que m'entretenir et pas souvent de la meilleure des manières mais ça, vous en saurez plus dans ma douce histoire. Pour l'instant, on se concentre et arrêtez de regardez mes abdominaux ! Bon, j'ai des bras puissants, des jambes puissantes qui me permettent de courir rapidement et malgré tout ça, je sais faire preuve d'une agilité et d'une souplesse surprenantes qui sont due à tout mes entraînements au combat et c'est également grâce à cela que j'ai pu avoir une carrure assez impressionnante. Je n'irai pas jusqu'à dire que je suis une machine de guerre parce que j'ai mes propres faiblesses. Je ne suis pas comme certaines personnes à qui on annihile tout sentiments pour qu'elles se battent jusqu'à ce qu'elles en meurent. Moi je ne suis pas ainsi, je sais quand je dois déclarer forfait. J'ai d'autres priorités que de mettre ma vie en jeu. Comme vous pouvez vous vous en doutez, j'ai quelques cicatrices qui remontent à l'enfance tant j'étais bagarreur mais moi je trouve qu'elles ajoutent à mon charme.

Côté visage, je n'ai pas l'air d'un ange mais plutôt d'un bad boy, ce qui plaît toujours aux femmes que je rencontre et qui se pâment devant moi. Quel bonheur ! Mais je m'égare. J'ai de beaux traits bien dessinés, une bouche attirante, un nez à peu près normal bien qu'il fut cassé plusieurs fois, ce que la plupart des demoiselles trouvent mignon. Je n'ai donc pas à m'en plaindre et de toute manière, j'aime comme jamais. Je m'arrange toujours pour que le moindre de mes défauts soit sexy, attirant, charmant... Vous voyez ce que je veux dire. Bon, continuons. J'ai de très jolis yeux d'un vert saisissant, profond, qui s'accorde à merveille avec mes cheveux bruns. Ouais, je vais le dire, mais je fais le beau brun mystérieux, comme dans les livres. Je sais, c'est vachement prétentieux mais j'en ai rien à foutre. Qu'est-ce que je peux dire de plus, à part que je suis la perfection incarnée ? Ahah, je sais que je vous fais envie mais vous allez moins m'aimer en apprenant mon caractère d'enfoiré...

Poursuivons. Comme vous le savez bien, je suis un lycan. Mais je ne suis pas de la race des loups. Je suis d'une branche un peu bâtarde, on va dire. Ce qui fait que je ne suis pas si imposant que ça lorsque je me transforme en animal à quatre pattes. En effet, je suis un renard. Un très beau renard au pelage brun, comme ceux qui vivent sur les banquises lorsque vient l'été mais avec une petite touche de roux, un peu pâle. C'est plus pratique au niveau du camouflage, je vous l'assure. En plus, mes yeux deviennent d'une très belle couleur ambrée. En fait, vous n'avez quasiment aucune chance de me voir sur deux pattes, comme les plus jeunes. Je sais tellement bien me contrôler qu'il est rare lorsque je prends cette forme plus brutale et sauvage. Et croyez-moi, vous n'en n'auriez pas du tout envie. Je suis gentil, je ne vais même pas en parler. Imaginez-moi juste plus grand, sur deux pattes, une expression de rage dans les yeux avec la même fourrure, un museau plus long avec une mâchoire effrayante et c'est bon, vous m'avez. Mais sinon, je suis tout ce qu'il y a de plus adorable. Deux oreilles bien droites, une queue touffue... Le genre qu'on a très envie de câliner.

Spoiler:

Voilà la fin. Comment je m'habille. Comme un mauvais garçon, bien sûr, lorsque je ne suis pas au travail avec cette maudite blouse blanche que je porte toute la journée ! Et oui, sous cette affreuse chose, je dois porter un uniforme mais heureusement... Je suis terriblement sexy. Donc cela ne me dérange pas trop. Mais vaut mieux parler de mes autres vêtements qui sont largement mieux et me conviennent parfaitement. C'est surtout des choses en cuir que je porte avec des jeans. Parfois, je laisse une veste ouverte sur mon torse complètement nu. Ouais, je sais, je sors tout droit des années 80 et c'est exactement ce que je souhaite vu que c'est l'année que je préfère donc je ressemble à tout ces mecs qu'on voit en général dans les vieux films genre... Le temps d'un Automne ou autres trucs mielleux que j'ai du mal à apprécié. Et je crois que c'est tout. Je ne porte en général que des choses dans ce genre sauf quand je suis à une convention ou à un rendez-vous galant ou je consens à porter des magnifiques costards qui font craqués toutes les femmes. Et c'est tout ! Je vous dis à tout à l'heure, pour que vous appreniez à me détester maintenant que vous m'adorez.

Le psychologique qui m'habite
Voilà, il est temps d'apprendre à se méfier de ma personne, de me détester. Je vais peut-être même vous dégoûtez, qui sait... M'enfin, il est temps que vous sachiez qui je suis véritablement derrière ma petite bouille de Dieu vivant ! Je rigole, bien évidement, je suis juste qu'un mec terriblement beau et... parfois terrible.

Manipulateur: Voilà l'origine de mon surnom. On commence en beauté, n'est-ce pas ? Mais je suis ainsi, que vous aimez ça ou non. Je suis prêt à tout pour parvenir à mes fins et je n'hésite jamais à franchir les lignes des limites que vous vous êtes battit. Mon but est de vous retournez la tête, de faire en sorte que vous ne pensez plus par vous-même afin que vous me donniez ce que je souhaite. Et je l'obtiens toujours très facilement même si sur certaines personnes, cela peut s'avérer compliquer demande du temps. Mais du temps, j'en ai et vous finirez probablement par lâcher la bride pour que je puisse m'emparer totalement de vous. Je vous fais croire que je suis un honnête homme avec les meilleures intentions du monde mais au fond, je ne fais que vous rendre fou à souffler le chaud et le froid sur notre relation. Selon mon interlocuteur, je changerai mes paroles afin de mieux vous avoir dans ma poche, donnant une belle impression de ma magnifique personne. C'est pour cela que je réussis si bien à jouer sur deux fronts le jour et la nuit. Vous pensiez que je n'étais qu'un médecin très doué ? Vous vous trompez lourdement.

Séducteur: Oui, on y arrive enfin. Comme vous vous en doutez, j'adore draguer les demoiselles et leur faire perdre la tête en jouant le parfait gentleman jusqu'à ce que je montre peu à peu ma véritable nature, quitte à les détruire. J'y trouve un certain plaisir à voir ces cœurs chavirés. Je ne peux jamais m'empêcher de sortir le grand jeu pour éblouir mes futures conquêtes afin de les mettre dans mon lit le plus rapidement possible. Je suis celui qu'elles veulent que je sois et c'est gagné pour moi et perdu pour elles. Est-ce que c'est pour me venger d'une ancienne femme que je fais cela ? Pas le moins du monde. Je ne suis qu'un connard qui s'amuse parce que les femmes, je les adore plus que tout. Elles sont presque toute ma vie, ce qui est en partie le cas, vu que je me déplace de lit en lit. Charmant, hein ? Rien à faire de votre avis parce que tout ce qui m'intéresse, c'est coucher avec vous mesdames. Et j'y arriverai à grand renfort de séduction, de flirt et autres charmes que je peux exercer sur vous.

Vaniteux et égoïste: Ces deux mots vont parfaitement bien ensemble, vous ne trouvez pas ? Et bien, c'est exactement moi. Je suis plein d'admiration pour moi-même. Je me trouve beau, génial, parfait même si au fond je sais bien que ce n'est point le cas mais qui s'en soucis ? Certainement pas moi. Je suis un brin narcissique mais ce qui ressort le plus c'est ma vanité. J'aime faire valoir mes qualités auprès des autres, surtout auprès de la gente féminine et j'adore recevoir des compliments. Et est-ce que je m'occupe de vous ? Pas du tout. C'est là que mon égoïsme rentre en jeu. Je ne m'intéresse qu'à moi une fois que je vous ai eu. Vous pouvez presque toujours courir pour obtenir des compliments, de la compassion, de ma part. Je ne m'intéresse qu'à moi. Tout tourne autour de moi et lorsque vous vous en rendrez compte, il sera largement trop tard. Dommage pour vous. Mes intérêts passeront toujours avant les vôtres et je suis, pour moi, le centre du monde.

Tendre: Oh, ne paraissez pas surpris. Je vous assure que c'est la pure vérité mais pour que vous découvrez ce trait de caractère, il faudra que je vous fasse une confiance quasi aveugle et que je vous apprécie énormément sinon vous ne verrez jamais cela. C'est quelque chose dont j'ai presque honte mais après tout, il est normal que j'ai encore quelques bons sentiments puisque je n'ai jamais renoncé à mon humanité. Donc oui, avec les personnes qui me sont très proches, je suis tendre, voir presque protecteur. J'aime beaucoup faire des câlins, caresser une joue ou des cheveux et tout cela de manière innocente, sans aucune mauvaise intention par derrière. Autant vous dire que la liste de ces personnes est très courte et se compte sur les doigts d'une main. Parfois, je peux même être empreint de compassion, de douceur avec ces personnes-là, suivant la situation. Mais ne comptez pas trop sur moi pour vous dire comment il faut faire pour obtenir ma confiance, sinon, ce serait trop facile.

Calme et patient: Etant âgé, j'ai eu le temps d'apprendre à contrôler mes émotions même si, je vous avoue, je ne refuse jamais une bonne bagarre mais ce n'est pas le sujet, vous le saurez dans mon histoire. Alors, oui, je suis très calme, je ne m'énerve pratiquement jamais sauf quand on touche à quelqu'un que j'apprécie où je peux piquer une petite crise mais ne vous en faites pas, tant que vous ignorez qui sont ces personnes, je n'ai pas de soucis à me faire. Je ne suis pas impulsif, au contraire, je réfléchis toujours consciencieusement en gardant un petit sourire sur les lèvres, sans jamais m'emporter. Je n'aime pas la violence gratuite, surtout envers les femmes, contre qui je ne m'énerverai jamais sauf si l'une d'elle pousse le bouchon beaucoup trop loin. Et pour finir, je suis très patient, ce qui est pour moi la meilleure de mes qualités. Elle me permet de garder le contrôle sur ma personne et d'attendre sans aucun problème le meilleur moment pour agir, parler... Enfin, vous m'avez comprit, je crois. Et c'est la meilleure chose qui va avec tout mes autres traits de caractères, si vous regardez bien. C'est ce qui m'assure de vous avoir dans tous les cas. Ahah.

Oh, une dernière chose. Sachez qu'il y a une seule chose qui me fait peur dans ce bas monde. Vous allez certainement en rigoler, je vous vois venir, à cent pour cent. C'est Dieu. Enfin, tout ce qui rapporte à lui. L'Enfer, le Paradis, ça me fait complètement flipper et je déteste parler de ce genre de choses. Je ne sais pas encore si j'y crois vraiment donc on va plutôt dire que j'ai peur de l'après. Qu'est-ce qu'il se passe quand on crève ? J'aimerai ne jamais le savoir, ne jamais mourir car c'est quelque chose qui me torture au plus profoooond de mon être. Ouais, je suis un gars torturé, charmant non ?

Aller, je vous laisse tranquille un moment avant que vous n'éprouviez de la compassion pour ma modeste personne puisque l'on va passer à l'histoire.

Le passé qui m'a construit
Je viens d'une meute vieille comme le monde, qui a toujours vécu cachée, ne se dévoilant ainsi jamais aux yeux des humains, des autres meutes ou des vampires. Nous ne sommes pas comme les autres et à mon avis, nous sommes les seuls à être ainsi. Nous n'avons jamais été des loups. Je ne sais pas comment c'est possible mais nous sommes des renards. Certes, nous sommes des canidés, mais plus petits, plus mignons mais d'avantage robustes et plus agiles. A mes yeux, nous sommes les meilleurs et je peux être autant fort que les autres. Mais bon, c'est ça, c'est que je me suis répété toute ma vie et je continue de le penser avec force. Trêve de bardage, il est temps de coucher sur le papier ma vie triste et déplorable.

Il y a exactement 115 ans, j'ai vu le jour dans une grande vallée enneigée du Canada. Malheureusement, ma mère est morte en couche, ce qui me présageait un bel avenir ! Mon père en fut presque mort de chagrin sur le coup mais en me voyant, en observant les traits de mon visage, la couleur de mes yeux, il remarqua que je ressemblais à ma génitrice. Alors il décida que ce n'était pas de ma faute, de me prendre dans ses bras pour ensuite me montrer au reste de la meute qui m'acclamèrent. Et oui, c'était le mâle Alpha et maintenant, il allait devoir retrouvé une compagne, ce qui arrangeait bien certaines femmes qui avaient tant jalousé la beauté de sa défunte femme. Mais qu'est-ce que j'en avais à faire ? Je n'étais qu'un nourrisson qui se verrait bientôt jeter seul dans la nature. Cruelle vie, destin de merde et on ne peut rien y faire parce que quand on est jeune, on n'est maître de rien, c'est les adultes qui décident. Et c'est pour ça que je suis devenu la personne que je suis aujourd'hui.

Cela s'est passé quand j'avais 14 ans qui fut aussi l'année de ma première transformation. Cette dernière a été très douloureuse, je n'avais jamais ressentit une telle douleur physique. Mais le pire était à venir. Mon daron s'était trouvé une nouvelle femelle alpha quelques années après la mort tragique de ma mère. Elle était gentille, douce et tendre avec moi. Elle m'élevait comme si j'étais son propre fils et ça me faisait vraiment chaud au cœur. Je me sentais bien, aimer et protéger avec deux telles personnes à mes côtés. Mais au fil du temps, il apparut que je ressemblais beaucoup trop à ma mère alors cette femme a commencé à s'éloigner de moi avant de devenir carrément méchante, me traitant presque comme un putain d'esclave. Elle ne levait jamais la main sur moi parce que mon père l'aurait su mais elle le désirait terriblement, cela se lisait dans son regard. Elle voulait me défigurer, faire en sorte qu'il n'y ait plus aucune ressemblance mais elle n'eut jamais le courage de passer à l'acte. Jusqu'au jour où, plusieurs lunes après ma première transformation, elle m'a gravement blessée pour faire mine de me soumettre afin que j'accepte sa soumission. Et père n'avait rien fait alors je suis partit. On aurait dit qu'il avait honte de moi et il ne supportait plus de me regarder parce que mon pelage était celui de ma mère. Je suis alors devenu un loup solitaire alors que je rentrais tout juste dans l'adolescence.

Pendant longtemps, je me suis sentis seul, sans famille, sans rien. Des pensées horribles ne faisaient que m'assaillir la plupart du temps et mes transformations n'étaient pas joyeuses. Mais grâce à ce périple, je suis rapidement devenu un bon chasseur et j'apprenais à me contrôler du mieux que je le pouvais et cela réussissait plutôt bien. Bien sûr, je n'ai pas réussi tout seul. Tout au long de ces deux années d'errance, je suis passé de village en village où j'ai rencontré quelques personnes prêtes à m'aider. Au final, lorsque j'atteignis mon 16ème anniversaire, j'ai pu enfin me posé dans une grande ville portuaire sur la côté Est au Québec. N'ayant pas d'argent ni rien sur moi, je fus bien vite dans la galère mais ça aurait été pire si je n'avais pas rencontré ceux qui allaient faire de moi ce que je suis aujourd'hui. Des vrais connards qui fréquentaient les bars, baisaient des filles jusqu'à ce qu'ils en puissent plus, se droguaient comme pas possible et se battaient presque tous les jours. C'était une joyeuse bande de lycans type loups et c'est vraiment grâce à eux que j'ai réussi à commencer à me maîtriser et qui m'ont apprit que se transformer était une chose merveilleuse car cela nous rendait différents, puissants. Bien vite, j'ai commencé à faire comme eux mais sans la drogue car cela ne m'avait pas plu.

Des années et des années se sont écoulées dans cette ville portuaire qui a bien évolué depuis l'âge de mes 16 ans. Je devais avoir bien prit au moins 50 ans de plus et j'avais arrêté de vieillir vers 26 ans qui était l'âge parfait, selon moi. Est-ce que j'ai participé à la seconde guerre mondiale ? Pas le moins du monde. Avec mes potes, on en avait rien à foutre. Tout ce qui comptait, c'était le nombre de nana qu'on se tapait et les bastons qu'on gagnait. Bien évidemment, étant des lycans, on était plus fort que ces pathétiques humains qui déchantaient bien vite quand ils se prenaient une droite. J'adorais cette vie de taré et d'enfoiré que je menais car rien ni personne ne pouvait m'atteindre. J'ai apprit l'art de la manipulation, de la séduction et j'étais celui qui choppait le plus de meufs bourgeoises même avec mon look de bad boy, ce qui rendait les autres jaloux en particulier notre chef qui lui avait du mal à faire comme moi. Et c'est ainsi qu'un beau jour, il m'a provoqué. On s'est salement battu avec une férocité peu commune qu'on ne retrouvait que chez ceux qui souhaitaient soit prendre la place d'Alpha soit garder cette dernière. Et devinez quoi ? Bien qu'il soit un loup et moi un renard, j'ai gagné. Mais après cela, j'étais dégoûté de m'être fait trahir ainsi par l'un des gars à qui j'avais dit de ne rien dire concernant les petites vierges bourgeoises que je me tapais. Ma décision fut de partir, direction la France, loin de ce trou de pourri jusqu'à la moelle. Et pour ça, j'avais besoin d'argent. De beaucoup d'argent.

A l'âge de 70 ans, je partais dans cet autre pays qui, j'en étais sûr, allait beaucoup m'aider à devenir ce que je voulais être. Bien entendu, je restais avant tout un connard séducteur et manipulateur, ce qui me permis d'obtenir mon diplôme pour entrer à la fac. Et en plus, j'avais eu de telles bonnes notes que j'ai pu faire mes études de médecine. J'étais doué, en réalité. Une sorte de génie qui n'avait eu besoin que de quelques années pour avoir son BAC avec mention très bien. Et l'université, c'était génial. Et au final, 10 ans plus tard, après avoir finit mes longues études de médecine, j'avais décidé de me spécialisé dans les cancer ainsi que les tumeurs. J'étais peut-être une mauvaise personne mais je voulais essayer de sauver, d'aider ces gens qui étaient dans le besoin ou qui avaient besoin d'un peu de compagnie avant de mourir. Malgré tout, j'avais un cœur et j'avais décidé de le dédié à ceux qui allaient mourir. Quelle triste de vie, de voir regarder ces gens quitter notre monde sans pouvoir rien y faire que de les aider à se sentir un peu mieux jusqu'au dernier moment. Mais j'étais ainsi et pour rien au monde je n'aurai renié cette seule et bonne partie qui résidait en moi.

Puis j'eus 115 ans. J'avais envie de voyager et il y avait un poste vacant à Londres. Les vampires et les lycans s'étaient révélés aux yeux du monde entier mais moi je continuais de cacher ce que j'étais par simple précaution, ce qui ne marchait pas avec les suceurs de sang, bien évidemment, vu qu'ils sentaient mon odeur de chien. On finit rapidement par avoir l'habitude avec tout ces "Tu pues le chien mouillé" qui fusent lorsque j'en croise certains. Mais bon, ça ne m’atteins pas, j'en ai absolument rien à foutre. Je suis quelqu'un qui est maître de sois. Très calme et sûr de lui, qui fait chaviré le cœur de ces charmantes demoiselles... Mais revenons-en au principal. J'ai accepté d'aller en Angleterre sans savoir qu'il se passait des choses pas très nettes là-bas. Et dans tous les cas, j'allais ouvrir un club illégal. J'avais des amis vampires qui rêvent de se foutre sur la gueule avec des loups-garous et comme ils savent que je suis pas très porté sur la légalité quand ça concerne les bastons, ils m'ont demandés de faire ça. Ils avaient déjà trouvé l'entrepôt qui, en apparence, serait vide et clean et tout se passerait plusieurs mètres sous terre. Des génies ces enfoirés. J'ai accepté, bien évidemment. D'où je les connais, me diriez-vous ? Des bars insalubres où je traînais la nuit, à Paris. En fait, on s'est tout de suite très bien entendu et ils s'en foutaient de qui j'étais. Ils me trouvaient fascinant. Surtout en sachant que je suis presque le seul lycan de ce monde à être un renard. J'en ai pas croisé d'autre, depuis le temps. Enfin bref, une fois que j'ai débarqué à Londres, achetant ce maudit entrepôt ainsi que ma luxueuse villa, je me sentis bien. Oh ouais, ça allait être sûrement une magnifique expérience d'être venu ici. La suite, bien sûr, je l'écrirai avec vous, mes futurs amis, mes futurs ennemis, mes futures conquêtes...